Bonjour Gérard,
Tout d’abord, félicitations pour
votre site des GPR, régulièrement mise à jour et très attrayant, une
réussite !
Je vous adresse quelques photos, une
petite vidéo et des indications concernant mon chariot de décollage pour grande
plume. La mise au point de ce système a été assez galère !! Pourtant après de
multiples recherches sur le net (les Allemands utilisent souvent ce système) et
de longs mois de mise au point sur plusieurs types de revêtements, je suis
parvenu à finaliser cette " version 4 " du chariot. Voici en vrac quelques
indications pour la construction du chariot et des conseils suite aux multiples
essais :
- Le plateau principal (650 X 100 mm)
est en contreplaqué 50/10ème renforcé par 2 baguettes en bois dur de 10 mm X 10
mm.
- Le train principal en dural est
équipé de deux roues en plastique de diamètre 150 mm, genre roue de jardinerie
(tondeuse, scarificateur...)
- Un tasseau (longueur 400 mm) de
section 30 X 20 mm prolonge le plateau et reçoit le train arrière orientable sur
lequel une pièce en alu pivote équipée de deux roues avion de diamètre 75 mm.
- Un servo à fort couple pilote les
roues directrices, un petit récepteur (même fréquence que le planeur, voie de la
direction !) et un petit accu sont fixés sous le plateau avec du velcro.
- Une goupille (4 mm de diamètre)
dépasse du plateau d'une quinzaine de mm et rentre dans un petit tube alu fixé
dans le fuselage (jeu d’environ 1mm). C'est la liaison entre le planeur et le
chariot.
- Deux couples en CTP maintiennent le
fuselage en bonne position horizontale.
1) En pratique la voie du train
avant (écartement des roues) doit être la plus grande possible ainsi que la
distance entre les roues avant et arrière. Cela conditionne la stabilité et le
roulage droit de l’ensemble.
2) Le calage de l'aile par rapport à
la référence au sol est d'environ 5 à 7 degrés maxi. Attention au faux départ
aux grands angles à faible vitesse et il vaut mieux en rester à 5 degrés si le
planeur décroche facilement.
3) Le système de dirigeabilité n'est
peut être pas indispensable, mais je le recommande car il permet de corriger la
trajectoire de l'équipage pendant la phase de décollage (prévoir un faible
débattement). Cela est pratique s'il y a du vent, en fonction de la puissance
moteur, du revêtement du sol, etc...
4) Le décollage survient tout seul
dès que le planeur atteint une vitesse suffisante. Actuellement, je parviens à
décoller sur 10 - 15m avec mon Ventus de 4,50m et 6,5kg sur une petite route en
mettant un peu de volets de courbure.
5) Il doit être possible de décoller
d'une bonne piste en herbe, je dois encore mettre au point cette technique.
Attention cependant sur les mauvais revêtements, les rebonds peuvent provoquer
un décollage prématuré et le planeur retombe sur son hélice qui se brise bien
entendu (expérience vécue !!!).
6) Pour la puissance de la
motorisation électrique, ne pas lésiner et prévoir 200 watts par kilo. Cette
puissance donne de la sécurité pour l’accélération et le décollage.
Cette technique est
intéressante pour l'envol des grands planeurs et l’énorme avantage de ce système
est qu’il permet d'être complètement autonome en plaine.
Je souhaite éventuellement discuter
de ce système avec d’autres modélistes pour l’améliorer encore. Je dois
prochainement expérimenter cette technique sur un Nimbus de 6 mètres.
Bien Sincèrement.
Christophe BELLIER
Tél : 0326472798
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chris.bellier@orange.fr |