Le Duo de Laurent...

  Page publiée le 25 novembre 2010 et actualisée le 26 novembre 2010  

Les GPR en défaut... Veuillez me pardonner pour le retard !

  E-mail du 15 juin 2010 en provenance de Bordeaux

 Bonjour Gérard,
Presque 3 ans de travail et quel résultat. Vous trouverez quelques photos qui retracent ce projet de longue date que sont ces deux Duo-Discus de 5m. Les principaux protagonistes sont Lucien, (rappelez-vous le B4 de 4m20 sur la dune du Pilat), moi-même, Laurent, B4, 476, ASW22, et je ne peux pas oublier nos aides que sont Christophe, Stéphane et Patrice, nos amis du club de la BA120 de Cazaux.

Tout est parti de notre passion pour les belles voilures et l’arrivée au club grandeur d’Arcachon du Duo http://www.pba.asso.fr/
L’acquisition du fuselage s’est faite par le biais des GPR, merci à Thierry l’Affricain. Dans l’ordre, fabrication du moule, moulage de nos deux fuselages, puis découpe et stratification des stabilisateurs pour ma part, pendant que Lucien a fraisé les fourreaux de clefs d’ailes et fait les trappes. Pendant que Lucien réalisait les passages de roues et posait les trains, je me suis occupé de la découpe des ailes, ce fut l’occasion de monter une CNC !

Quelle motivation de voir ces plumes de bel allongement prendre forme ! Stratification sous vide des ailes avec des UD dessus et dessous, fibre puis balsa, finition à l’entoilage thermo-rétractable et collage de toutes les gouvernes a la colle Sika, parfait !
Montage final et calage, calcul du centrage, finition comme celle du Duo d’Arcachon pour ma part, ou presque, Lucien a choisi de faire son premier vol avant de le décorer.
La finition n’est pas maquette, le but est avant tout de faire des planeurs agréables à voir et surtout à faire voler, le plus souvent possible !
Premier vol dimanche dernier, temps  couvert et raffaleux, pas l’idéal pour prendre en main de nouvelles machines.

QUEL PIED !
Tout va bien, trims de profondeur à régler à piquer durant le remorquage, centrage à reculer un peu, quelques virages pour tester tout ça et un bel atterrissage dans la foulée. C’est au tour de Lucien de préparer son Duo, même réglages, mêmes modifications à exécuter.
Le plus impressionnant lors de ces premiers vols est de comprendre pourquoi ces 2 planeurs sont restés insensibles au vent fort de cette journée, le dièdre serait-il un remède ?
Que du bonheur et quelle récompense après tant de temps à l’atelier, mais ce n’est que le début, les prochains vols sont déjà programmés. Pour finir, quelques données techniques, envergure 5m, poids à vérifier mais proche des 7,5 kg, profils Eppler 203, 201, 193 et naca 009 pour le stabilisateur, donc rien de très créatif, mais que des valeurs sures.
 A venir le même, mais en 6m60, à moins que ce ne soit un Nimbus 4D…
 
Merci Gérard pour ton site, source d’inspiration et relais de contacts
 
Laurent, Bordeaux.

Les bordelais bonjour,

La fin de l'année approche. Il me vient une idée pour faire plaisir à toute notre communauté... Se saisir d'un bon appareil photo - Reflex si possible - et prendre la direction du Pilat avec vos planeurs.

La dune est à vous, les touristes sont rentrés chez eux et vous pourriez non seulement passer une très belle journée là-haut mais en plus nous ravir !  "Le Pilat, pour voler en planeur, c'est le plus beau lieu  au monde" m'avait dit Eugène Pagliano ! Par avance merci.   

GR

 Premier vol sur la base aérienne de Cazaux : un lieu de rêve pour pratiquer le remorquage. Mais pour votre serviteur GR, c'est ici même qu'il a appris à marcher au pas en 61...

 Ici le master est "coupé en deux" par un plan qui n'est rien d'autre que le plan de symétrie.

 Une CNC a été fabriquée pour réaliser le Duo. On se donne les moyens ou bien on va à la pêche dans le bassin d'Arcachon.

Ici le master est toujours prisonnier de la demi-coquille qui vient d'être réalisée et surtout il ne faut pas le sortir pour réaliser la deuxième coquille. Petite recommandation : limiter le contour extérieur des moules par de la baguette plastique (pour carrelage) pour contenir le moulage et surtout éviter ainsi l'ébarbage du contour opération toujours pénible et très polluante. (voir croquis)

Dépose du gel-coat après l'opération de cirage-lustrage : une opération où l'on doit suivre scrupuleusement les consignes sinon gare...

Avant démoulage il est recommandé de mettre en place le montant de la dérive. Pourquoi ? Et bien éviter le vrillage inévitable du fuselage en particulier sur grand planeur. Pour les planeurs modernes (stab en té) il convient d'ajouter une sorte de longeron en plus du montant prenant naissance en bas du fuselage. Pourquoi ? Pour éviter le flutter et l'affaiblissement avec le temps du pied de dérive.

Il est préférable d' empêcher l'entrée de terre par les roues y compris pour le train rentrant.

 

A gauche le système de trappes proposé par les GPR : absence de charnière et 4 bracelets qui jouent le rôle de ressort de rappel pour la fermeture des trappes mais qui - en même temps - conserve en appui les trappes contre les butées.

Les moules sont centrés par des plots hémisphériques que l'on devine (doré) ici. Une autre solution toute aussi efficace consiste à mettre du demi-rond de 12  mm sur les deux lèvres du moule. procédé utilisé par les professionnels. voir photo

Une belle aile, certes, mais de nombreux panneaux à raccorder. Une aile à réserver aux experts.

BA 120 c'est Cazaux si je ne me trompe ...

Le stabilisateur semble être réalisé en peau stratifiée sur le noyau.

Envergure 5 mètres, masse 7.5 kg ce doit être un très bon voilier car il est peu chargé

 Le voici en l'air parfaitement à l'aise malgré un vent fort. Le dièdre multiple n'a pas beaucoup d'intérêt lors des transitions, par contre en spirale ces ailes ont une vertu appréciée par tous (vélivoles et modélistes) elles se débrouillent très bien toutes seules. GR