Eta modèle 3 scale 1/3 |
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Page publiée le 08 janvier 2009 et actualisée le... |
Bonjour GG, bonne année à toi et bonne année à tous ! Comme prévu j'ai donc, après 5 ans de deuil (Déjà !) de mon feu ETA de 10,50m, recommencé la construction d'un second exemplaire. Ce coup-ci je n'aurai pas d'antenne de réception coupée accidentellement à 10cm du récepteur, puisqu'en 2,4ghz la longueur de l'antenne de réception n'est guère plus importante. (Et ne cherche pas à la raccourcir stp !) "Ce qui est raccourci n'est plus à raccourcir" (Monsieur de Lapalisse). Les travaux avancent bien et je vous en fait part, pour alimenter le site des GPR que tout le monde apprécie hautement (Un peu de pommade ne fait pas de mal en particulier sur mes articulations vieillissantes... merci Jeannot !). Pour nous, amoureux des grandes plumes presque silencieuses, c'est comme un second journal du matin, mais avec les mauvaises nouvelles en moins. (Et tu oublies qu'il est "gratos" sauf pour moi !) J'ai ressorti le moule de l'ETA échelle 1/3 environ, passé une couche de cire ; et, comme d'hab, j'ai confié le tout aux soins de ma chère et tendre épouse - Monique de son prénom- afin qu'elle me fasse un beau fuselage moulé sur mesures, avec plein de détails et de renforts partout partout, etc. (Ici Jeannot je me censure ...) Elle est fière de sa réalisation à chaque fois, et moi ça m'arrange énormément, (On s'en douterait) bien entendu. Le volet de dérive est sorti aussi du moule, mais ce coup-ci nous l'avons doublé intérieurement de balsa 1mm et mis sous vide pour le plaquer. C'est béton et très léger. Les ailes sont bien avancées car elles sont coffrées à l'extrados, les doubles aéro-freins sont fixés et leurs commandes par servo sont achevées. (Jeannot est-ce Monique qui réalise aussi les ailes ?) Pour une fois j'ai changé de manière de faire et j'ai profité que les ailes n'étaient pas encore coffrées pour ne prendre qu'une petite partie des noyaux (2,40m), pour faire la mise en croix définitive. Ouf ! C'est beaucoup plus simple avec 5 mètres qu'avec un 10. Encore une fois c'est en dormant que mon cerveau a trouvé ça tout seul, car en ce moment il n'est pas gêné par mes idées biscornues, bien trop compliquées. On gagne à laisser faire ce qui est naturel, je trouve (Monique, surveille Jeannot surtout quand il dort !). "Il y a bien trop de choses dans la tête des hommes…" Depuis deux jours je travaille à la préparation minutieuse de tout ce qui entre comme équipements électriques dans les ailes. C'est là qu'il y a beaucoup de travail et de complications de tous ordres, car c'est une aile très étroite avec ses 50,3 d'allongement. Il faut donc éviter de faire de trop grands trous pour ne pas affaiblir cette aille si fine. Pour vous donner une idée, pour 10,50m c'est 26 cm de corde à l'emplanture et 8,6cm au saumon. Cette aile est vraiment difficile à réaliser et je suis heureux de ne pas en faire tous les jours. (Tu n'as pas répondu à ma question : "Qui fait les ailes ?) Il y a 10 servos par demi-aile. 1 pour les AF, 9 pour les volets et ailerons. Vu l'étroitesse des divers volets, pour éviter tout vrillage il faut placer deux, trois ou quatre mini-servos par volet, à pignonerie métallique ou carbone. Donc ça fait pas mal de travail à réaliser au mm. En fait, cette aile se réalise d'abord dans la tête, puis avec les mains. (No comment) De plus, pour des raisons de problèmes électriques possibles et prouvés, je suis obligé de faire revenir tous les fils de servos, un par un à l'emplanture. Il faut vraiment beaucoup de fils électriques… D'ici quelques jours l'intrados sera coffré. Le tout petit stab suit aussi l'avancement des travaux. Là aussi j'ai modifié : J'ai préféré séparer le volet de profondeur en deux parties et placer deux servos avec leurs câblages séparés. J'y trouve là une grande sécurité. Pour le pylône Boomerang, là j'ai vraiment des problèmes de place dans ce fuselage si fin, au point que sa fixation devient quelque peu problématique, et je n'aime pas ça ; donc prudence. Ce n'est pas impossible mais demande plus d'informations. Je veux dire qu'il me faut faire d'abord des essais avec un pylône fixe, afin de déterminer la taille d'hélice idéale, et partant, réaliser ensuite le pylône Boomerang sur mesures. Eh oui, je n'ai pas pris le modèle le plus simple à motoriser en pylône ! (Excellente démarche Jeannot !) Donc j'ai dessiné un pylône fixe, avec deux tailles d'hélice. Je trouve que ce n'est pas si vilain que ça, mais bon c'est sans doute parce que c'est moi qui l'ai dessiné. (Réaliste et modeste le Jeannot !) Tu noteras la particularité de son emploi : Moteur placé à l'envers, donc fils électriques vers l'avant, et l'hélice, bien que placée à l'arrière, fonctionne en tractive, c'est-à-dire fonctionnant normalement. Cela permet un repliement vers l'arrière des pales, à l'aide de petits ressorts ad'hoc. J'ai fait des essais moteur dans cette configuration, et tout va parfaitement bien. Ca "fouffle" derrière ! (Prend pas froid Jeannot !) Placé de cette manière, l'hélice se retrouve dans la partie creuse du fuselage, évitant de la sorte une grande hauteur de pylône, ce qui n'est jamais très intéressant. Bien sûr il y aura un couple à piquer, mais tu sais que l'ETA a un très grand bras de levier, dû principalement aux faibles cordes d'ailes. Par conséquent je suis optimiste. Donc c'est une solution comme une autre pour voler sans trop de complications. (on dira une solution sage) J'ai enfin modifié le train d'atterrissage, remplaçant le train rentrant par deux puits de roues genre ASK21. (Bon, on fermera les zieux...) Ce n'est pas maquette mais je préfère de loin cette silhouette avec deux roues. Je trouve que ça agrémente nettement la forme du fuselage, tellement commun, (mais il est superbe Jeannot ce fuso !) comme la plupart aujourd'hui. De plus je voulais un 10m électrique pour voler beaucoup et donc facile d'utilisation (Bon on te pardonne !). Pas de train rentrant, donc pas d'ennuis mécaniques et peu de poids… Donc je trouve que ces solutions aident beaucoup. (oui mais conserve les ailes !) Pour la motorisation, l'ETA demande très peu d'énergie. C'est normal, vu le grand allongement. Je pense que la masse sera entre 20 et 23 kg, et pourtant je pense que l'énergie demandée ne sera guère plus importante que pour l'ASW15 de 6m et 15kg. L'avenir me dira si mes prévisions étaient fondées ou non. Mon passé de pilote de remorqueur a sa petite idée là-dessus. (Tu te sous-estimes !) En fait, vu le souvenir que j'ai du premier modèle, la motorisation qu'il faut est une motorisation faible et longue durée de montée. Le premier montait trop fort, j'ai d'ailleurs des photos. Je pense qu'une montée graduelle de 3 à 5mn serait une bonne chose en tous points (mais oui Jeannot, à la retraite tu as le temps...). Selon le besoin de poids à l'avant pour le centrage, il y aura une capacité d'accus Lipos en correspondance. Je pense à 10000mah en 10 ou 12s. Donc faible ampérage et longue durée moteur. Si tout se passe comme prévu, l'accu de propulsion sera pour toute la journée, vu sa capacité et vu le plané de l'appareil. (et tu comptes voler 8 heures d'affilée ???) Le premier ETA de 10,50m avait un moteur Plettenberg à charbons fonctionnant en 30 éléments (Et oui c'était l'époque du charbon...). J'avais mis deux accus en parallèle pour arriver à un max de 5000mah. Le moteur pesait à lui seul 1700g ! A cela il fallait ajouter 3500g d'accus. 5200g en tout. La consomation était au minimum de 80amp. Le tout fonctionnait très bien et j'avais droit à deux ou trois montées à 300m environ. Aujourd'hui c'est 3200g pour 10000mah, soit le double…(je m'y perds Jeannot avec tous ces zéros! Et si tu utilisais les Ampères ?). Il y a des fois où le progrès a du bon, (mais c'est rare) (Pessimiste le Jeannot, c'est l'absence de pub à la télé qui te perturbe ? ). Il me sera donc possible, si le centrage le demande, de passer en 15000mah et gagner encore quelques 700g sur l'ensemble ! 20000mah ne sont pas exclus. (J'achète les Lipos par 100 kg, ils font des rabais… Je viens au magasin avec un transpalette). (Je m'en doutais, Jeannot ne fait rien à moitié) C'est que du bon et permet d'avoir des accus pour la journée, donc ne pas avoir à bricoler sur le terrain. Voilà pour les infos un peu fraîches (0° ce matin). Je te joins quelques photos et plan de plusieurs solutions sur la cellule. Jean P. | ![]() |
Les panneaux d'ailes de l'ETA n° 2 en janvier 2009 |
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Le fuselage de l'ASH 25 corrigé pour produire un superbe ETA. Ici sur l'établi de Jeannot à Perpignan à deux pas, de la célèbre gare. |
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Un nez à faire palir Cyrano et qui devrait faciliter la recherche d'ascendances mais sans rapprochement possible avec les "avions renifleurs" car ici on est sérieux. |
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Moins encombrant il est vrai avec ses moignons d'ailes, à utiliser que par vent très fort. |
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Le renfort de la dérive doit être pris vraiment au sérieux si l'on veut que ce que l'on appelle le stabilisateur fasse bien son travail sans flutter. |
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Petite modification que s'est autorisée Jeannot : deux roues type ASK 21 pour se simplifier la vie. |
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