l'Hortus-GR....      

  Page publiée le 14 avril 2020 et actualisée le...

 

Probablement inspiré par le Kestrel de l'époque j'ai conçu ce planeur pour le plaisir de concevoir. C'est aussi simple que cela !

Pourquoi le Kestrel ?

Et bien le vélivole Camille Labarre membre de l'équipe de France de VAV était sur la liste des personnes qui me fascinait dans les années 60/70 et ce brillant vélivole volait sur Kestrel.

Considérations générales...

J'estimais plus confortable lors du montage du planeur de dégager la zone de la clé d'aile afin d'avoir un accès direct aux servos des AF et des ailerons car à cette époque on ne logeait pas les servos d'ailerons ou bien d'AF dans les ailes.

La queue des requins...

Un autre point qui m'a à l'époque inspiré c'est la queue particulière des requins. Je pense toujours aujourd'hui que s'inspirer de ce que la nature  a fait de mieux après 420 millions d'années sera toujours préférable que toutes les cogitations numériques pour finalement se rapprocher des formes des requins. Donc le dessin de la queue s'inspire maladroitement de la queue de ces squales car la sous-dérive est ratée (trop épaisse).  Dernier point, j'ai toujours regretté de ne pas avoir mis une arrête dorsale sur un planeur, pour tenter de déceler un avantage quelconque en particulier en spirale à forte inclinaison. Oui je sais les squales n'ont pas d'aile et les ailes remplacent les nageoires. Mais pourquoi pas faire un essai en particulier sur les fuselages de type aiguille.

De l'idée aux actes...

Nous sommes donc en 1978 et l'ordre des choses est le suivant : passage devant la planche à dessin, puis réalisation des masters, puis des moules et pour finir réalisation des pièces stratifiées, des ailes etc. 

 

Ici l'Hortus sur la pente de Saint-Bauzille de Montmel, au même endroit où fut photographier l'Alpilles, premier poster offert par Modèle Magazine

 La queue de squale de l'Hortus avec sa sous-dérive dont la taille me posa problème  pour conserver un angle d'attaque suffisant lors du roulage précédant le décollage.

         

 

Mon premier planeur équipé d'un train pneumatique en 1979 et depuis j'utilise ce concept qui me satisfait pleinement depuis 40 ans...Ce plan est une photo déformée en particulier à droite. Je recherche le plan original.

 

 L'Hortus en vol sur la face nord de l'Aigoual non loin de l'observatoire

 A l'ombre les plaques de neige persistantes nous sommes en mai  

 L'Hortus n'a jamais volé sur le massif du même nom situé au nord du Pic St-Loup. La raison est simple : le massif est impraticable pour voler en planeur Rc aussi bien sur la face N-E et S-E. C'est pourquoi pour les premiers vols et pour les photos nous avions rejoint le massif de l'Aigoual.

 Photo d'une diapo datant de 1979 soit 41 ans plus tard...

Pour la petite histoire le 5 sur la dérive signifie 5eme planeur conçu par mes soins, le 3 étant l'Alpilles et le 4 l'Aigoual

 Détail de la dérive et sous dérive

 

Pente nord de l'Aigoual - 1979

L'Hortus aux Saisies lors des premiers stages de l'école de pilotage organisée par François Cahour