Le Gliderman de Louis....

  Page publiée le 16 avril 2009 et actualisée le 18 juillet 2009

E-mail de Louis du 18 juillet 2009

 Salut Gerard
 
Il a vole et c'est tout de suite le plaisir ! Il a une assise phénoménale en spirale et la chasse aux thermiques débute tout de suite avec cet outil.
En proie à un clavier anglais, je ne peux trop m'exprimer; à bientôt au retour des vacances !


Louis

 
 

Premier lancé pour le Gliderman ! Avec ses 42 g/dm² et 5 mètres d'envergure ce planeur va ratisser large les thermiques

La surface mouillée de la cellule est très réduite mais l'allure générale du planeur reste réaliste. Un bon compromis entre rêve, performance et réalisme

Elégant le Gliderman ! Un beau planeur vole toujours mieux

On devine que le Gliderman est fait pour le petit temps

L'important bras de levier a pour vertue première d'accroître la précision du volet de profondeur, donc le confort de pilotage.

Une décoration sobre mais suffisante : l'énergie et le temps de Louis s'est portée sur l'essentiel : la construction de A à Z en passant par le dessin du planeur. Une façon de pratiquer l'aéromodélisme qui épouse à 100% l'esprit qui anime le site des GPR. Merci Louis, merci à ton photographe et de beaux vols pour ton "Gliderman".  GR

 

E-mail du 8 juin 2009

Bonjour Gérard,
 
Voici des nouvelles du Gliderman. Bon là on va la faire en raccourci : la construction est bien avancée comme tu peux le voir ! D'un point de vue technologique, on est sur le même plan que le Reiher : les ailes ont un longeron en balsa/carbone, à l'identique de ce que j'ai fait pour le Reiher. Cette technique m'a permis de mouler d'une pièce un longeron intégrant des dièdres multiples. Si on considère l'inclinaison du premier trapèze de l'aile par rapport au plan de symétrie, on a une aile à quadruple dièdre ! L'aile pour le reste est en structure coffrée de balsa dur.
Cette technique de construction me permet d'avoir une reprise des efforts la plus continue possible tout au long de l'aile, tout en réduisant les moments d'inertie : il n'y a pas de renforts "pesants" mal placés dans l'aile. Et cela j'ai pu le vérifier avec le Reiher : il passe le tonneau avec un taux de roulis impressionant, tout en ayant des ailes qui ne "pèsent" pas aux grands angles, et donc n'ont pas tendance à faire déclencher le planeur, qui se révèle ainsi extrêmement "gentil".

Pour le fuselage, je l'ai fait en sandwich fibre/balsa/fibre, technique également décrite précédemment, et qui me donne entière satisfaction, tant sur le plan solidité que légèreté. Les deux derniers panneaux extérieurs d'ailes sont démontables... afin de pouvoir rentrer dans la voiture.
Aller maintenant je me remets au travail, car l'objectif est d'avoir la machine prête à voler pour début juilllet !

Louis

Pour gouverner le planeur : le gouvernail de direction et pour le stabiliser, le stabilisateur. Un organe qui mérite toute notre attention si nous voulons un planeur agréable à piloter et précis.

Pas moins de quatre dièdres sur l'aile ! Qualité espérée : un bon comportement en spirale favorisant l'autogestion du vol dans l'ascendance...

Ici on voit parfaitement les 4 panneaux de l'aile. Le dernier panneau est démontable.

 Une cellule confectionnée par un sandwich fibre/balsa/fibre

 

E-mail du 04 avril 2009 de Louis

Bonjour Gérard
 
Encore un autre !!!
Eh oui, le Puy-Loup ne me procurant qu'entière satisfaction, je me devais de lui donner un grand-frère .....
Cette fois-ci, l'allongement ..... s'allonge, et les performances devraient suivre le même chemin. On peut voir sur le plan 3 vues que c'est une aile à quadruple dièdre.... : un peu casse tête pour relier tout cela. Dans le même temps, pour un allongement et une taille plus importante, en vue de rester dans une enveloppe de poids acceptable tout en ayant une bonne rigidité, je me suis dit que la technique de construction du longeron du Reiher tombait à point nommé. En effet elle permet d'intégrer des formes de longerons complexes (multidièdre, progressives ou non) en procurant une remarquable rigidité pour un poids largement contenu.

Les grands bras de levier du Puy-Loup on été aménagés : j'en ai récupéré un peu à l'avant (quelques cm) que j'ai mis à l'arrière (autrement dit j'ai avancé l'aile) tout en allongeant la longueur totale.... pour que tout cela rentre dans la voiture. Et oui, la conception aéronautique doit parfois s'accomoder de contingences bassements terrestres.
 


Le bras de levier arrière obtenu est largement confortable, et devrait conférer une excellente statibilité à l'ensemble, comme c'est déjà le cas pour le Puy-Loup.
La machine devrait sortir à moins de 6 kilo, ce qui la classe toujours dans la catégorie des "lancé-mains", c'est à dire que l'on peut mettre en l'air d'une main quand le vent n'est pas trop fort, en s'élançant de quelques pas sans risquer une luxure ou une entorse. Comme le Puy-Loup, ce devrait être une machine trés à l'aise dans le petit temps (ce que je recherche), et donc pouvant voler pratiquement par toutes conditions, compte tenu de sa complexion.
 
L'aile est donc construite en structure, avec un longeron carbone balsa (comme le Reiher) et le fuselage en sandwich fibre-balsa-fibre comme le Puy-Loup et le Reiher également (signalons au passage que les premiers "plastiques" furent construits comme cela !!).
La construction est déjà bien avancée, et je t'enverrai bientôt des photos.
Dans l'immédiat, ci-joint le plan 3 vues qui est toujours un support de reflexion intéressant : enjoy it !!
 
Louis