l'ES56 "Nymph"

Page publiée le 06 janvier 2012 et actualisée le ...

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Bonjour Gérard,

Aujourd'hui c'est un petit planeur australien de 55/56 que je te présente; australien pas tant que cela car son concepteur n'est autre qu'Edmund Scheinder, le papa des Grunau-Baby entre autres. Ce petit planeur L'ES 56 Nymph ne faisait que 11,9m d'envergure, il possédait des flancs métalliques et en le réalisant au 1/6 on obtient un planeur compact de 2m d'envergure.
C'est Jean-Louis Coussot (Fly) en 2004 qui me poussa dans cette aventure en me remettant un plan issu d'un des livres de Martin Simons au format A4 et me demandant s'il était possible d'en tirer un plan encarté. Ce qui fut fait, il n'a pas été facile de faire rentrer l'ensemble du plan dans le format A1 de 580x 820 exploitable pour le plan encarté, il a fallu reporter la queue et les bouts de plans mais avec une photocopieuse, on peut rabouter tout ça. L'article en question est paru sur le FLY N° 124 de juillet 2005. C'était ma première semi-maquette "pur jus" parue dans la revue.
J'ai essayé de garder les parties entoilées de l'aile conformes au réel en coffrant toutefois la partie du bord de fuite à l'emplanture pour la rigidité de cette partie. Le fuselage est en 30/10ème pour la partie basse et médiane, en 15/10ème pour le dessus avec un doublement de la partie cabane en balsa 20/10 à fibres croisées. C'est costaud, un atterrissage au trou dans les vignes me le prouvera!
Les ailes sont classiquement construites avec deux semelles de longeron en pin coffrées par du balsa 15/10ème sur les deux faces pour la boite à clé et ensuite sur une face. Là aussi c'est du solide et l'ES 56 ne rechigne pas à la voltige tant que son profil E205 le permet. La corde au saumon a été légèrement augmentée pour éviter un comportement en vol genre savonnette.

Il n'y eu que quatre exemplaires de cette machine dont seulement trois qui volèrent, j'ai donc réalisé une "déco" imaginaire car les premiers étaient de couleur chocolat (pas bien beau), une photo sur j2mcl en représente un blanc et rouge codé DX sur la dérive, j'aime mieux ma déco imaginaire.
Pour le vol, l'Es 56 accroche bien les pompes dans de faibles conditions (premier vol au printemps 2005 à Lançon-de- Provence, ce fut  assez chaud avec bagarre pour ne pas poser au trou car très mal pavé) et dans un régime soutenu, il permet de se faire plaisir en voltigeant. Les Af relevés facilitent l'atterrissage.

Cette année 2011, il est ressorti du placard à planeur et m'a accompagné assez souvent à la pente de Millau. Sa présence en l'air est certaine avec son gros fuselage et sa bouille est sympathique.

      Le modèle grandeur

  • envergure:   11.9m
  • longueur:      5.92m
  • surface:      10.12m²
  • masse en ordre de vol:230kg
  • c/a:           23.8kg/m²
  • profil:     NACA63-618 (idem k6)

 

 

  la semi-maquette

  •  2020mm
  •  975mm
  •  33.33dm²
  • 1350g
  •  40.5g/dm²
  • Eppler 205

Centrage:   35% soit 75mm au b.a. à l'emplanture

 

 

Un petit planeur parfaitement adapté à être traité en semi-maquette sans être obligé de trop tricher.

Si vous pouvez gagner 200 g sur le devis de Didier ce serait parfait ! Balsa léger et peu de colle, de la Cyano partout où c'est possible et peu de mastic.

Pas facile c'est sûr, mais vous devez y arriver en particulier sur la cellule. GR

Les nervures sont enfilées sur un tube aluminium : Une solution peu habituelle mais qui a donné satisfaction à Didier. Mais rien ne vous empèche de mettre deux baguettes de spruce de 5x3mm à la place sur le premier tiers.

Un nez court, qui oblige à être très vigilent sur les matériaux et le collage de tout ce qui est situé en arrière du CG. Sinon les 200 g en moins souhaités se transforment en lest.

Présentation du Nymph dans FLY N° 124 de juillet 2005.

Le Didier de Millau-Aviation présentant son ES 56 en 2005. Mais pour les GPR Didier nous fera parvenir des photos en vol après sa convalence qu'on lui souhaite la plus courte possible. GR

Un planeur des années 50 bien conçu qui possède un dièdre correct car bien des planeurs de cette époque avaient un dièdre insuffisant.

Issu de ce livre d'Andrew Coates les planeurs conçus par Edmund Schneider en Australie juste après la Seconde Guerre mondiale. Ici le biplace Kookaburra dont on retrouve sur l'IS 56 une signature de la cabine. Clic sur l'image de droite pour la rendre lisible !

 

Quelques photos en vol prises avec un téléphone en attendant mieux