Solutions Dominique...

  Page publiée le 07 mars 2010 et actualisée le 12 mars 2014

Faire simple !

E-mail du 02 mars 2014 en provenance d'Auvergne

Bonjour Gérard,

A mon tour de te montrer la « transformation » de mon Fauconnet en version pylône électrique, que j’ai effectuée cet hiver.

N’ayant plus la possibilité de la lancer, j’ai trouvé cette solution qui me permet de toujours voler avec un vintage (voir 26 ans) que je possède. L’étroitesse du fuselage qui touche le sol, ne permet pas de la faire décoller sans le chariot qui le maintient très bien pour la prise de vitesse. Certes moins joli que le précédant Fauconnet E que tu as montré, mais encore plus « original » un A 60 avec un pylône…

Voila ma petite contribution en ce début d’année presque printanier chez nous.

Amitiés

Dominique

Vaut-il mieux un pylône fixe ou bien un planeur restant des mois sans voler ? Telle est la question à laquelle il faut répondre...

Pour Dominique voici sa réponse : Le pylône fixe !

Absence de remorqueur, désir d'autonomie, bref les raisons ne manquent pas pour songer à électrifier une maquette. Pour certains d'entre nous, il n'est pas acceptable de couper le nez pour loger un moteur. Alors la solution la voici ! Le pylône est monté à la demande selon les possibilités du moment.

Jugez par vous même de la traînée supplémentaire dans une telle configuration. Le moteur est suivi d'un réducteur permettant d'utiliser des hélices d'un meilleur rendement. Sincèrement ce pylône de couleur blanche ne dénature pas le planeur. Merci Domi !

Pylône fixe sur planeur moderne

Le DG 600 de Dominique sur la belle piste engazonnée de Pardines

Envergure 5.13 m de chez Pariteck, masse 9 kg,  Surface alaire : 95 dm².  Charge alaire : 94,74 g/dm²,
Profils HQ 3 de 12 à 10 %,   Pylône Shambeck EMA 1000 w

Petit drapeau sur la jambe : Pourquoi faire ? Et bien pour la retrouver dans l'herbe. Et en Auvergne elle ne manque pas !

E-mail du 7 mars 2010 en provenance d'Auvergne

 

Bonjour Gérard,

Pour agrémenter ton site, une petite "astuce" qui pourrait bien servir à  d'autres. Lors des premiers décollages j'avais remarqué que du fait du pylône  placé derrière le centre de gravité, il piquait du nez lors de la mise des gaz et jusqu'à temps que la vitesse lui permettait de prendre son assiette pour ensuite prendre sa vitesse et décoller.

En imaginant que cela se passe sur une piste en goudron, j'imagine le dessous du fuselage au bout de deux décollages, donc il fallait trouver une solution !

Il y a bien longtemps que j'ai pris la solution de Jean Poulou pour résoudre un problème : le mieux est de dormir et c'est efficace car un matin en me réveillant " Bingo" j'ai la solution à mon problème !

 

Je te la livre en photos : 15 g de rajouté et la solution fonctionne à merveille. J'ai pu l'essayer cet après midi sur le terrain de Pardines. En fait il suffit de rajouter une roue devant à la bonne hauteur pour que le fuselage soit avec l'incidence voulue, cette roue pour ne pas qu'elle pénalise le centrage, il faut qu'elle soit largable et le tour est joué.

Amitiés

Dominique

un lien pour la vidéo (toute petite) lors du décollage -


http://vdp63.free.fr/videos.html - vidéo 21

 

 

Dispositif de verrouillage de la jambe qui peut toutefois tourner sur elle même grace à la gorge fixé sur la cloison avant imobilisant l'accumulateur.

Système léger, discrêt mais attention elle doit larguer sans retard sinon la roue est perdue dans le champ voisin...

Commentaires des GPR....

 

  • Ce qui fait piquer le planeur lors du roulage c'est le bras de levier (moment piqueur) important qui existe entre l'axe du moteur au plan de l'hélice et le point d'appui de la roue. Si cette roue est freinée par la qualité du sol ou pire bloquée (par une cale) le planeur pivote autour de ce point d'appui.
  • Une fois que la roue perd le contact avec le sol, les choses changent subitement et devraient s'améliorer car fini ce point d'appui éloigné pour en retrouver un autre - plus haut - mais variable selon les planeurs : je veux parler du foyer général.
  • Ces deux cas de la phase motorisée du vol, doivent être bien compris et dissociés pour trouver les bons remèdes.
  • Lors du roulage ce qui est important c'est d'offrir à votre aile un angle d'attaque constant lui permettant d'acquérir rapidement la portance sans attendre la grande vitesse. Pour cela la roue placée sur l'avant interdisant toutes diminutions d'angle d'attaque est la bonne formule. Vous noterez au passage que l'on peut imaginer un petit train rentrant léger à l'avant pour cette fonction. Ou bien une roue semi-rétractable.
  • J'ai utilisé cette formule de roue largable sur mon DG 400 en utilisant de crochet de largage existant. Le défaut du système ne pas égarer la roue dans l'herbe.  

       GR

Le pliage de la jambe vers l'arrière est indispensable pour assurer l'auto-orientation de cette dernière. Gorge en haut pour assurer son maintien lors du roulage et sa liberté d'orientation