Pylône Martin-Thoma...

  Page publiée le 08 octobre 2009 et actualisée le 17 décembre 2009 

E-mail du 15 décembre 2009

 

Photo du séquenceur de Jean-Bernard Filleau "Elecmod" développé pour ce pylône avec moteur de relevage  à courant continu.
De nombreux paramètres sont accessibles et facilement programmables. JBF à parfaitement respecté le cahier des charges que nous avions traçé. Il est ainsi possible, avec le manche des gaz, de commander le bruschless aux différents régimes comme un moteur thermique (ce qui n'est pas le cas avec le contrôleur d'origine). La commande " tout ou rien" avec un switch 3 positions est comme sur le séquenceur fourni. Selon la programmation de l'émetteur, il est possible de basculer instantanément, du manche des gaz au switch 3 positions par l'intermédiaire d'un switch 2 positions.
Aujourd'hui, j'ai réalisé des essais avec l'installation complète dans le planeur comme pour un vol. Tout le fonctionnement est parfait et je peux dire que la puissance est au rendez-vous (derrière l'hélice il faisait très froid). Aucune vibration anormale quelque soit le régime moteur. Il ne manque plus que les essais en vol, mais là, je n'ai aucune inqiétude.                  
Photos de la première modification du pylône: une petite "potence" en stratifié de verre est fixée au moyen de 2 vis existantes. Les fils sont attachés par un collier plastique ce qui rend l'ensemble solidaire. Le concepteur du pylône préconise un support collé sur la partie supérieure du fuselage "attention dans le temps en cas de mauvais collage". Cette "potence" permet aux fils d'être parfaitement guidés en souplesse, sans effort. 
Dans le dessin que je vais fournir à Martin THOMA,  je suggére une modification pour plus de facilité dans l'installation et surtout une possibilité du réglage du calage du pylône en position "cabreur".
A+.
Gilles

site Martin-Thoma

 

Séquenceur étudié spécialement par "Elecmod" Toulouse

Ajout d'un support (récupération plaque circuit imprimé) pour le maintien et l'accompagnement  du faisceau de càbles durant le déplacement du pylône

 

E-mail de Gilles du 11 décembre 2009

Bonjour,
Quelques nouvelles du pylône d'origine allemande, « conception Dr.Martin THOMA ».
Tout d'abord je voulais l'installer dans un ASH 25 au 1/4. Le fuselage étant très étroit les difficultés de montage étaient pour moi une mission vouée à l'échec.
Changement de programme, je décide de modifier le DG400 qui a fait ses preuves en vol donc pas besoin de construire un ASH25.

La programmation que j’ai adoptée :

Décollage : le moteur est commandé par le manche de gaz comme sur un avion,  les AF sont basculés sur un switch ou sur un curseur, au choix de chacun. Le régime moteur est proportionnel à la position du manche comme avec un moteur thermique, ce qui n’est pas possible avec le séquenceur fourni avec le pylône. Même sur le manche de gaz la commande est tout ou rien.

Sur les photos, à l'emplanture, le trou que l'on voit  juste derrière la clef d'aile servait au passage d'un rond de carbone pour fixer l'ancien pylône, d'un démontage très facile et rapide. Les premiers vols doivent dater, je crois, de 1995.
Sur le DG400 j'ai positionné le pylône le plus proche possible du centre de gravité : lors du décollage le couple piqueur est déjà suffisamment important, inutile d'en rajouter. Dans cette position proche du CG, on peut oublier celui-ci car la masse du moteur, ne se déplacera que de quelques millimètres.

Le vol : un switch "2 positions" permet de basculer instantanément les AF sur le manche des gaz et dans ce cas la commande  moteur est basculée sur un switch 3 positions.

Pour ma part dès que le planeur a quitté le sol je bascule ce switch 2 positions pour un vol en planeur classique.

Le pylône est très astucieusement conçu. Je pense que mécaniquement il doit être fiable. Le premier gros reproche que je ferais, est la difficulté de montage dans un fuselage étroit.

Je prépare, à l'intention de Martin THOMA, un dessin avec suggestions de modifications afin de rendre ce montage plus aisé.

Le deuxième reproche qui à mes yeux est encore plus important concerne le séquenceur.

Le séquenceur que j’utilise sur le planeur avec le «  1er pylône GPR » est l’un des tous premiers de Jean-Bernard FILLEAU. Le fonctionnement est parfait.

J’ai repris contact avec JBF afin de définir un cahier des charges pour ce modèle de pylône. La sortie et la rentrée se fait au moyen d’un moteur à courant continu et non pas avec un servo  proportionnel.

La programmation est facile. Le problème pour moi vient de la commande par switch 3 positions.

    Position 1:   le pylône est rentré.

    Position 2:   « milieu » le pylône sort, le moteur se positionne prêt à démarrer.

    Position 3 :   le moteur démarre et monte en puissance en quelques secondes selon la programmation.

Il est prévu sur ce nouveau séquenceur un arrêt en cas de dysfonctionnement.

Je viens de recevoir le nouveau séquenceur de JBF. Je pense pouvoir donner plus de précisions dans quelques jours lorsque j’aurais modifié le câblage actuel afin que le pylône soit commandé par le séquenceur dénommé « SEQ-PYL-CC » Séquenceur-Pylône-Courant-Continu.

Ce fonctionnement est prévu afin d’éviter si possible que le planeur ne passe sur le nez du fait du couple piqueur engendré et tout cela est lié - bien sûr - à la nature de la piste de décollage. Je pense qu’il n’est pas faux d’appeler ce fonctionnement «  tout ou rien ». Si pour une raison quelconque durant le fonctionnement du moteur on souhaite l’arrêter et aussitôt redémarrer en urgence,  le cycle du séquenceur reprend par une montée en puissance progressive.

De par ma propre expérience, je pense qu’il est beaucoup plus sûr de fonctionner comme pour un avion motorisé.

Les émetteurs  programmables le permettent  plus ou moins facilement mais de façon fiable.


Je précise qu'en suivant scrupuleusement la notice de montage le fonctionnement de ce pylône est parfait mais non adapté à mes exigences de pilotage.
A bientôt

Gilles

 

Gilles s'est fait plaisir : Il vient de recevoir son pylône rétractable acheté chez Martin-Thoma.

Pour les lecteurs des GPR, je lui est demandé de nous le présenter afin que les personnes intéressées puissent le découvrir en détail.

Gilles a prévu de l'installer dans son DG 400 au 1/3, le même que celui des GPR. Cette présentation ne s'arrêtera donc pas là, c'est bien le début d'un chantier en attendant les essais en vol.

Donc patience ! Et Gilles est d'accord pour répondre à vos questions.

gilgohier@wanadoo.fr

GR

Site du constructeur

Ouverture de passage réduite : 11 cm x 7,6 cm
Ouverture et fermeture des trappes sans servos
Ensemble aérodynamique
Faible déplacement du CG
Adapté aux planeurs de 6 à 14 kg
Convient pour les planeurs à plus fort maître-couple comme les ASW 24/27/28
Plage de puissance de 800 à 1300 watts

Masse : 750 g

 

 

Le moteur en position prêt à démarrer.

Le bruschless avec les câbles passant à l'intérieur d'une des 2 "jambes". A l'intérieur de l'autre jambe passe la commande de basculement du bruschless. Jambes probablement en stratifié gelcoaté

Cartes électroniques, à savoir: le contrôleur, le séquenceur, le programmateur. Au total 5 micro switches afin d'assurer une sécurité maximum.

 

 Sortie moteur basculé verticalement. En dessous le petit moteur réducté et sa vis sans fin actionnant la sortie et la rentrée du pylône.

 

Pylône sorti, moteur en position pour son fonctionnement. Les extrémités des 2 rails s'emboîtent dans un couple CTP 4mm 5 plis collé à l'arrière dans le fuselage.

 

 Moteur arrêté, l'hélice se replie et le moteur bascule verticalement.

 

 Rentrée complète du pylône.

 A suivre ....