Test 4 du parachute de freinage.....

  Page publiée le 12 avril 2019 et actualisée le 15 avril 2019

 

Nouvelle vidéo publiée le 15 avril 2019

 

Des prévisions sympathiques pour l'est du département de l'Hérault et c'est assez fréquent.

 

Avec à l'ouest avec sorte de tramontane soutenue  et un mistral tout aussi vaillant à l'est dans la vallée du Rhône. Bref, de là à dire qu'ici à l'est de Montpellier nous sommes des privilégiés et bien je crois que l'on peut l'affirmer !  

Ci-contre la montée époustouflante dans LE thermique avec une pointe à 8.1m/s en traversant le cœur du thermique. Puis les AF sortis pour quitter la zone à -7.7m/s ! Bref la masse d'air était très instable ! Taux moyen de cette montée :  +2m/s ce qui est plus significatif.

Taux de chute mesuré avec le parachute seul vent de face 15km/h = -5m/s

  •  Durée totale du vol : 13mn 43" 
  • Conso Rx : 174+156 mA
  • Conso moteur Dr : 2178 mA
  • Conso moteur Ga : 1986 mA

 

Aussi depuis le matin je surveillais les indications de notre Pioupiou qui ne somnolait pas en regardant arriver le vent du secteur nord voire N-E plus exactement. J'avais donc des doutes pour l'après-midi et c'est vers 14 heures alors que je lézardais sur ma terrasse pour observer les jeunes feuilles du tilleul, j'ai compris que les choses allaient changer voyant le thermomètre monter pour atteindre les 23°C !

En Provence pour se protéger du vent les agriculteurs ont planté des haies de cyprès mais ici en Languedoc aucune précaution particulière : on laisse faire la nature. Et pour les amateurs de grand air que nous sommes, nous avons compris que les thermiques lorsqu'ils sont puissants et nombreux se comportent comme un immense rideau pouvant freiner le vent du gradient. Nous avons compris aussi que si la présence d'un thermique pouvait stopper le vent localement lorsque ce dernier se déplace (avec le vent), il faut s'attendre à l'arrivée d'une rafale.

Et bien à ce jeu du thermique et du vent, le SHK de votre dévoué serviteur va aller voir là-haut si les ascendances sont bien là

Contrairement à ce que montre cette image, le SHK m'a étonné car il a gardé le cap que je souhaitais : c'est à dire plein nord. J'ai compris que tout comme pour les êtres humains je ne le changerai pas. Il faut donc accepter de  le voir se comporter comme une véritable girouette avec ses deux grands stabs...

Passé ce moment critique où il est encore en contact avec le sol - subitement il devient un planeur - normal et agréable - à piloter

Tête dans le guidon si je puis dire, je suis à la recherche du switch de train qui doit être déverrouillé et cela sans toucher au voisin qui est le parachute de queue. Pas facile de nos jours de piloter un planeur : il faut dire que on l'a un peu cherché avec toutes ces fonctions qu'autrefois on réservait au domaine du rêve.

Aujourd'hui on ne rêve plus et le train est rentré ! Et je peux deviner - en plus - mon habitation.

Pendant ce temps les moteurs poussent et je les trouve plutôt serviables et sans histoire. A ce sujet j'ai compris que le travail à fournir pour faire monter là-haut ce bestiau était divisé par deux. Chaque moteur prend sa part de travail et de ce fait chacun des moteurs travaille paisiblement sous 20 V et 32A, soit un petit 640W chacun. Les problèmes de refroidissement et bien il n'y en a pas aussi bien pour les contrôleurs que pour les accus. Quant aux moteurs ils vivent sereinement au grand air. Bref cet ensemble de propulsion me donne à l'usage satisfaction.

Les nuages que l'on qualifie à tort de menaçants alors qu'ils nous apportent l'eau gratuitement ont disparu pour laisser place à un azur profondément bleu et si vous observez bien cette photo vous y découvrirez la lune ! Oui, sur le bout du nez !

Après de belles et puissantes montées dans les thermiques le temps est venu de sortir de son cocon le parachute. Cette fois-ci il a un peu tardé à s'ouvrir. Le pliage pas toujours académique en est probablement la cause. Va falloir adopté plus de rigueur...

Toujours seul sur le terrain, toutefois une brève visite : celle de Serge. Mais où sont-ils donc passés ?

Arrivé un peu haut pour ne pas venir percuter la caméra au sol, j'ai décidé de le laisser faire et je ne sortirai pas les AF. Et bien j'ai eu tort ! Sur cet axe le terrain est un peu court...

La Mobius avec son grand angle  éloigne le sujet et peut faire penser qu'il est très haut alors qu'il est à environ 4 mètres du sol.

Opération démontage assez rapide comparée à l'ASH 25 toutefois mon rêve serait d'avoir un hangar et d'y laisser mes planeurs montés comme à une époque - assez lointaine - à la Montagne Noire !