Le Zugvogel de Louis...

  Page publiée le 02 août 2008 et actualisée le 31 janvier 2009

Présentation

La voilure

La cellule

Le vol

 

La voilure :

1- La voilure est conçue de manière très classique : longeron avec semelles et âmes, et coffrage jusqu’au bord d’attaque formant caisson. Les nervures sont nombreuses, mais une fois entoilées au Diacov, assurent bien tout le spectacle par transparence. Pour les semelles de longeron, j’ai utilisé du pin d’Orégon, que ma déniché et taillé aux dimensions l’ami Hugo, de Liège : qu’il en soit remercié ! Les aérofreins ont été réalisés spécialement pour cette machine. J’ai utilisé, pour avoir des articulations sans jeu des paliers en résine-fibre moulés autour de corde à piano, comme pour le Reiher.
Particularité sur ce planeur : l’aile haute appele plusieurs solutions. J’ai choisi la plus légère à mon sens : celle qui consiste à ce que les 2 ailes s’aboutent l’une à l’autre directement, au dessus du fuselage. De la sorte, j’ai une clé flottante qui de surcroît est plus courte que si elle devait traverser le fuselage de part en part pour solidariser les 2 ailes. Je gagne en poids.

 

 

 

Les premières nervures à l'emplanture sont en okoumé 50/10ème. Après les nervures suivantes sont en sandwich CTP 10/10ème, balsa 30/10èmes,CTP 10/10èmes. Après je passe au balsa 40/10ème et je diminue ensuite l'épaisseur au fur et à mesure que je me rapproche du saumon.
 

Les semelles de longeron sont en pin d'orégon : quel parfum ce bois, rien qu'à le humer, cela fait voyager. Trés résistant mais pas léger : à dimensionner correctement, donc.

Le bord de fuite est en CTP 15/10ème "dopé" de chaque côté à l'uni-directionnel en carbone.

 
   

2 et 3 : la solution choisie (ailes s’aboutant l’une à l’autre) faisait que je devais avoir un petit capotage sur le dessus des ailes, afin d’avoir la continuité avec l’arête arrière du fuselage. J’ai réalisé ce capotage par moulage pour obtenir une meilleure jonction. Comme on le voit sur la photo

  3 - on n’y voit pas l’épaisseur d’un papier à cigarette !

  4-vision sur le fourreau de clé d’aile, moulé sur la clé et fixé aux nervures d‘aile. Plutôt que d’alourdir tout cela avec de la «choucroute garnie » , j’ai mis des petits carrés de tissus 50gr qui assureront une grand solidité

   5- on voit bien ici comme les ailes s’assemblent au dessus du fuselage

 

6-la commande d’aileron étant croisée - en vue d’un meilleur rendement mécanique - pour sortir à l’intrados, elle dépassait légèrement à l‘extrados. J’ai donc réalisé un moule de capotage, duquel j’ai tiré deux pièces de moulage en fibre.

  7-il s’agit de la plateforme sur laquelle viennent s’asseoir les ailes. J’y ai pratiqué deux orifices (un pour chaque aile) pour le passage des fils de servos. La proximité de prise de vue montre bien que le support des ailes est également une pièce de moulage.

7 -

8 -

9-

  10 -

  9-

  10-

  11-

  12-