l'hiver à Montpellier...

  Page publiée le 26 janvier 2013 et actualisée le 27 janvier 2013

 

Après-midi de vol ce samedi 26 janvier 2013 pour vérifier et tester la remise en état du moteur du remorqueur de Jacques. Donc pas d'invitation pour éviter les possibles déceptions et déplacements inutiles. Je me suis donc dévoué volontiers habitant à cinq minutes du terrain et pour rassurer mes amis, voici quelques photos pour leur apporter la preuve que tout s'est parfaitement passé. Le remorqueur a retrouvé la facilité de démarrage et ce n'est pas rien et en plus la "pêche" ou la "frite" comme vous voulez.

Météo idyllique pour une fin janvier, absence de vent, bien que du côté de Béziers les lenticulaires ponctuaient le ciel. Ici c'est un petit coin de paradis, car le vent que l'on nous annonce tous les jours généralement assez fort et bien, ici que nenni ! Surtout ne changez rien !

 La suite comme d'habitude en images...

GR

Et pour les images, à y être, autant embarquer le matériel qui contribue au centrage. La place ne manque pas.

Cap vers le Pic Saint-Loup, le remorqueur fait bien son travail et le JP derrière ne bronche pas, il attend que ça passe, car avec un fil dans le nez et être obligé de suivre l'avion ce n'est pas rigolo tous les jours...

Aussi une fois libre de ses mouvements il est allé, non pas au gré du vent car il n'y en avait pas,  mais visiter ce coin de la banlieue Est de Montpellier.

Une banlieue Est qui ne mérite pas son nom car sous les ailes du JP on peut apercevoir : le golf de Massane, un château et notre château à nous, celui du BAC.

Pour tout vous dire, une fois de plus j'ai fait une bêtise : l'appareil photo était en mode "tout auto" alors que c'est le mode "Sport " qui lui convient en vol. Tout cela parce que je l'avais utilisé pour photographier les moteurs du 25. Résultat des photos pas toujours nettes. Vous pouvez cliquez dessus pour vous en rendre compte. C'est promis je ne recommencerai plus !

Ici on aperçoit Vendargues, Baillargues et Castries. Peut-être cette photo va-t-elle s'agrandir si vous cliquez dessus ?

la célèbre nationale 113 qui part de Vintimille pour aller jusqu'à Bordeaux passe ici devant ces facades alignées. Une nationale complètement dénaturée, hachée par les feux, les ronds points, que sais-je encore et que nos élus n'ont pas su protéger, transformer, déplacer, pour l'adapter à notre époque. Ici pas compliqué pourtant - il suffisait de suivre la ligne de chemin de fer. Il faut dire que l'on ne peut passer son temps à se chamailler et trouver du temps pour travailler.

On la revoit ici poursuivant sa route vers Bordeaux et enjamber sa concurrente l'autoroute A9 pour aller se fondre dans Montpellier où là notre pôvre 113  a subit tous les outrages. Inconsciente cette 113, elle passait place de la Comédie au cœur de la ville. Et cela ce n'est plus permis ! Alors elle passe dessous...oui dessous la Comédie. Elle n'a jamais eu l'idée de tangenter la ville comme l'a fait l'A9.

Oublions si vous le voulez bien notre bien aimée 113, pour rejoindre nos chemins qui relient nos villages avec des habitants toujours plus nombreux d'années en années et des routes au calibre du Moyen Age. Sur ces petites voies certes pittoresques, bordées de robustes platanes, on est autorisé à se croiser quand même à 180 km/h...Oui, oui tous des kamikazes mais sans en être conscients ! Alors quand on tente de me parler se sécurité avec la cigarette sur le bord des lèvres, j'ai du mal à entrer dans le moule de notre curieuse époque.

Dans ces conditions le mieux est de s'échapper vers le haut, de voler - mais pas les câbles de cuivre de la SNCF - en surveillant si l'espace aérien est libre. Et il est désertique cet espace. Il faut reconnaître que les petits avions de tourisme se font rares car ils coûtent cher, trop cher et qu'il n'est pas possible pour eux de les réaliser en Dépron, mais ça viendra peut-être. Faut pas désespérer !

Autre solution si le Dépron vous déplait, les aéronefs en tissu : ça vole, c'est joli, la preuve !  mais sans trop de vent...

Y compris au BAC ce n'était pas la foule, quatre voitures et quelques dépronades pour pouvoir déproner et se détendre.

le JP au nez bleu, lui en profite pour faire son passage comme d'habitude et Jacques - les bras en l'air - pour marquer sa joie d'avoir retrouver un remorqueur docile. Votre serviteur - lui - jambes serrées pour rester poli, ne lâche pas les manches : ce n'est pas le moment !

Et voici pour conclure, nos deux inséparables compagnons de vol qui se suivent comme leur ombre et qui vont se retrouver sur cette terre Languedocienne pour le meilleur et parfois le pire.

C'est fini ! The End, si vous préférez. A bientôt - may be ! GR