Un Lunak autonome ...

Page créée le 29  octobre 2004 et actualisée le 15 novembre 2004            
Bonjour Gerard,

Il y a quelque mois, je me suis permis de te contacter concernant un pylône retractable. J'ai craqué et comme je ne pouvais plus attendre, j'ai changé mon fusil d'épaule et j'ai électrifié un autre planeur en lui coupant le nez.
Le Lunak fait 4.75 m et 11kg. Le Hacker B50XL 10 et un accu de 24 éléments de 3000 mAh l'envoie dans les airs. Voici une photo. D'autres sont en preparation mais le temps n'est pas fantastique du coté de Genève. Le vol est superbe et le décollage sans problème.

Didier

Et pour avoir une idée précise des possibilités d'une motorisation électrique sur GPR, une vidéo ! offerte par Didier (version "small" en attendant la "big")...

Merci Didier pour cette communication qui me donne l'occasion d'informer les collègues sur les travaux concernant le pylône rétractable des GPR. L'arrivée  prochaine d'un séquenceur dont les possibilités vont au-delà des besoins va relancer ce chantier qui commençait à s'éterniser, d'où ton impatience bien compréhensible. Pour faire simple l'idée retenue par les concepteurs du séquenceur est l'utilisation d'un simple switch à basculer autorisant la sortie ou la rentrée du pylône en gérant automatiquement toutes les sécurités et les délais. En effet en pratique pour l'avoir testé sur le DG 400, il est hasardeux d'en demander plus au pilote. Donc point n'est besoin de posséder une radio 12 voies. Tout cela demande à être testé sérieusement avant de lancer d'autres modélistes dans l'aventure. Vous aurez donc le choix entre deux "mécaniques" - la version "Toulousaine" car il s'agit d'un travail d'équipe et la version GPR pour faire simple mais qui est à l'origine de conception Gilles Gohier et là aussi un travail d'équipe. Il faut considérer cette situation comme un plus car il y a un choix. Cela permettra de comparer les avantages mais aussi les inévitables défauts de chacune des solutions. Un moyen efficace de se stimuler et propice à l'amélioration de nos pylônes. Mais je dois dire qu'en technique on finit toujours par trouver des solutions : le plus difficile sera de tomber les coûts. Comment ? en se regroupant. Les deux types de pylônes ont été découpé au jet d'eau dans la même société. Est-ce un hasard ? Je ne le pense pas ! mais c'est bien ainsi.

Ensuite dans un an il sera probablement judicieux de créer une rencontre de planeurs autonomes afin de faire le point sur la technique des ces dispositifs. Vers Toulouse ? Pourquoi pas !

Merci Didier, ton Lunak est beau et l'on devine à peine l'hélice. Mais tu nous dis pas comment tu l'envoies en l'air... Catapulte ? On voit bien que le Lunak n'est pas conçu pour recevoir un pylône car il faut compter sur une fenêtre de 50 cm de long. Toutefois ce contre-temps t'aura permis de te familiariser avec l'électrique sur grand planeur et ce n'est certainement pas du temps de perdu. Bons vols Didier avant l'arrivée de l'hiver.

A suivre... GR