Vols d'entrainement au BAC...

  Page publiée le 30 janvier 2013 et actualisée le 04 février 2013

 

 

 Balade en JP 15/36 à visionner sur grand écran en HD

 le vol de l'ASW 22 de Jacques

 

Les amis bonjour,

Deux jours de vols consécutifs au BAC et cela du matin jusqu'au soir les 29 et 30 janvier 2013. Quelle galère !

Et comme toujours pour vous relater ces deux belles journées quelques images.

Nous commencerons par la journée d'hier le 29 janvier...

 

GR

First flight en version 26 m de l'ASW 22 de Jacques soit 8.66m

Mais au petit matin ce fut aussi son premier décollage en solo avec l'aile réduite (25 m) : un grand moment !

Tout se passa fort bien mais le retour sur la planète nous réserva quelques surprises... Une piste un peu courte pour ces grands oiseaux !

Retour au point de départ avec le sourire, on sait qu'il décolle comme un grand, vole parfaitement et pour l'atterrissage ce n'est qu'une question de prise en main

Le petit K8b des GPR le revoici mais multiplié par 2. Une taille idéale pour se faire la main en remorquage mais aussi pour apprécier le vol à voile Rc                Clic pour agrandir en GF

Son constructeur c'est Patrick ( à gauche) qui ne le lâche pas des yeux

Christian lui, se régale à piloter nos petits planeurs alors qu'il y a - à peine 4 mois - il volait encore sur A319 comme CB.

Le K8b un planeur indémodable et attachant    Clic pour agrandir en GF

En voila un autre, du commerce, qui vole très bien après avoir corrigé quelques défauts. Paul l'a électrifié, c'est pourquoi il est sur ce chariot. Mais voilà, après un test de centrage...

c'est à dire une mise en léger piqué pour ensuite voir ce qui se passe et bien une aile s'est brisée. Le planeur est détruit et notre Paul va devoir construire une autre paire d'aile car il possède deux cellules. J'avais des doutes sur le 6 mètres et maintenant des certitudes sur le 3.5 m. Une réalisation irréprochable mais la conception des longerons à revoir complètement sur les deux modèles y compris le système de clé d'aile de type exotique. Vous voilà averti !

Mais bon la vie continue, et Jacques en grande forme va remorquer le Pilatus de Christian

Le voici déjà en l'air tiré par le 50 cc

Le revoici en Grand Format que vous pouvez agrandir

Ici le Salto de Pierre venu partagé avec nous cette belle journée

Jacques nous a présenté son 22 en version 26 mètres de fabrication maison avec la méthode des ailes plastiques à la "française". Jugez vous même de la flexibilité des ailes... Passé le moment d'étonnement, Jacques me demande de le mettre en l'air car lui est au remorquage. Je refuse car je souhaitais qu'il recalcule le nouveau centrage avec ces longues ailes. Pour Jacques le centrage est le même, pour moi, je me méfie des flèches sachant que le centrage ici devrait reculer. Il sera donc centré un peu avant dans cette "config".

Deux heures passent, et je sens que Jacques veut toujours le voir voler. Je refais le tour du planeur, je contrôle les ailerons (avec deux servos) pour ces ailes rallongées, puis je me botte les fesses sachant que je m'étais juré de ne plus m'exposer aux situations difficiles car s'il arrive un malheur, et ça arrive parfois, on se sent en partie responsable quoi qu'il arrive.

Le remorquage d'une telle machine est délicat : Jacques avait mis un cran de volet sur le 22 conjugué à la commande de largage. Une fois largué, les volets revenaient en lisse. Le vol ne fut pas très long en fin de journée, mais les spirales pour perdre de l'altitude en entrée de piste  n'en finissaient plus, traduisant un très faible taux de chute. De plus en spirale - avec le dièdre que vous pouvez apprécier ici, le 22 conserve son inclinaison, sa pente reste constante à tel point que j'ai retrouvé avec le 22 les sensations du 25 son grand frère. Faut-il rappeler qu'avec ces grands oiseaux, il faut réapprendre à piloter car ils sont très exigeants. Par exemple une finale "loupée" ne se rattrape pas. J'ai du le poser avec un petit vent de travers et bien malgré mon aile basse au vent, je suis sorti de l'axe que je m'étais fixé (la piste). Le touché s'est bien passé, après un palier de décélération qui amène le planeur à un contact naturel en oubliant l'arrondi. Dernier point : les volets sortis position landing, le planeur ne peut plus accélérer, ou si peu. Il ne faut donc ne pas craindre d'augmenter la pente pour acquérir une vitesse qui vous permettra de réaliser le palier de décélération. Si après avoir sorti les volets, votre pente reste constante, toutes les conditions sont alors réunies pour que le touché soit raté. Et ceci est valable aussi sur avion. A tord, vous estimerez que vous manquez d'efficacité à la profondeur. La solution accroître la pente pour ne pas voir le badin qui s'écroule et garder ainsi de la défense à la profondeur. A ce sujet la télémesure serait très utile dans cette phase de vol.

Après réflexion...

Concernant le remorquage d'un planeur tel que le 22 de très grand allongement et aux ailes très flexibles, donc possédant un dièdre important, il faut - après discussion avec Olivier sur le sujet, oublier la dérive qui est trop efficace. Se contenter de contrôler l'inclinaison aux ailerons et pour le lacet, la traction du câble fera le travail.

 Le voici au roulage, le vent venant de la droite...  (capture d'écran d'une vidéo) Il fait être très attentif au maintient de l'inclinaison sinon gare au cheval de bois et ses conséquences sur de telles ailes...

L'épreuve est terminée, moment de joie partagée, Jacques respire et peut enfin apprécier le fruit de son travail.  Bravo Jacques !

 

 le mercredi 30 janvier...

Absence de vent, ciel parsemé de Cirrus et des ascendances peu véloces : il fallait se contenter de petits zéros. La température clémente nous obligea à quitter le blouson du matin et pour certains ce fut le tee-shirt...

Bref, deux belles journées pour une fin janvier en Languedoc pour tenter de rattraper le retard pris ces deux derniers mois pour cause de mauvais temps.

Deux nouveaux amis narbonnais étaient venus se joindre à nous et ce fut un véritable plaisir d'apprécier leur passion pour le planeur.

A bientôt les amis !

GR

 Le Twin narbonnais de Claude envergure 5 m, 10 kg, pylône Graupner. Décollage aisé sur la piste du BAC parfaitement adaptée pour ce type de modèle.

Ce fut aussi le baptême du feu pour le Punch, aux mains de Cricri et de Jacques. Équipé d'un 15 cc, il s'acquitta parfaitement des mises en l'air du Pilatus et du K8b en 4m de Patrick.

Voici le Pilatus au décollage (capture d'écran d'une vidéo)

Jean-Luc était venu avec son ASW 24 en attendant la sortie de son prochain planeur l'ASW 28-18, un joli bijou en perspective ...

Claude est très satisfait de ce pylône Graupner car selon lui, il est très simple, il n'y a qu'un seul switch et pas besoin de séquenceur

Le voici lors d'une remise de gaz en passage

Votre serviteur avait sorti son JP car ce planeur ultra simple est toujours opérationnel

Et Jacques s'est fait une cure de remorquage assez dense.

Nous voici  au cap 160  : l'Etang de l'Or puis la mer sur l'horizon

Admirez les beaux Cirrus qui pourraient annoncer une dégradation. Le remorqueur à droite vient de quitter le JP

 Clic pour agrandir en GF

 Vent arrière et toujours l'ombre devant, le JP 15  a la piste main gauche. La deuxième journée s'achève gentiment. Mode photo de la GoPro.

A la prochaine ! GR