Derniers vols de l'année 2006....

  Page publiée le 22 décembre 2006 et actualisée le 30 décembre 2006

 

Peut-être les dernières photos de l'année... Et bien non !    

Aujourd'hui 29 décembre 2006 nuages côtiers peu actifs en Languedoc, ascendances faibles mais nombreuses, turbulences absentes, bref encore une séance de vols sympathiques en attendant la nouvelle année. Si vous aussi vous avez eu la bonne idée de prendre quelques clichés pour immortaliser ces moments particuliers les GPR se feront un plaisir de les publier dans cette rubrique. D'avance merci !

Spirale paisible du SB10 sous le nuage côtier en guise de cumulus de printemps ...        Photo GR

Et toute cette lente et belle ascension pour un rendez-vous gallant avec la lune...      Photo JB

Puis vient le moment du retour sur Terre : le rêve s'achève, l'année aussi, une de plus... GR     Photo JB

Jef, un fanatique de tout ce qui plane et vole en silence, ne rêvait pas mais s'entraînait à la voltige avec son nouvel avion : le EDGE. "Un vrai régal à piloter" m'a-t-il confié. Oui, à voir son sourire, je veux bien le croire !   Photo GR

Cette photo prise le 30 décembre 2006 par votre serviteur sur le terrain de Baillargues (Hérault) pour rappeler la nouvelle règlementation concernant les gros modèles :

Soit deux catégories ...

Catégorie A : masse maximale 25kg, cylindrée max. : 160cc ou 15kw.

Catégorie B : les modèles au-dessus. Ce doit être le cas de ce liner en finale...

 Consulter le site de la Fédé : http://www.ffam.asso.fr

 

Très beau temps aujourd'hui 26 décembre 2006 : vent faible secteur nord-est et quelques thermiques pour agrémenter la séance de vol.

Passage train rentré en vent arrière ...                              Photo LH

...suivi d'une ressource pour gagner quelques dizaines de mètres afin de réaliser un 180° en sécurité pour...                Photo JFM

... ensuite s'aligner, sortir les aéro-freins et se poser.  C'était aujourd'hui - quelque part - dans le sud de la France !          Photo JFM

 

Rapport d'étonnement :

Le télé-pilotage !

La  radiocommande c'est l'incroyable cheminement d'informations d'origine visuelles qui transitent ensuite par notre cerveau pour être transformées en mouvements par nos doigts lorsque l'on manipule les manches de l'émetteur. Ce dernier se charge de transformer et propager toutes ces informations mécaniques dans l'espace et dans toutes les directions - sans savoir qui les utilisera. Mais plus étonnant encore, là-haut -dans le planeur concerné, une électronique sait parfaitement trier et classer ces signaux venus de toutes parts pour ensuite ordonner des déplacements parfaitement proportionnels à de très petits moteurs électriques qui actionneront les gouvernes sollicitées comme si nous étions à bord du planeur... Une technique parfaitement maîtrisée aujourd'hui qui exige toutefois l'apprentissage du pilotage et une bonne vue.

Pour la majorité d'entre nous, toute cette chaîne de transmission n'a rien d'étonnante et encore moins de spectaculaire. Et bien je l'avoue humblement ce qui m'étonnera toujours - c'est cette accoutumance rapide à l'exploit technologique, pour ne pas dire indifférence et ce manque d'étonnement !

GR

Mais aussi pratiquez la gym oculaire pour améliorer votre vue :

 Et si vous  regarder trop longtemps l'écran du PC ...               

 

Autre séance de vols le 23 décembre 2006...

Vent nul, soleil voilé, 1032 hp, thermiques absents comme les turbulences.  Des vols pour le plaisir de voler !

Aujourd'hui Olivier teste le nouveau vilebrequin du ST 32cc. Un problème que tente de régler la société car ces ruptures inopinées rendent le moteur dangereux. Une trentaine de remorqués effectués sans ennuis mais cela ne suffit pas pour être affirmatif. La lumière d'admission a été réduite et des arrondis remplacent les angles vifs. A suivre !  Photo GR

Le DG 202 de Jacques vole mieux après réparation et surtout il était ravi de nous montrer un joli mannequin acheté pour 10 euros à l'échelle du planeur. Très belle "pépette" en effet car j'ai été séduit par son sourire...  Photo GR

C'est parti le DG se laisse tirer gentiment : la masse d'air est hyper stable       Photo GR

Après quelques ronds dans l'air pour trouver une éventuelle ascendance et bien - rien de rien ! Et tout s'achève par un atterrissage en douceur...      Photo GR

Et pour les planeurs dépourvus de roue il est préférable de les accompagner : ici Frédo en plein effort ! Vous remarquerez la perche verticale du vario de Ludo.     Photo GR

Pendant ce temps là le SB10 de votre serviteur - parfaitement trimé, vole tout seul comme un grand me permettant de le photographier tranquillement. Mais avant tout ce vol n'est pas sans me rappeler les joies du vol libre comme cela se passait il y a cinquante ans... déjà !              Photo GR

Cette manie qu'ils ont tous de regarder toujours en l'air comme si ils avaient peur que le ciel leur tombe sur la tête...          Photo GR

Ce fut aussi une journée de test du vario à énergie totale étudié par Frédo. D'une précision extrême ce vario ignore les effets de manche. Ici on voit la perche coudée à 20° pile !      Photo GR

Le planeur de Frédo parti à la recherche des ascendances... On peut régler selon le temps la sensibilité du vario et dans une deuxième version plus élaborée avec alti et vitesse, après extraction des données, il sera capable de tracer la polaire vraie des vitesses... Fabuleux ? Oui,  je crois !     Photo GR

 

Quelques images apaisantes prises aujourd'hui 22 décembre 2006 pour achever l'année 2006 en douceur...

Ce fut une séance de vol paisible : un remorqueur et un planeur. Température de l'air 6°C, vent nord faible de 9km/h, pression 1031 Hp et quelques cirrus voilant partiellement le ciel. Pas très chaud donc mais un air non turbulent parfait pour se détendre aux commandes du SB10.

Aéro-freins sortis, train sorti et vitesse stabilisée, le SB10 sera posé dans quelques secondes. Oui, rien de très spectaculaire et de difficile à réaliser. Juste un peu d'attention pour apprécier le plané de ces grands planeurs toujours dociles et obéissant lorsqu'on leur parle avec douceur...    Photo JB

Mais avant de planer et rêver, le pilote remorqueur et son avion seront sollicités. Il convient lors du remorquage d'être particulièrement attentif à la position relative du planeur. En effet dans la majorité des cas c'est le planeur qui perturbe l'avion. L'anomalie la plus fréquente : le planeur trop bas, le câble appuie sur le stabilisateur et l'avion se cabre perdant de ce fait toute sa manœuvrabilité. Cela se traduit généralement par un changement de cap de l'avion non maîtrisé. Une seule consigne : Larguer sans attendre et surtout ne pas tenter de corriger la situation.     Photo GR

En approche les aéro-freins sont sortis et on évite de les "bidouiller" pour ne pas compliquer le contrôle de la pente. Cette trajectoire si elle est rectiligne et non ondulante doit vous conduire au point choisi sur la piste. On sera attentif à la vitesse qui devra décroître jusqu'à l'arrondi. Pour cela on doit solliciter la profondeur à cabrer de valeurs infimes pour qu'en aucun cas la trajectoire initiale ne change. Le planeur doit continuer sa descente tout en sollicitant à cabrer la profondeur pour l'amener en douceur au contact avec le sol. C'est un vrai plaisir de poser ces grands planeurs et de les voir rouler ailes parfaitement horizontales jusqu'à l'immobilisation totale.    Photo JB

En vol, le pilotage sera grandement facilité si le planeur est bien centré. Cela se traduit par une gouverne de profondeur faiblement sollicitée et cependant efficace. La spirale sera rapidement stabilisée et de plus le planeur parviendra à s'auto-centrer presque tout seul y compris lorsque le vent est soutenu.     Photo JB

 En particulier avec les grands allongements, il convient de bien conjuguer les gouvernes.  Pour débuter une spirale dans un thermique, choisir une inclinaison appropriée donnant le rayon de virage souhaité. Ensuite on agit sur les autres gouvernes pour réduire la pente donc la vitesse (pour mieux monter), on braque également le gouvernail de direction pour éviter de glisser et rester en vol parfaitement symétrique donc traînant moins. Il arrive - sur grand allongement, de devoir croiser les commandes, c'est à dire maintenir le braquage du gouvernail de direction et incliner les ailerons en sens inverse pour garder une inclinaison constante. Pas de panique, cela se gère très bien. Lorsque l'on débute on constate que le dosage de la direction est souvent insuffisant. Ce point est très visible sur les planeurs à faible dièdre et le vol de ce fait est disgracieux.    Photo JB

Dièdre imposant dû à son grand âge... et des winglets qui ont amélioré le vol à basse vitesse.

Joyeux Noël à toutes et à tous et songez à faciliter l'atterrissage du père Noël dans le foyer de votre cheminée : les planeurs sont des objets fragiles et encombrants...   Photo JB