Page créée le 25 juin 2004 et actualisée le 12 avril 2005
E-mail du 11 avril 2005
Bonjour,
En tant que St Martialais je me devais de vous écrire par rapport
l'article que vous avez publié sur votre site. Merci pour la
Pub !
Je vous assure que chaque fois que je vois passer un planeur sur ma
tête c'est un moment sympa. Le mas familial où j'ai habité pendant mon
enfance et où je passe pas mal de mes week-end est celui de Fougairolles. Vu du ciel, il est sur la chaîne de montagnes qui part du Mont
Liron et qui descend plein sud vers le grand ubac, puis la montagne de la
Fage. Début juillet j'étais au Col avec ma camionnette pour charger du gravier
et qu'est-ce que j'aperçois ? Deux planeurs au-dessus du mont Liron
qui tournoyaient pour chercher des "thermiques". Je peux vous dire que vu du
sol c'était un beau spectacle et ensuite l'un d'eux est reparti vers le
Pic Saint Loup en passant à notre verticale à environ cinquante mètres. "SUPER !! "
a
crié ma fille. Pendant un bon moment nous avons rêvé la tête en
l'air...
Pour finir je suis tout a fait d'accord avec les commentaires de la dernière photo du col de l'Asclié ( panneau de l'ONF ), car à St MARTIAL bien qu'étant du pays, si tu n'es pas chasseurs ces montagnes magiques te sont interdites.
Bon Vol à vous
Bruno
Commentaires des GPR :
Un courrier qui fait plaisir (et ce n'est pas le premier concernant St Martial) car il me conforte dans l'idée de ne pas s'enfermer dans une spécialité - bien que passionnante, qui pourrait - à terme, manquer d'oxygène, donc de forces. En effet quelle que soit l'activité humaine, il n'est pas bon de s'isoler du reste du monde en se spécialisant à outrance pour ensuite avancer - tel un spéologue, tête baissée dans une galerie sombre et sans issue. Il est nécessaire et vital d'aller s'aérer régulièrement en traitant des sujets offerts par la vie de tous les jours. Les contacts que procurent notre passion sont rares et pour les vélivoles sous les nuages c'est pire ! Négliger cet aspect de notre activité serait se marginaliser inexorablement. Je continuerai donc de vous entretenir de sujets débordant largement du cadre de l'aéromodélisme, mais sans le perdre de vue, rassurez-vous ! Lundi 11 avril 2005, 395 visites sur le site des GPR : une lente mais sûre progression de semaines en semaines. Merci pour votre confiance mais surtout pour votre contribution. Et merci à ce monsieur St Martialais pour nous avoir conter l'émotion ressentie par sa fille : "Super ! " Emotion partagée par les GPR. GR
Balade du 25 juin 2004 en Cévennes
Au nord de Montpellier la ville de Ganges, puis toujours plus au nord Sumène et au même cap, le Col de l'Asclier. Inévitablement vous allez passer au pied du village de St Martial. Une route sinueuse mais on ne s'ennuie pas car le paysage se renouvelle sans cesse. Ici vous êtes au cœur de la capitale de l'oignons doux des Cévennes à Saint Martial !
AOC Oignons des Cévennes - Arrêté du 9 janvier 2004 pris en application du décret n° 2003-983 du 14 octobre 2003 relatif à l'agrément des oignons d'appellation d'origine contrôlée en ce qui concerne l'appellation d'origine contrôlée
« Oignon doux des Cévennes »
Saint Martial jumelé avec nos amis suisses : Qui pourrait nous indiquer où est situé Cheyres ? (Petit test pour mesurer la curiosité des internautes suisses...)
On y vient également s'exprimer en hiver pour la fête de la Saint Blaise avec hautbois et tambours, mais pas de trompette.
Un lien pour les fins gourmets...cliquez sur l'image de droite !
Blinis de chataîgnes au foie gras et confit d'oignons des Cévennes, jus de canard à la réglisse ...
Les terrasses où se cultive le célèbre oignons doux des Cévennes. Le moindre m² horizontal créé par l'homme (car ici rien n'est plat) est exploité. On peut comprendre dans ces conditions la rareté du produit donc son prix.
Après Saint Martial - sur votre gauche en montant vers le col de l'Asclier, on surplombe de petits villages nichés au fond des vallées comme ici Valbonne. Est-il utile de vous dire que le silence qui règne en ces lieux est assourdissant...? Cette région ensoleillée et verdoyante des Cévennes offre de nombreux gîtes pour venir se reposer. Quant à y vivre - c'est une autre affaire, car au-delà du rêve la réalité est tout autre.
Vue du sommet du col de l'Asclier vers le sud-ouest direction Notre Dame de Rouvière
De la forêt de châtaigniers à perte de vue... ce qui faisait dire à un responsable écologiste local : "les Cévennes sont sinistrées par les arbres". Allez comprendre lorsque les mêmes personnages voudraient interdire l'abatage de la forêt Amazonienne...
Voila un panneau qui m'exaspère ! Et malheureusement qui prolifère en France. Seuls quelques privilégiés ont le droit de s'épanouir sur ces beaux chemins forestiers. Probablement une des conséquences de la pratique du 4x4 car ces engins dégradent les chemins et le reste...
Finie la possibilité d'aller voler au Col de l'Asclier en planeur ... Certaines personnes s'approprient la forêt avec l'excellent prétexte de la protéger. Ils oublient que la vie moderne exige de venir s'oxygéner occasionnellement.
A suivre...
