Rencontre GPR au BAC...

 Page créée le 23 avril 2007 et actualisée le 24 avril 2007     Video du décollage du Salto !                    

 

Première rencontre planeur de l'année pour le BAC de Baillargues (Hérault) le 22 avril 2007

Météo idéale, faible brise de mer et thermiques nombreux et généreux le matin.  Photos GR

 

 

 

 On débute ce reportage par les photos du planeur de Gérald : son très beau Racek Möwe. Gérald et Suzanne sont des amis de longue date, si je me permet de commenter le crash c'est pour éviter que cela ne se reproduise car rien n'est plus attristant pour un organisateur de voir des appareils détruits. Il est préférable donc d'étudier le crash sereinement pour qu'il serve à tous comme un "retour d'expérience".    

 

Tracté par un puissant remorqueur de 70 cc, pilote remorqueur et pilote planeur éloignés l'un de l'autre (Première erreur lorsqu'il s'agit d'un premier vol en remorquage)

Puissance du remorqueur non compatible avec ce type de planeur au vol lent (Deuxième erreur )

Survitesse non corrigée par absence de communication et importantes oscillations sur l'axe de tangage dues à la survitesse (Troisième erreur : il fallait larguer sans perdre 1/10 de seconde). J'ai interrogé le pilote remorqueur qui avait été gêné par un autre remorqueur en point fixe à proximité de lui qui l' empêchait d'entendre son moteur. Et tous ces événements se déroulent dans un laps de temps très court.

Pour éviter que cela ne se reproduise :

Lors des rencontres de planeurs remorquage il est risqué de vouloir remorquer tout le monde (grands et petits planeurs). Cela part généralement d'un bon sentiment : "Ne vouloir exclure personne" dans les faits c'est une option irréaliste et dangereuse pour les débutants. C'est pour une de ces raisons que j'ai créé un site spécifique dédié aux grands planeurs car on ne traite pas un GPR comme une mousse ou une belle maquette en structure. Les masses et les vitesses sont très différentes. Je sais que les pilotes expérimentés avions et planeurs sont capables de gérer ce type d'écart mais un pilote moyennement entraîné ne pourra s'en sortir. Donc lorsque l'on propose une rencontre planeur il est préférable d'annoncer clairement la couleur pour éviter les malentendus. Ne pas mélanger aussi remorquage et treuil car là aussi on apporte la preuve d'un manque d'expérience en la matière.

Larguer rapidement...

L'inter idéal  : sans discussion en bout de manche pour le planeur comme pour le remorqueur.

Autre possibilité sur les AF de type classique (S-H), à la condition une fois de plus que la course nécessaire au servo de largage soit très courte (2mm max) pour que le largage s'opère dés la première sollicitation. Pendant des années mon SB10 larguait de cette façon. Nul besoin de lâcher un manche pour larguer ou d'avoir un doigt tendu vers je ne sais quel inter... C'est très confortable !

Exclure tous les switches de largage qui seraient mélangés à une forêt d'inters une spécialité des émetteurs à la japonaise que je regrette personnellement. En effet il n'est pas question dans la phase remorquage de quitter des yeux son planeur et regarder l'émetteur. Il faut donc faciliter sans risque de confusion cette opération.

Durant le remorquage : Un remorqueur a un moteur qui peut : soit trop tracter ou bien tomber en panne et ceci à tout moment. En être conscient est déjà important.

Pouvoir se parler c'est déjà corriger durant le vol d'inévitables problèmes avant qu'ils ne se dégradent trop. Exemple "Monte" "rend la main" etc. puis surtout haut et fort: "largué merci Claude ".

Il ne faut jamais hésiter à larguer lorsque une difficulté ou bien un doute survient à l'avion remorqueur ( moteur qui cafouille).

Il ne faut jamais hésiter à larguer  lorsque le planeur est mal positionné : Trop bas, trop haut, trajectoire mal maîtrisée, etc.  Plus on attend et plus cela se dégrade et c'est toujours très rapide ! Toujours !

Mauvaise visi : larguer sans attendre car là aussi il y a d'importants risques. Lorsque l'on est pas un expert il est préférable de ne pas dépasser 200 m. d'altitude et ne pas faire de verticale.

Pour les planeurs légers le pilote planeur devrait fournir lui-même la boucle nylon d'accrochage capable de fonctionner comme fusible. En effet dans une rencontre de GPR le fusible pour un planeur de 12 kg ne sera pas le même que celui d'un planeur de 2 kg.

Autre solution : Dédier un remorqueur (15 à 25 cc) aux planeurs de moins de 5kg et de faible charge alaire avec le bon fusible.

Bref on voit que nous les planeuristes on a encore beaucoup d'efforts à faire pour améliorer la sécurité. Mais rien n'est insurmontable.

Gérald on a le devoir de positiver ! comme toi j'ai cassé aussi un planeur: mon DG 400. C'est triste mais on en meurt pas. Je sais que tu es capable de le réparer et qu'il revolera car tu l'as construit. Un avantage réservé à notre génération et que nous tentons désespérément de partager avec les plus jeunes. Moi aussi j'aurai du rester à tes cotés, mais je me suis dis "Après mon crash, je vais lui communiquer ma malchance". Mauvaise décision probablement ... Pas facile notre loisir de modéliste ! A bientôt sur les pentes.  Gérard

Un neutre qui dérive anormalement sur la profondeur, corrigé durant le vol à l'aide du trim puis plus tard plus rien ! Liaison PCM. Et c'est la spirale engagée jusqu'au sol. Après tests c'est bien l'émetteur qui est en cause. Une FC 28 qui jusqu'à maintenant ne m'avait pas causé de soucis. Une altération des composants due au temps qui passe. Révisée il y a trois ans elle a 16 ans d'utilisation...  Mais lui aussi revolera ! Son premier vol le 20 mai 1991, il y a 16 ans déjà...

Parvenu à un certain age il est grand temps d'imaginer des solutions pour éviter de faire subir à notre colonne vertébrale vieillissante des efforts nuisibles et douloureux.

Disposer sous une seule aile d'une roulette rapidement montée permet de tracter à l'aide d'un cable de 2m son planeur en toute sérénité. C'est même un plaisir d'enfant ! (alourdir la roulette pour que l'aile prenne toujours appui de ce coté...)

Pour cela afin de libérer la piste après l'atterrissage cette fameuse roulette sera en attente dans le dos de son pilote. Et si on vous demande " Comment ça va ?" vous pourrez répondre : "Comme sur des roulettes !"

Revenons à nos grands oiseaux qui n'ont pas eu les ailes brisées : Ici l'Eta de Jeannot électrifié mais que l'on a remorqué. Des ailes toujours aussi surprenantes et un vol d'une grande douceur...

Comme son grand frère un dièdre paraissant excessif et pourtant l'homogénéité des gouvernes est toujours là

 Sous cet angle le dièdre est moins important mais il doit être proche de 6° par aile

Et toujours un  K6e : Ici celui de David fuselage Rosenthal envergure 3m80 masse 5kg...

 

Pour une fois Jacques ( à droite) ne remorquait pas. On peut pratiquer le remorquage intensément sans exclure la pratique du planeur : c'est même préférable ! Quant au jeune homme au chapeau impossible de l'écarter d'un champ d'objectif : avec un tel maître-couple ...

Il y avait plusieurs Pilatus B4 dont celui de notre canadien local Pierre. Un planeur parfait et très polyvalent.

 

Inutile de les présenter : ils adorent planer ensemble sur tous les terrains du sud. Le Thierry avec son immense 22 et le plus jeune David avec son ASK 13 de 2 m²...

Si à coté on plaisante, ici Olivier ne plaisante pas : il remorque ! Impossible de se déconcentrer pendant un remorquage. Merci Olivier pour tes nombreux remorquages sans histoires.

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Le Thierry porte sa croix..  son 22 !

Quant à Mireille d'Avignon elle porte un beau chapeau de paille qui lui va bien ! Une joie de la retrouver toujours souriante et enthousiaste !

 22 v'la Thierry !

et ici le K 13  : une belle bête au fuselage Rosenthal : Echelle 1/3 masse 12 kg et 2 m² de plumes en structure... De quoi voir venir les thermiques et les enrouler gentiment...

Un Salto à réaction qui réagit énergiquement aux sollicitations de son pilote

 Une petite vérue sur le dos qui ne dénature pas sa silhouette

Thierry qui tripotte toutes sortes d'engins volants outre les planeurs, donne un coup de main à Jeannot. Au Luc les jets on connait !

Un bruit, non plutôt un son que l'on adopte sans difficulté malgré les 160.000 T/mn de la turbine...

Un empennage en V tout comme le Sylphe évitant de brûler l'empennage...

Ce qui frappe lorsque l'on approche pour la première fois du Salto c'est la petitesse de l'organe de propulsion...Et quelle puissance à la sortie !

Pour les amateurs de vidéo le décollage du Salto ( fichier AVI de 3,2 Mo ) en cliquant sur la photo ci-dessus !

Et c'est l'instant qui précède l'arrondi. Les 2/3 de la piste de 190 m seront parcourus. De beaux vols et une belle maîtrise de l'appareil. Bravo Jeannot ce fut un grand moment !

A gauche Vincent notre spécialiste Catia qui a modélisé le Salto et Jeannot le constructeur et pilote d'essais.

Un beau travail de collaboration qui a pour origine le site des GPR (faut quand même le rappeler !) Pour plus d'infos Jeannot a pris la peine de rédiger un papier. Mais avant de le lire allez vous chercher une bière bien fraîche

Un exemple du travail de Vincent réalisé sur la cellule du Salto... Un karman particulièrement ardu !

Pas moins de dix remorqueurs musclés et fiables

Ici le SB 10 de Luc Cazals  au remorquage... Envergure 7 mètres

Un bel oiseau !

Environ 25 pilotes planeurs venus de toute la côte c'est à dire de Perpignan à Toulon en passant par Avignon et Martigues !

Merci à toutes et à tous pour cette belle journée d'aéromodélisme. GR

 

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