Première
rencontre planeur de l'année pour le BAC de Baillargues (Hérault)
le 22 avril
2007
Météo
idéale, faible brise de mer et thermiques nombreux et généreux le
matin. Photos
GR
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On
débute ce reportage par les photos du planeur de Gérald : son
très beau Racek Möwe. Gérald et Suzanne sont des amis de longue
date, si je me permet de commenter le crash c'est pour éviter que
cela ne se reproduise car rien n'est plus attristant pour un organisateur
de voir des appareils détruits. Il est préférable donc d'étudier
le crash sereinement pour qu'il serve à tous comme un "retour
d'expérience".
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Tracté
par un puissant remorqueur de 70 cc, pilote remorqueur et pilote
planeur éloignés l'un de l'autre (Première erreur lorsqu'il s'agit
d'un premier vol en remorquage)
Puissance
du remorqueur non compatible avec ce type de planeur au vol lent
(Deuxième erreur )
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Survitesse
non corrigée par absence de communication et importantes oscillations
sur l'axe de tangage dues à la survitesse (Troisième erreur : il
fallait larguer sans perdre 1/10 de seconde). J'ai interrogé le
pilote remorqueur qui avait été gêné par un autre remorqueur en
point fixe à proximité de lui qui l' empêchait d'entendre son moteur.
Et tous ces événements se déroulent dans un laps de temps très court.
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Pour
éviter que cela ne se reproduise :
Lors
des rencontres de planeurs remorquage il est risqué de vouloir remorquer
tout le monde (grands et petits planeurs). Cela part généralement
d'un bon sentiment : "Ne vouloir exclure personne" dans
les faits c'est une option irréaliste et dangereuse pour les débutants.
C'est pour une de ces raisons que j'ai créé un site spécifique dédié
aux grands planeurs car on ne traite pas un GPR comme une mousse
ou une belle maquette en structure. Les masses et les vitesses sont
très différentes. Je sais que les pilotes expérimentés avions et
planeurs sont capables de gérer ce type d'écart mais un pilote moyennement
entraîné ne pourra s'en sortir. Donc lorsque l'on propose une rencontre
planeur il est préférable d'annoncer clairement la couleur pour
éviter les malentendus. Ne pas mélanger aussi remorquage et treuil
car là aussi on apporte la preuve d'un manque d'expérience en la
matière.
Larguer
rapidement...
L'inter
idéal : sans discussion en bout de manche pour le planeur
comme pour le remorqueur.
Autre
possibilité sur les AF de type classique (S-H), à la condition
une fois de plus que la course nécessaire au servo de largage soit
très courte (2mm max) pour que le largage s'opère dés la première
sollicitation. Pendant des années mon SB10 larguait de cette façon.
Nul besoin de lâcher un manche pour larguer ou d'avoir un doigt
tendu vers je ne sais quel inter... C'est très confortable !
Exclure
tous les switches de largage qui seraient mélangés à une forêt d'inters
une spécialité des émetteurs à la japonaise que je regrette personnellement.
En effet il n'est pas question dans la phase remorquage de quitter
des yeux son planeur et regarder l'émetteur. Il faut donc faciliter
sans risque de confusion cette opération.
Durant
le remorquage : Un remorqueur a un moteur qui peut : soit trop tracter
ou bien tomber en panne et ceci à tout moment. En être conscient
est déjà important.
Pouvoir
se parler c'est déjà corriger durant le vol d'inévitables problèmes
avant qu'ils ne se dégradent trop. Exemple "Monte" "rend
la main" etc. puis surtout haut et fort: "largué merci
Claude ".
Il
ne faut jamais hésiter à larguer lorsque une difficulté ou bien
un doute survient à l'avion remorqueur ( moteur qui cafouille).
Il
ne faut jamais hésiter à larguer lorsque le planeur est mal
positionné : Trop bas, trop haut, trajectoire mal maîtrisée, etc.
Plus on attend et plus cela se dégrade et c'est toujours très
rapide ! Toujours !
Mauvaise
visi : larguer sans attendre car là aussi il y a d'importants risques.
Lorsque l'on est pas un expert il est préférable de ne pas dépasser
200 m. d'altitude et ne pas faire de verticale.
Pour
les planeurs légers le pilote planeur devrait fournir lui-même la
boucle nylon d'accrochage capable de fonctionner comme fusible.
En effet dans une rencontre de GPR le fusible pour un planeur de
12 kg ne sera pas le même que celui d'un planeur de 2 kg.
Autre
solution : Dédier un remorqueur (15 à 25 cc) aux planeurs de moins
de 5kg et de faible charge alaire avec le bon fusible.
Bref
on voit que nous les planeuristes on a encore beaucoup d'efforts à
faire pour améliorer la sécurité. Mais rien n'est insurmontable.
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Gérald
on a le devoir de positiver ! comme toi j'ai cassé aussi un planeur:
mon DG 400. C'est triste mais on en meurt pas. Je sais que tu es
capable de le réparer et qu'il revolera car tu l'as construit. Un
avantage réservé à notre génération et que nous tentons désespérément
de partager avec les plus jeunes. Moi aussi j'aurai du rester
à tes cotés, mais je me suis dis "Après mon crash, je vais
lui communiquer ma malchance". Mauvaise décision probablement
... Pas facile notre loisir de modéliste ! A bientôt sur les pentes.
Gérard
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Un
neutre qui dérive anormalement sur la profondeur, corrigé durant
le vol à l'aide du trim puis plus tard plus rien ! Liaison PCM.
Et c'est la spirale engagée jusqu'au sol. Après tests c'est
bien l'émetteur qui est en cause. Une FC 28 qui jusqu'à maintenant
ne m'avait pas causé de soucis. Une altération des composants due
au temps qui passe. Révisée il y a trois ans elle a 16 ans
d'utilisation... Mais lui aussi revolera ! Son premier vol
le 20 mai 1991, il y a 16 ans déjà...
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Parvenu
à un certain age il est grand temps d'imaginer des solutions pour
éviter de faire subir à notre colonne vertébrale vieillissante des
efforts nuisibles et douloureux.
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Disposer
sous une seule aile d'une roulette rapidement montée permet de tracter
à l'aide d'un cable de 2m son planeur en toute sérénité. C'est même
un plaisir d'enfant ! (alourdir la roulette pour que l'aile prenne
toujours appui de ce coté...)
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Pour
cela afin de libérer la piste après l'atterrissage cette fameuse
roulette sera en attente dans le dos de son pilote. Et si on vous
demande " Comment ça va ?" vous pourrez répondre : "Comme
sur des roulettes !"
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Revenons
à nos grands oiseaux qui n'ont pas eu les ailes brisées : Ici l'Eta
de Jeannot électrifié mais que l'on a remorqué. Des ailes toujours
aussi surprenantes et un vol d'une grande douceur...
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Comme
son grand frère un dièdre paraissant excessif et pourtant l'homogénéité
des gouvernes est toujours là
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Sous
cet angle le dièdre est moins important mais il doit être proche
de 6° par aile
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Et
toujours un K6e : Ici celui de David fuselage Rosenthal
envergure 3m80 masse 5kg...
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Pour
une fois Jacques ( à droite) ne remorquait pas. On peut pratiquer
le remorquage intensément sans exclure la pratique du planeur :
c'est même préférable ! Quant au jeune homme au chapeau impossible
de l'écarter d'un champ d'objectif : avec un tel maître-couple ...
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Il
y avait plusieurs Pilatus B4 dont celui de notre canadien local
Pierre. Un planeur parfait et très polyvalent.
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Inutile
de les présenter : ils adorent planer ensemble sur tous les terrains
du sud. Le Thierry avec son immense 22 et le plus jeune David avec son ASK 13
de 2 m²...
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Si
à coté on plaisante, ici Olivier ne plaisante pas : il remorque
!
Impossible de se déconcentrer pendant un remorquage. Merci
Olivier pour tes nombreux remorquages sans histoires.
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Le
Thierry porte sa croix.. son 22 !
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Quant
à
Mireille d'Avignon elle porte un beau chapeau de paille qui lui
va bien ! Une joie de la retrouver
toujours souriante et enthousiaste !
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22
v'la Thierry !
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et
ici le K 13 : une belle bête au fuselage Rosenthal :
Echelle 1/3 masse 12 kg et
2 m² de plumes en structure... De quoi voir venir les thermiques et les enrouler
gentiment...
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Un
Salto à réaction qui réagit énergiquement aux sollicitations de
son pilote
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Une
petite vérue sur le dos qui ne dénature pas sa silhouette
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Thierry
qui tripotte toutes sortes d'engins volants outre les planeurs,
donne un coup de main à Jeannot. Au Luc les jets on connait !
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Un
bruit, non plutôt un son que l'on adopte sans difficulté malgré
les 160.000 T/mn de la turbine...
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Un
empennage en V tout comme le Sylphe évitant de brûler l'empennage...
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Ce
qui frappe lorsque l'on approche pour la première fois du Salto
c'est la petitesse de l'organe de propulsion...Et quelle puissance
à la sortie !
Pour
les amateurs de vidéo le décollage du Salto ( fichier AVI de 3,2
Mo ) en cliquant sur la photo ci-dessus !
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Et
c'est l'instant qui précède l'arrondi. Les 2/3 de la piste de 190
m seront parcourus. De beaux vols et une belle maîtrise de l'appareil.
Bravo Jeannot ce fut un grand moment !
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A
gauche Vincent notre spécialiste Catia qui a modélisé le Salto et
Jeannot le constructeur et pilote d'essais.
Un
beau travail de collaboration qui a pour origine le site des GPR
(faut quand même le rappeler !) Pour plus d'infos Jeannot a pris
la peine de rédiger un papier. Mais avant de le lire allez vous
chercher une bière bien fraîche
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Un
exemple du travail de Vincent réalisé sur la cellule du Salto...
Un karman particulièrement ardu !
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Pas
moins de dix remorqueurs musclés et fiables
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Ici
le SB 10 de Luc Cazals au remorquage... Envergure 7 mètres
Un
bel oiseau !
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Environ
25 pilotes planeurs venus de toute la côte c'est à dire de
Perpignan à Toulon en passant par Avignon et Martigues !
Merci
à toutes et à tous pour cette belle journée d'aéromodélisme. GR
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