Saint-Auban 2010

                                                                             3eme édition

  Page publiée le 21 juin 2010 et actualisée le 23 juin 2010  

Cohabitation avec nos grands frères parfaitement maîtrisée

 B4 de Jean-Louis au décollage

le B4 de Philippe - Grasse

 Décollage de l'ASK 21 de Laurent

Atterrissage  du Swift de Marc sur fond des Pénitents...

...que voici vus du ciel

ASH 25 grandeur au décollage

Le Cmelak de Fred

L'ASK21 de Laurent

Le Ventus de Pierre - Suisse

Les Mées en vol de pente...et la légende des pénitents

Persistence du mauvais temps à la veille de l'été sur tout l'hexagone, mais ici dans les Alpes de Haute-Provence, cela se traduit par du vent. Un vent que l'on appelle Mistral et qui s'évertue à aller combler - dans la précipitation - la non moins célèbre, dépression du Golf de Gènes. Des rafales, des thermiques, des rotors, des beaux lenticulaires aussi, mais surtout - pour nous réchauffer le cœur, des amis venus de toutes parts : Toulouse, Suisse, Côte d'Azur, Provence, Languedoc et, pardon - j'allais oublier l'Auvergne !

Une équipe organisatrice que je découvre et qui fait l'unanimité pour son efficacité, son dévouement et sa gentillesse. Équipe qui me semble-t-il, ne peut rien refuser à  son président - Jacques Feller, car cet homme doit posséder en lui toutes les qualités requises pour piloter le MACSA (Modèle Air Club Saint Auban) avec précision et douceur. Et par voie de conséquence, l'autorité qui en découle, est alors naturelle, bienfaitrice et souhaitée.

Une région la Haute-Provence où il fait bon vivre car le climat est un savoureux mélange de parfums méditerranéens et de fraîcheur des massifs alpins. Vivre ici est donc une chance que les gens de cette région - chère à Jean Giono - aiment à partager.

Les photos qui suivent vont tenter de traduire cette atmosphère si particulière lorsque après un long hiver des copains, des amis aussi, se retrouvent pour partager le plaisir que procure le pilotage des grands planeurs.

Mais avant de poursuivre, au nom de tous mes amis planeuristes, je remercie toute l'équipe du MACSA pour nous avoir si bien accueillis - sans oublier toutes les épouses qui ont préparé tous les repas et les apéritifs aux amuse-gueules dignes d'un cinq étoiles ! Nous n'oublierons pas non plus l'excellent aïoli - un plat provençal parfaitement adapté à ce type de rencontre au grand air ! Et les viandes du pays fournies par le boucher de Jacques. Comme promis, je ne dirai rien de l'anchoïade préparée par Thierry avec de délicieux petits poissons venus de Monaco et non de Collioure...

Un grand merci à nos amis vélivoles qui nous ont permis de partager avec eux cette belle plateforme de Saint-Auban et pour nous avoir libéré un hangar.

C'est sûr - nous reviendrons !

GR

Pour contacter les GPR et me fournir des précisions  

Une rencontre à sa troisième édition qui monte en puissance grace à ces deux hommes : Jacques, le Président à gauche, et Thierry - tous les deux passionnés par l'aéromodélisme mais surtout par les contacts humains qu'il procure.

Une liaison permanente de la tour avec les aéromodélistes pour assurer la sécurité

Première vidéo de Philippe (Grasse)

Les pénitents des Mées : une curiosité que l'on a pas toujours le temps et la possibilité de découvrir lorsque l'on monte dans les Alpes mais qui dorénavant n'aura plus de secret pour vous. Vous voici en vol de pente sur les pénitents avec "le p'tit avion jaune" !   

En effet, des silhouettes de pénitents pour le terrien mais qui changent d'aspect lorsque on les observe sous un autre angle...

Puis quittant Les Mées et sa pente après avoir franchit la Durance, voici le hangar mis à notre disposition pour les modélistes. En arrière plan la Durance qui ne manquait pas d'eau.

Devinez qui est sous ce chapeau ? Et bien, c'est encore David ! l'homme qui est le premier à voler et le dernier à partir où qu'il soit !

Oui je crois que c'est son DG 600, mais peu importe, il va falloir être vigilant car ça turbule !

Nous sommes le samedi matin il est 11 heures mais ça vole depuis 9 heures... Les nuages se sont installés à différents niveaux si bien que les rayons de soleil auront du mal à parvenir jusqu'au sol. Pas de chance pour le photographe car ici à Saint-Auban il fait toujours beau - hiver comme été.

Probablement venu de Suisse avec ce vent, le Pilatus B4 de Philippe utilise ses aérofreins pour accroître sa pente sans modifier la vitesse, mais aussi pour diminuer sa sensibilité aux remous. Envergure 4.5 m - profil RG15.

Eric et son Nimbus 4 AF sortis et volets baissés, même objectif !

Pas toujours facile d'accrocher le câble en particulier avec des boucles très fines mais qui auront le mérite de faire leur travail en cas de trop forte traction. Vous noterez la même immatriculation mais des B4 différents. Ici c'est celui de Jean-Louis.

Des pylônes fixes ou bien rétractables, peu importe, mais des pilotes (Benoît) désirant être autonomes pour pouvoir voler dès qu'ils ont une heure de libre. Une tendance qui s'affirme et qui pourrait bien se traduire par un nouveau type de rencontre planeur.

Ici le Duo Discus parfaitement autonome  et son moteur réducté pour entraîner une mono pale

Mais pour ce Swift de Pierre venu de Suisse, il préférera toujours être remorqué

Probablement même désir pour Jean-Louis de Gap

Atterrissage du Libelle-club de Thierry mais netteté réalisée sur les bâtiments et les chambres dont nous avons pu bénéficier et ...

... ici le hangar mis à notre disposition par les responsables de la plateforme. Une faveur appréciée par tous car on pouvait y loger les remorques et monter - à l'abri du vent - les planeurs et les remorqueurs. En bas - à gauche, la tour de contrôle active le samedi. En vol un Duo Discus s'apprêtant à atterrir. Oui, c'est une maquette !

Une équipe de Caussols était venue dont Ivan et Gilles. Ce fut l'occasion d'enfin se rencontrer après les échanges habituels de mails et de s'entretenir sur les projets de la saison prochaine.

En arrière plan le village perché de Montfort qui domine le terrain mais, en premier plan, le planeur de Gilles de Cannes - un Pégase au 1/3 maintenu par Stéfano de Bellegarde (Gard)

Stéfano maintient l'extrémité d'aile par le bord de fuite de façon à ne jamais retenir l'aile

Accrocher le câble le plus près possible du centre de poussée : un servo central qui libère - en cas de besoin - des deux gâchettes

La complexité des planeurs s'accroît d'années en années, ce qui ne manque pas de laisser perplexe ce pilote devant tant d'appareils de toutes sortes et de câblage... Planeur de Yves Cini équipé de son pylône rétractable de conception et fabrication personnelle.

 Jean-Louis du MACSA

Fabien de Perpignan

 Philippe de Grasse

"Nanard" du MACSA et toujours une voix très audible

Gérard Bonnefon du CMM de Martigues  

Benoît Vialle

L'homme que l'on ne présente plus !

jamais inactif notre ami Stéfano de Bellegarde

 Fred de Toulouse

Pierre de Suisse

 Marc Toulouse

Fabien  Brignoles

Roger le président de Bellegarde (Gard) et Florian du même club pilote du Pilatus PC6

Le David est celui qui vole le plus et j'allais dire " l'infatigable David", mais pour y parvenir, ce grand garçon s'octroie des moments de repos mais toujours avec le planeur en l'air...

 Un hangar bien rempli : soit une cinquantaine de planeurs

 C'est David qui parle - les autres écoutent !

Jean-Louis, Dominique, Pierre et David...

Le Pilatus de Bellegarde s'apprête à entrer dans la danse avec le père et le fils et pour le Saint-Esprit on verra plus tard...

Démarrage du moteur par Stéfano avec gants spéciaux et corps en équilibre stable. Présence de l'aide indispensable ! Il sait se rendre utile le Jean-Louis.

Tension du câble avant de pousser la manette des gaz

Je crois reconnaître le Nimbus d'Eric avec son énorme roue...

Mission accomplie - c'est le moment de bien anticiper les rafales et d'avoir une petite pensée pour le Saint-Esprit car les arrondis n'étaient pas toujours faciles...

Pendant ce temps là, Laurent prépare méthodiquement son ASK 21.

Petit détail géographique : la falaise que l'on aperçoit à la verticale de la dérive c'est la montagne de la Gache, un des premiers reliefs à proximité du terrain de Vaumeilh-Sisteron

Mais il faut arriver à accrocher au moins deux boucles et ce n'est pas toujours facile...

Le Mistral ne molit pas et la manche est bien toujours bien remplie...

 Fred s'en mêle et tente de démêler les boucles...Va-t-on arriver à décoller ?   oui regardez !

Marc porte son petit Swift à dos d'homme et votre serviteur a préféré porter... son émetteur.

Pourquoi perdre du temps lorsque l'on peut s'entraîner au tonneau et au vol dos lors du remorquage ? La seule obligation : avoir l'accord du pilote remorqueur car il n'est pas certain qu'il accepte de jouer avec tous les planeuristes. En attendant Fred brasse le lait pour faire son beurre.

Et déjà il s'en lèche les lèvres ! Toutefois, j'aimerais bien savoir si c'est du lait de vaches ou bien de chèvres ?

A ce niveau le planeur de plaine devient un sport car avec les effets du vent sur la voilure le Pierre a intérêt à se cramponner...

Fabien et son Twin nous a gratifié d'une séance de voltige avec figures carrées car la voltige c'est sa spécialité que ce soit sur avion ou bien planeur.

Mais lorsque les forces viennent à faiblir, il faut utiliser d'autres moyens, comme ici : une roue (plutôt lourde) sous une aile  et une laisse !

 Lorsque le vent souffle et qu'il fait frais, saviez-vous que l'on est très bien - au chaud - sous une verrière fermée ?  

Le Ventus de Pierre en finale passant devant la tour après un changement de piste

DG 600 de Dominique -notre auvergnat, et son pylône fixe : une obligation pour lui car dans son club, il est le seul à remorquer

Le voici souriant, car ici à Saint-Auban, on le remorque

Le Cmelak de Fred équipé d'un 200cc 2 temps et...

... Marc a voulu en avoir le cœur net en allant tester lui-même le Cmelak de Fred. Sa réponse la voici : " Super " !

...et le revoici au moment de l'arrondi - volets sortis, sous les regards des pénitents.

Sa conclusion : son moteur Moki 4 temps 5 cylindres de 250 cc est un peu moins puissant...

Toutefois cela ne lui fait pas perdre son sourire car il adore le son feutré de son Moki. Certes cela exige un peu plus de maintenance. Une tâche qu'il assume volontiers à la fin de chaque séance de vols car - à cette échelle - la place ne manque pas et tous les organes sont accessibles !

Pendant ce temps, les nuages ne restent pas inactifs et certains se transforment en lenticulaires, d'autres en rotors. Donc de l'onde pour "les grands" mais aussi exploitable  pour nous les modélistes

Pour varier les plaisirs cette photo de Jean-Louis : l'ASK 21 de Laurent

Les mêmes un peu plus tard... Le ressaut de la montagne de Lure

Photo JLP

Après le repas du soir le David, estimant qu'il n'avait pas assez volé, en profita pour aller rejoindre la lune avec son 15 électrifié ...

Photo JLP

le voici après son vol de nuit ! Est-il rassasié ? pas si sûr ! Bon David l'heure est venue d'aller te coucher : tu me parais épuisé !   Photo JLP

Ici présente l'équipe au complet de Jacques qui fut très ovationnée pour la qualité du service et l'efficacité de chacun ! Bravo et encore merci !

Et ici - photographié par un inconnu, votre serviteur félicitant tous les acteurs de cette belle et chaleureuse rencontre de GPR à Saint-Auban

Et le dimanche matin - vers 7 heures, nos pénitents sont toujours là malgré le vent et la fraîcheur de l'air et ils observent imperturbablement ...    Photo GR

...le joli village de Montfort situé en face - au pied de la montagne de Lure.    Photo GR

Et pour le dimanche - un seul vol, celui du DG mousse de Fred qui n'a pas hésité à affronter un bon Mistral bien frais. Une rencontre qui s'achèvera après l'excellent repas de midi. Une pause forcée certes pour cause de vent trop fort, mais qui fut mise à profit pour nouer davantage de liens avec les clubs voisins et apprécier l'excellente convivialité qui régna durant ces deux jours.

Un grand merci à toute l'équipe du MACSA !  A l'année prochaine  !  GR