Voler en Forêt Noire

                                                                                 à Ötlinger...

  Page publiée le 28 mars 2010 et actualisée le...  

voler à Bühlertal en Forêt Noire

 

E-mail du 16 février 2010 en provenance d'Alsace

 

 

Bonjour Gérard !
 
Lecteur ASSIDU des GPR, je voulais depuis longtemps envoyer une carte postale. Je me suis décidé hier en voyant l’appel à témoins sur le jumelage entre clubs.  
Je ne suis pas membre d’un club mais ma situation géographique va t’éclairer : les 3 frontières au sud de l’Alsace, où se côtoient France Allemagne et Suisse…  
Arrivé il y a 6 ans pour commencer ma vie active, ancien modéliste avion, je me suis remis à la radiocommande…avec un moto planeur. Aujourd’hui je pratique avec une petite communauté de planeuristes sur les premiers contreforts de la Foret Noire. Allemands, suisses s’y côtoient, depuis peu moi et un ami les avons rejoints. Nous avons été bien accueillis, heureusement qu’ils parlent Anglais et parfois Français, car je me suis mis à l’allemand il y a peu ! Il faut croire que le planeur est une langue universelle !
A leur contact nous avons beaucoup appris et découvert…arriver avec une petite machine motorisée de classe 2 mètres, et voir des maquettes de 4 mètres partir à la catapulte, ça donne envie de progresser !  
Aujourd’hui à notre tour, nous pratiquons le « Gummi Strart » et le Achtung !! Landung !  
Le site principal de vol est généralement peu venteux, on y pratique plutôt le vol thermique de relief. Le site est fréquenté par les promeneurs et il faut y prêter attention, la finale croisant un chemin. La cohabitation est saine, de mon point de vue on sent vraiment que le modèle réduit fait partie du paysage allemand, les gens y sont habitués.
Cet aspect est important car il procure une décontraction pour le pilotage- ce qui ne doit pas faire oublier la sécurité évidemment !
 
Depuis 2 ans environ, je pilote un Hornet de 4m de chez Graupner. C’est mon premier GPR ! Le vol en soi est facile, l’inertie procure un plaisir indescriptible. Le départ à la catapulte (modèle de chez EMC VEGA) est sécurisant. C’est à l’attéro que l’on découvre le doigté nécessaire, car un posé viril avec 4,5 kg, ça laisse souvent des traces ! J’ai réussi à plier la clé acier de 12mm en faisant un planté de nez dans de la terre meuble. Plus de peur que de mal, j’imagine que cela fait partie de l’apprentissage.
 
Pour s’entraîner, la bonne machine se trouve dans la classe des 3 m. le Flamingo 2001 que je possède, polyvalent, robuste et tolérant par exemple, a été je crois ma meilleure école. 
 
Notre prochaine étape, cet été c’est les Vosges. Nous sommes maintenant équipés en 2.4 GHz suite à quelques déboires en 40/41. Donc j’espère envoyer de belles cartes aux GPR depuis le Schweissel ou le Batteriekopf !
 
Passons aux images, ci-joint quelques photos de nos séances de vols !  
Cordialement
François. 

 

  Carte Google de Ötlinger

 

Un piquet, un sandow en guise de catapulte : un moyen sûr d'atteindre la bonne vitesse et quelques mètres d'altitude

 

 

comme ici, soit environ un gain d'une dizaine de mètres, permettant d'aller explorer la pente et venir se poser en cas de recherche infructueuse.

 Mais si tout va bien alors tout est permis : ou presque...

 Le temps est instable, le vent parfaitement orienté, on peut se permettre de sortir les AF pour faciliter de travail du photographe, car ce dernier a demandé au pilote de passer à hauteur des yeux et surtout pas trop vite...

Comme ici a tel point qu'il pourrait atterrir.

Ca ressemble a un ASW 19 tout comme le Pégase de France...