voler à Bühlertal
en Forêt Noire
E-mail
du 16 février 2010 en provenance d'Alsace
Bonjour Gérard ! Lecteur ASSIDU des GPR, je voulais depuis longtemps
envoyer une carte postale. Je me suis décidé hier en voyant l’appel à témoins sur
le jumelage entre clubs. Je ne suis pas membre d’un club mais ma
situation géographique va t’éclairer : les 3 frontières au sud de l’Alsace, où
se côtoient France Allemagne et Suisse… Arrivé il y a 6 ans pour
commencer ma vie active, ancien modéliste avion, je me suis remis à la
radiocommande…avec un moto planeur. Aujourd’hui je pratique avec une petite
communauté de planeuristes sur les premiers contreforts de la Foret Noire.
Allemands, suisses s’y côtoient, depuis peu moi et un ami les avons rejoints.
Nous avons été bien accueillis, heureusement qu’ils parlent Anglais et parfois
Français, car je me suis mis à l’allemand il y a peu ! Il faut croire que le
planeur est une langue universelle ! A leur contact nous avons beaucoup
appris et découvert…arriver avec une petite machine motorisée de classe 2
mètres, et voir des maquettes de 4 mètres partir à la catapulte, ça donne envie
de progresser ! Aujourd’hui à notre tour, nous pratiquons le « Gummi
Strart » et le Achtung !! Landung ! Le site principal de vol est
généralement peu venteux, on y pratique plutôt le vol thermique de relief. Le
site est fréquenté par les promeneurs et il faut y prêter attention, la finale
croisant un chemin. La cohabitation est saine, de mon point de vue on sent
vraiment que le modèle réduit fait partie du paysage allemand, les gens y sont
habitués. Cet aspect est important car il procure une décontraction pour le
pilotage- ce qui ne doit pas faire oublier la sécurité évidemment !
Depuis 2 ans environ, je pilote un Hornet de 4m de chez Graupner. C’est
mon premier GPR ! Le vol en soi est facile, l’inertie procure un plaisir
indescriptible. Le départ à la catapulte (modèle de chez EMC VEGA) est
sécurisant. C’est à l’attéro que l’on découvre le doigté nécessaire, car un posé
viril avec 4,5 kg, ça laisse souvent des traces ! J’ai réussi à plier la clé
acier de 12mm en faisant un planté de nez dans de la terre meuble. Plus de peur
que de mal, j’imagine que cela fait partie de l’apprentissage. Pour
s’entraîner, la bonne machine se trouve dans la classe des 3 m. le Flamingo 2001
que je possède, polyvalent, robuste et tolérant par exemple, a été je crois ma
meilleure école. Notre prochaine étape, cet été c’est les Vosges. Nous
sommes maintenant équipés en 2.4 GHz suite à quelques déboires en 40/41. Donc
j’espère envoyer de belles cartes aux GPR depuis le Schweissel ou le
Batteriekopf ! Passons aux images, ci-joint quelques photos de nos
séances de vols ! Cordialement François.
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comme
ici, soit environ un gain d'une dizaine de mètres, permettant d'aller
explorer la pente et venir se poser en cas de recherche infructueuse.
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Mais
si tout va bien alors tout est permis : ou presque...
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Le
temps est instable, le vent parfaitement orienté, on peut se permettre
de sortir les AF pour faciliter de travail du photographe, car ce
dernier a demandé au pilote de passer à hauteur des yeux et surtout
pas trop vite...
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