La pente de Millau

                                                                                  Aveyron

   Page publiée le 25 septembre 2008 et actualisée le 25 avril 2023

 

 

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 Photo GR grand format 1920x1080 pixels - du 18 mai 2010  (Clic sur image  + F11)

Photos du 13 mai 2012

   Voler sur le pont de Millau !                     Photos GR  du 13 mai 2012

 

"Partez, allez conquérir d'autres espaces, d'autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît."   (Henry de Monfreid)

E-mail du 26 décembre 2014 en provenance de Millau

Faisant suite à divers incidents rencontrés cette année, nous avons demandé une réunion avec les pratiquants du vol libre. Cette réunion a abouti à la rédaction d'une convention qui légitime notre présence sur le site. Les parapentes sont autorisés de façon occasionnelle (cas MTO) et s'engagent à ne pas communiquer sur ce site.

Un panneau qui édicte des règles d'utilisation sera apposé, il comprend les consignes au sol, en vol ainsi que les différentes aires dédiées aux acitvités.

Nous avons tenu à ce que l'appellation officielle DGAC "La Granède" soit celle utilisée pour le site afin d'éviter toute contestation d'endroit. La pente de La Granède est répertoriée point 9198 sur les cartes Aéro. 

Tu verras donc des changements lorsque tu viendras voler. Je te joins les deux documents pour information. Bonne journée

Amitiés

Didier Caldara   - Président du VMA

Didier bonjour,

Tu utilises le terme de "légitime" notre présence sur le site. Faut-il rappeler que les modélistes de Millau possèdent une piste en dur à 300 mètres de la pente et que la pratique du vol de pente existe depuis les années 60 sur cette pente. Personnellement je vole à la Granède depuis le début des années 70 et je ne suis pas un cas isolé. Bref, c'est vous donc les planeuristes qui avaient antériorité sur toutes les autres activités. Jusqu'à cette année, les amateurs de vol de pente (grandeur et modélisme) se partageaient cet espace tout autour de la cuvette de Millau en respectant l'autre. Et il n'est jamais venu à l'idée - à un seul modéliste - de venir encombré leur espace à la Pouncho d'Agast. Il est donc dommage pour votre club et vos invités de se sentir accepter - sur le bout des lèvres - par des gens qui se moquent de notre activité et qui ne souhaitent que sa disparition. Cela n'est pas sans me rappeler les conflits sur la pente du Pic de Vissou ou le responsable de l'école de pilotage de l'époque annonçait l'interdiction prochaine de voler des modélistes alors que cette pente était régulièrement utilisée depuis des années avant l'arrivée des parapentes  par les membres de l'OMAT.

En conclusion,

Les pentes en France pour les modélistes sont toutes menacées en particulier celles les moins fréquentées. La seule parade possible : les occuper régulièrement et surtout ne pas écarter les amateurs de vol de pente de passage (en vacances) sous prétexte que ça pourrait perturber la tranquillité de quelques uns. Car c'est à ce jeu de l'égoïsme que votre pente préférée vous sera un jour interdite.

Organiser des rencontres régulièrement et faire parler de votre activité dans le journal local.

Deux espaces à occuper : le Géographique et le médiatique !

GR

 

 

 

Vent de secteur Nord d'annoncé pour dimanche 13 mai 2012. Parfait pour aller faire un tour à l'autre bout du Larzac me dis-je ! Invitation à mes amis et nous voilà quatre planeuristes du BAC partis pour une séance de plein air en Aveyron. Personne - excepté votre éternel serviteur, ne connaissait la pente de la capitale du gant ! Curieux tout de même, c'est bien la preuve d'une certaine sédentarité qui insidieusement nous menace tous. Décidés à voir - en priorité - les premiers vols sur la pente des vautours et bien à 9h15 c'était déjà trop tard ! Ils étaient déjà très haut ! La température - un peu fraîche - avec ce vent venu du pôle mais finalement acceptable - vers  midi - à l'heure où certains éprouvent le besoin de se désaltérer. On restera discret sur le sujet, c'est la moindre des précautions, mais si vous cliquez sur un des vautours de l'image de droite, et bien vous aurez un élément de réponse... Ce fut aussi - avant midi - l'occasion d'aller explorer le fond du trou avec la caméra : un exercice que je souhaitais réaliser depuis des années. Filmer une remontée avec la caméra à bord ! Et bien c'est fait : Il était temps ! Je dois dire que des vues de l'extérieur auraient bien complété la vidéo pour mieux traduire la situation car l'Alpina n'était pas très grand en bas... Du vrai vol à voile Rc avec ses incertitudes. La remontée a duré 13 minutes et ce fut un peu long toutefois très condensé dans la vidéo. La suite en images - comme toujours - plus ou moins commentées, et la vidéo de 4 petites minutes à voir le soir quand tout le monde est au lit - excepté vous !  

Des vols en patrouille très paisibles pour ces vautours qui apprécient la qualité dégustative des élevages aveyronnais. Nous aussi, mais dans un état moins avancé...   

Cet Alpina du début des années 80, c'est un don aux GPR ! Oui c'est très rare, mais cela arrive... Et son propriétaire que j'embrasse au passage, m'avait recommandé d'en prendre soins et de le faire voler car à Paris, pour un planeur, c'est un peu comme le désert pour un bateau. Depuis il me suit partout, et comme il est particulièrement docile, j'ai monté la caméra que vous savez sur l'aile. Il est ralenti certes comme si un seul aérofrein était sorti, mais reste pilotable. La vidéo jointe montre que la vie là-haut, à bord de l'Alpina, n'est pas - un long vol tranquille...en particulier sur le bord de la pente de Millau.

La vidéo de la journée passée au Larzac ! Et la difficulté d'atterrir par un vent de 30 à 40 km/h...

Puis après l'Alpina ce fut le tour du Silène de Jacques d'aller goûter aux joies du vol de pente. Une activité que je ne peux que recommander car le vol de plaine c'est un peu comme si on apprenait à conduire sur une autoroute. Et si vous avez le courage de lire toute la vidéo, vous apprécierez, peut-être, les difficultés du vol de pente en particulier lorsqu'il faut poser dans les rouleaux. C'est donc une excellente école pour ne plus s'inquiéter lorsque - sur votre terrain favori, il y a du vent de travers et quelques petites rafales.

Ce jour là et à cette heure là, on ne dansait pas sur le pont de Millau, mais 15000 coureurs avec leurs jambes, avaient décidé de tester le pont. Autrefois on faisait passer un troupeau de moutons pour s'assurer de sa bonne tenue... Les temps changent, je ne vous apprendrais rien ! (Oui - je plaisante !)

Jacques est un séducteur et les vautours - évidemment  - n'ont pas résisté !

Le plus entreprenant le voici ! Que vous avez de belles rémiges ma chère...

Le vol paisible ça va un moment mais si ça dure on risque de s'endormir, alors Jacques conscient de ce risque de somnolence, a un peu poussé sur le manche...

...pour aller voir si le pont de Millau résisterait bien à cette vague humaine : ils font deux allers et retours ... Soit 2.5 km de bonheur vente l'organisateur et c'est probablement vrai. Clic pour rejoindre le sponsor :   Course Eiffage Millau

Le bonheur ici est plus terre à terre car le bonheur est dans le près. Et notre Cricri est lui prêt à propulser dans les airs un objet planant dénommé ASW 28.

Comme tous les oiseaux celui-ci aime planer et le fait savoir. Frère Jacques se régale de le piloter car il semblerait que cet oiseau lui obéisse parfaitement et que - parfois - mais pas toujours, il anticipe ses désirs. Le rêve ? probablement.

Et ses désirs sont parfois audacieux : il rêve de rejoindre les étoiles !

Quant à eux, les étoiles ils s'en moquent, ils n'observent que la terre pour déceler les charognes. A chacun ses plaisirs ! GR

   

vidéo pour apprécier le vol des vautours

Qui pourrait me dire pourquoi les rémiges en virage à droite sont inversées ?

E-mail de Laurent 92100 Boulogne-Billancourt

 

Je pense qu'a basse vitesse il faut raisonner en AF (augmentation dissymètrique de la traînée ), comme en parapente, on freine du coté où l'on tourne.

@mitiés

PS

j'ai volé avec des rapaces qui planent sur le vortex (comme les canards en formation) à Millau et à Arbas (Pyrénées), pas de pb tant qu'ils ne nidifient pas (je me suis aussi fait attaqué une fois, en parapente!).

 

Caméra du Viaduc de Millau

La Puncho d'Agast vitesse du vent

 

 Leçon de vol à voile...

 

Beau temps sur le Languedoc avec un petit vent Nord-Ouest bien établi, il n'en fallait pas plus pour aller faire découvrir à l'ami René la belle pente de Millau en Aveyron ce mardi 18 mai de l'an 2010.

Une pente Nord délimitant l'extrémité Nord du plateau du Larzac avec - à son pied, les fraîches eaux du Tarn, une très belle rivière à truites et sur la berge opposée, la ville de Millau.  

Un lieu de rêve lorsque l'on aime la tranquillité, la verdure et voler !

En effet Millau est devenue la capitale du vol libre car le relief et l'aérologie sont particulièrement propices pour effectuer les premiers vols - mais également, pour parcourir de longues distances.

 Et nous les planeuristes - qui étions les premiers avant que n'arrivent ces nouveaux sports aériens, bien que notre présence ici qui ne remonta pas à la nuit des temps, mais au début des années 70, pour ne pas dire fin des années 60, et bien il n'y a pas foule sur le bord du trou ! Ce sera pour ceux préférant le vol en solitaire, un lieu idyllique quand je vous aurais dit que la voiture est stationnée à une cinquantaine de mètres à l'ombre des noisetiers.

Mais rassurez-vous, la nature qui a horreur du vide, a su trouver d'autres locataires pour cet espace aérien béni des dieux. Ce sont les vautours, nos maîtres en matière de vol à voile, qui ont - eux aussi, estimés que Millau serait leur capitale !  Ce qui confirme - si besoin était, la qualité des thermiques, des thermo-dynamiques, de l'onde et que sais-je encore ! Et à eux on ne pourra pas leur reprocher de vouloir faire du "business", car ils ne pensent qu'à une chose : planer !

GR

Ici c'est le grand confort qui n'est pas pour déplaire à René. En bas Millau et depuis peu, la clôture électrifiée car nous l'avons testée et j'imagine que nos antennes doivent être tenues à l'écart. C'est plus prudent ! Mais que regarde René ?

Non pas le bas de la pente sur sa partie Est, lieu propice aux thermo-dynamiques et aux remontées du trou ...

... mais René observe ces deux vautours et son planeur !

que voici ! Toutefois, sentant le danger venir, René tente alors de s'échapper...

...mais l'un des vautours décide de le rejoindre pour tenter de comprendre ce que cet oiseau - tout blanc - venu probablement de Méditerranée,  est venu faire ici sur le plateau du Larzac ?

... et la course poursuite s'engage !

Le vautour sort le train, pardon - perdono, ses serres et décide de se rapprocher ...

... pour voler avec lui !

et en patrouille s'il vous plait, comme ils savent le faire (dans le médaillon). Plus serré, difficile à imaginer...

Une compagnie fort agréable qui dura cinq bonnes minutes et que votre serviteur tentera de photographier une prochaine fois avec l'appareil photo à bord du planeur.

Puis - d'un commun accord - c'est le moment de se séparer...

...pour aller rejoindre - à grande vitesse - d'autres lieux et d'autres oiseaux ayant plus de conversation. Comme je les comprends !

Question : En repliant les ailes que se passe-t-il ? Et bien la surface alaire diminue, la masse étant constante, la charge alaire augmente donc la vitesse. Et les contraintes sur les ailes sont toujours supportables...  Des têtes d'oiseaux certes, qui ne sortent pas de Sup'Aéro, mais qui savent exploiter les lois de la mécanique du vol ! Fascinante la nature !

En bas de belles prairies au cas où... Le Tarn aussi si vous taquinez la truite et la ville de Millau. Au loin le célèbre pont, mais sur celui-ci on ne peut danser.  

 Très distrait par la présence des nombreux vautours, votre serviteur tente néanmoins de retrouver de vieux réflexes enfouis je ne sais où, car ici avec ce petit Nord il y a de l'énergie à revendre et alors que faire ? Et bien plonger le plus bas possible, puis tirer doucement sur le manche face au vent et là, ce n'est plus du planeur, mais du jet ! Une ressource qui n'en finit plus à la limite du visuel pour disparaître sur l'horizon...

Puis pour le retour sur la pente, on replonge une seconde fois comme ce vautour ici présent. Et on amorce la remontée à grande vitesse à proximité du relief pour ensuite faire jaillir le planeur devant son pilote. Rien de compliqué, aucun risque, simplement de l'anticipation car le planeur "déménage". Pour les plus vaillants le même exercice est réalisable en vol dos, mais c'est vous qui voyez...

 

En bas de la pente, parfaitement adapté à notre civilisation, notre vautour n'a qu'une idée en tête : se nourrir et pour cela il scrute sans relâche, le sol... Excepté ici !

Alors si ce grand rapace, qui peuple désormais le sud de la France vous tente, vous pouvez - non pas en apprivoiser un, mais en construire un à la même échelle, avec le plan réalisé par votre infatigable serviteur! 

Les constructions personnelles de ce vautour seront toujours les bienvenues sur le site des GPR comme celle-ci d'Etienne toujours aussi extraordinaire :

 

A bientôt pour d'autres aventures ! GR

 

 E-mail d'Olivier du 25 septembre 2008

Le célèbre pont de Millau destiné à éviter Millau et ainsi gagner du temps. Que ne ferait-on pas pour gagner du temps ? Toutefois la diminution du trafic routier dans la ville a probablement apporté du confort à ses habitants.

Quant au Lotus bleu et noir d'Olivier, il attend une petite risée pour prendre l'air. Ici les descentes au trou sont souvent spectaculaires : une bonne vue et de la patience sont un atout. Attention aux falaises boisées, elles peuvent être dangereuses. Ne pas hésiter à poser en bas dans les prairies.

 

Bonjour Gérard,

Encore des nouvelles de mon Lotus avec lequel j’ai accompagné un ami parapentiste à Brunas. Les conditions furent très difficiles. Vent faible et mal établi.

Pour ne pas déranger, j’ai pris le sentier jusqu’à la manche à air qui se trouve sur la gauche du déco. Mais les conditions étaient les mêmes à cet endroit. Vers 16h00 ; un vent de nord est s’est levé et j’ai pu jeter au trou. 20 minutes plus tard les parapentes sont venus me rejoindre, non sans mal.

J’ai effectué un vol de 50 minutes environ avec un passage sous le relief car les conditions s’étaient à nouveau dégradées. Une première fois d’abord où j’ai pu me refaire et la deuxième où j’ai fini par poser. J’ai hésité à repartir, mais j’avais beaucoup trop de monde en l’air. J’ai donc renoncé, la sécurité n’étant plus assurée. Une fois de retour sur le déco de Brunas, certains sont venus voir la bête et ont apprécié que je leur montre les pompes. Ce qui est intéressant et peut être le pourquoi de ce message, ce n’est pas tant le fait que nos planeurs sont plus performants en terme de finesse et que nous savons mieux voler que les parapentiste (ce qui est totalement faux)

mais qu’un bon voisinage et un respect mutuel des utilisateurs du ciel font que cette après midi c’est bien passée et que tout le monde à pu évoluer comme il le voulait et en toute sécurité.

Je me suis demandé où était la légendaire querelle entre modélistes et parapentistes ?

Je tenais à faire partager cette expérience.

Bon vols à tous et à la prochaine.

Olivier Dormael

 Olivier sur le plateau du Larzac juste au-dessus de la ville de Millau. Une pente nord que de nombreux montpeliérains ont astiquée de longues heures tandis que les brebis du Larzac nous préparaient - patiemment - un lait tout à fait spécial destiné aux caves de Roquefort situées au pied du plateau... Moralité : être toujours courtois y compris avec les bêtes pour ne pas altérer la qualité de ce célèbre fromage !

Merci Olivier, tu me donnes envie de revoler au Larzac ! GR

       

 

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