Le LF 109 Pionyr...

  Page publiée le 13 janvier 2009 et actualisée le 26 février 2009 

Vol du 26 février 2009 avec Sergio aux commandes. Planeur Tchèque année 1950.

Séance de vols le 11 janvier 2009 à Baillargues (Hérault)

 

 

Absence de vent, tempête de ciel bleu, température acceptable pour des méridionaux, bref le temps idéal pour décider Serge à faire voler son Pionyr. Un planeur "bois et toile" aux formes simplifiées en particulier la voilure.

Serge pratique peu le planeur, mais il a le mérite d'essayer. Toutefois, il se débrouille parfaitement lors du remorquage et le vol libre. Et pourtant, comme beaucoup de planeurs de cette époque, il n'est pas facile à piloter. Bras de levier un peu court, volume de stabilisateur probablement insuffisant, gouverne de profondeur importante exigeant un retour au neutre parfait, aile rectangulaire sans effilement, et surtout absence de dièdre...

Il faut donc accepter les défauts de sa maquette et vivre avec mais après avoir tout essayé…

GR

Ensemble des photos : GR

Après avoir tout esayé, Serge, d'un pas décidé, regagne l'aire de départ ...

Le Pionyr sur son berceau : une cellule aux formes hachées pour simplifier la menuiserie et réduire les coûts...

Cela ne l'empêchera pas de décoller paisiblement derrière le Tug de Jacques pourtant équipé d'un 32 cc.

Naturellement Jacques ne poussera pas la manette des gaz à fond et le Pionyr assurera son décollage comme un grand et sans surprise

L'inclinaison est maintenue parfaitement nulle dans les lignes droites et elle suivra celle du remorqueur dans les virages, mais pas plus !

Le remorquage est selon moi le moyen le plus sûr pour faire voler des maquettes à la condition d'être capable d'écouter les recommandations élémentaires des anciens.

Par exemple : 1- système de largage simple et efficace avec accrochage instantané sans bidouillage.  2 - adapter la vitesse du remorqueur à celle du planeur 3 - Le planeur doit larguer dès qu'il est en anomalie sur la trajectoire, ne pas tenter de corriger. 3 - éviter les remorquages hauts et éloignés.  Des recommandations pourtant simples à mettre en pratique qui éviteraient les déboires et les craintes du remorquage...

Après le largage continuer sur la même trajectoire pour s'assurer que le remorqueur s'éloigne du planeur et si c'est le cas prévenir le remorqueur par un "LARGUER" dit - haut et fort - sans oublier le remerciement

Le planeur livré à lui-même ira rechercher les ascendances par des transitions parfaitement stabilisées.  Petit détail de la plus haute importance car si vous avez une trajectoire ondulante mal maîtrisée, comment voulez-vous pouvoir estimer que vous avez pénétré dans une ascendance ? 

Les acendances sont très variables en taille, en force, en turbulences, en forme, inclinaison etc. Il est donc très difficile de donner des règles d'utilisation. Dans les cas extrêmes, lorsque le vent est trop fort il sera préférable de réaliser des S dans l'ascendance face au vent... c'est vous dire le nombre de possibilités offertes.

NB : Si vous tenez à conserver votre système de largage, car il est conforme à la maquette...

Pourquoi ne pas utiliser une boucle Nylon spécifique à votre planeur, accrochée tranquillement avant le vol  et disposant d'un mousqueton d'accrochage rapide pour la relier au câble du remorqueur ? Le gain de temps sur la piste est évident, pas de stress et votre boucle sera conforme à vos souhaits pour fonctionner en fusible si nécessaire. C'est tout pour aujourd'hui et c'est déjà beaucoup !  GR