Le FPV ... |
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Page publiée le 19 juin 2013 et actualisée le 02 juillet 2013 |
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Bonsoir Gérard, Moment 'pas sérieux' et amusement du week-end. Stéphane |
Bonne idée les gars et maintenant que vous êtes bien entraînés, je vous propose de tenter le premier remorquage en FPV ! Ce sera une première ! Je compte sur Ludo pour animer ce projet qui est vraiment à votre portée. Faites quand même attention au soleil, surtout Stéphane qui ne possède plus me semble-t-il, une barrière naturelle efficace... Alors si vous voulez rester au niveau de l'élite du FPV, continuez de nous surprendre ! Gérard |
Stéphane que j'ai sollicité pour nous donner son vécu lors de toute la phase de début en FPV jusqu'à aujourd'hui est l'homme providentiel que je cherchais. Le plus curieux quand même c'est que j'avais lancé un appel à toute notre communauté sans succès d'ailleurs, alors que j'avais la solution et l'homme, dans mon club... Je n'en dirais pas plus sur la difficulté de communiquer de nos jours et ce curieux reflex d'aller souvent chercher loin ce que nous avons à portée de mains ! Pour éviter que cela ne se reproduise - dans l'avenir, je veillerai à accroître ma curiosité vers les autres. Mea culpa ! |
Et pourtant Stéphane est une vieille connaissance, je l'ai rencontré la première fois lors du championnat de France de F3I à Montluçon en 1987 alors qu'il appartenait à l'équipe du MACC de La Châtre co-organisatrice avec le club de Montluçon. Je rappelle tout de même qu'il s'agit d'une étape avant de se lancer "tête baissée" dans vos lunettes pour piloter un GPR. Toutefois, je proposerais à Stef, un vol en formation avec mon 25 histoire de récupérer des photos et vidéos inédites. A suivre donc : le sujet ne fait que commencer... GR |
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Pour commencer sachez que j’ai commencé le modélisme traditionnel depuis de très nombreuses années, puisqu’enfant déjà j’ai connu les joies du Baron et de la bande 27 Mhz. Je précise cette information car comme je l’évoquerai un petit peu plus tard, il n’est pas vraiment évident de passer d’un modélisme traditionnel au vol en immersion (FPV). C’est très déstabilisant de ne plus voir son avion comme un objet dans l’espace aérien mais de faire partie de l’espace aérien. Il est, je pense, plus aisé de débuter directement en FPV (témoignage d’un maitre de la discipline dans l’hexagone). Dernière précision : je m’estime un pilote « moyen », à savoir que je ne suis pas un dieu de la voltige ou autre, je sais juste parfaitement décoller et atterrir un avion dans toutes conditions de vol. Une bonne connaissance de la mécanique du vol me semble plus importante que des années d’expériences pour la pratique du FPV. La génèse Je me souviens que dans les années 90 j’avais lu un article dans la presse modéliste avec des personnes (Laurent Berlivet si ma mémoire est bonne) qui s’étaient tentées à ce genre de chose mais à l’époque le matériel était lourd, onéreux et l’idée de me balader avec un casque de chantier équipé d’une antenne râteau sur la tête m’avait semblé plus incongrue qu’autre chose. Je me souviens aussi d’un vieil article qui avait présenté l’utilisation de modèles réduits (très proches dans leur esthétique des drones militaires actuels) utilisés pour l’étude de la calotte glaciaire sur les pôles : j’avais été littéralement passionné. J’ai arrêté le modélisme traditionnel pendant de nombreuses années, suite entre autre au crash d’une belle machine lors de son premier vol, et aussi conséquence aux changements que nous impose la vie de tous les jours. Mais le modélisme, c’est comme bien des passions, on y revient toujours. C’est en me promenant sur Youtube et en visionnant quelques vidéos de modélisme que j’ai découvert le FPV il y a deux ans environ. Ma réaction a été de suite : c’est fabuleux, il ne faut surtout pas que je mette les mains là dedans, sinon….j’ai mis mes mains là dedans. Les débuts Etant du genre à beaucoup me renseigner, j’ai commencé par visualiser énormément de vidéos sur le net. La découverte du Team Black Sheep, un niveau tellement élevé qu’on ne peut que rêver devant le niveau atteint par ces pilotes. Puis la découverte de nos petits français, avec ceux qui vont devenir deux référents pour moi : Thonain et Lamajf (leurs pseudos sur Youtube). C’est auprès de François que j’ai le plus appris (Thonain) car il a mis en ligne de très belles vidéos où il présente le matériel long-range (FPV à longue distance) qu’il utilise et toute la configuration FPV. Le souci principal reste la législation dans notre pays, très restrictive en ce qui concerne la pratique. Quelques échanges de mails avec François, et j’ai voulu trouver d’autres informations en parcourant les forums. J’ai trouvé relativement peu d’informations sur les forums nationaux, ce n’est pas que la discipline soit peu pratiquée, mais les restrictions législatives invitent les utilisateurs à rester assez discret. Les forums étrangers sont par contre une véritable mine d’or. De plus il reste très compliqué de trouver des informations sur des forums ayant une forte activité lorsqu’on s’y inscrit tout juste, le débutant est souvent noyé sous une masse d’informations parfois contradictoires (car la complexité est de trouver l’info pertinente) Pour commencer, j’ai commencé par l’achat du support pour cette activité, avec une idée bien en tête : faire de la prise de vue aérienne. Mon choix s’est porté sur le Bixler II de chez Hobbyking. Les raisons de ce choix étaient simples, c’est une machine économique, facile à voler et à mettre en œuvre, avec certes quelques défauts : Points forts :
Points faibles :
Mais l’investissement d’environ 80$ pour une machine équipée me semble la bonne solution. J’ai pris également une caméra HobbyKing HD Wingcam pour mes premières prises de vue. Après quelques vols, dopé par les dernières publications de mes deux « mentors » sur le net et sachant que j’avais prévu cet investissement futur, j’ai commandé ce qui représentait pour moi le St Graal : Mon ensemble FPV. Les premières erreurs du débutant J’ai de suite voulu voler avec des lunettes, mon choix s’est porté sur des « ensembles » pour réduire les temps de branchement et pour être certain de la compatibilité du matériel, à savoir :
Une quinzaine de jours et environs 500$ plus tard, le matériel arrivait à la maison. En ayant lu l’expérience de certains sur des forums, j’ai commencé par monter le matériel sans l’OSD. Visiblement lors de ses premiers vols, une trop grande masse d’informations affichées sur l’écran perturbent le pilote : par expérience, je donnerais le même conseil. La conséquence de ce choix, c’est que pour le premier vol il est impératif d’être accompagné. La mauvaise surprise de ce combo, c’est que l’OSD est loin d’être plug and play. J’ai parcouru divers forums pour savoir comment brancher ce maudit appareil sur mon matériel, sachant qu’en plus il faut être extrêmement méfiant sur les différences de tension entre les divers éléments (certaines caméras sont en 5V et d’autre en 12V. Inutile de préciser la signification de la petite fumée qui se dégage d’une caméra 5V qui aurait été branchée sur une alimentation 12V). Ce qui n’a pas été très simple non plus ça a été de choisir l’emplacement de la caméra. J’ai pris le parti d’un montage au plus près du CG, à l’emplacement de la verrière du Bixler. Un premier support en Balsa m’a permis d’assurer les premiers vols. J’ai souhaité voler en 41Mhz car j’avais plus confiance en la portée d’une radio « basse fréquence » que dans une 2.4 où j’avais lu quelques mésaventures (notamment des crashes dus à un masquage de l’antenne par le corps du pilote), donc c’est ma vielle CM-Rex qui a eu la tâche de m’accompagner sur ces premiers vols. Le vol pupitre est aussi bien plus naturel qu’un vol pouces dessus lorsqu’on est en immersion. J’ai essayé de trouver le bon verre correcteur pour mes lunettes, en vain, l’ensemble fourni chez Hobbyking ne convenait pas à mon type de correction. (En fait, nous le verrons plus tard mais le problème ne venait pas de là). Le matériel assemblé assez facilement, ce fut l’heure du premier vol. Vol inaugural C’est sur le terrain du BAC modélisme que j’ai essayé la première fois un vol en immersion. Mes doutes étaient surtout sur ma capacité à garder mon équilibre pendant ce genre de vol, puisque mes yeux seraient complètement absorbés par l’assiette de mon avion. Je me suis donc fait « accompagné » Décollage normal, prise d’altitude, et j’ai glissé les lunettes sur mes yeux. Une sensation extraordinaire d’un seul coup. Je me suis vraiment retrouvé à bord. Mais j’ai également pris rapidement conscience des obstacles pour tout pilote FPV. Pour commencer, on a exactement les mêmes contraintes que lors d’un vol grandeur, mes quelques heures de VFR m’ont vraiment aidé dans ces premiers pas. Le repérage et la bonne connaissance de son environnement de vol sont absolument indispensables. Il faut donc concentrer ses premiers vols à faire un repère de son environnement, prendre ses gros repères visuels sur les 4 points cardinaux, et être en mesure de repérer rapidement la piste d’atterrissage. L’autre surprise, c’est que l’on a absolument aucune idée de l’altitude qu’on atteint, on monte inexorablement et on ne s’en rend pas compte. Mon coach du jour m’a beaucoup aidé, pour revenir sur la piste et pour gérer mon altitude. Lorsque j’ai voulu poser (en vol traditionnel, j’ai donc reposé les lunettes, j’ai été surpris de l’altitude à laquelle se trouvait mon appareil) et malgré les indications de mon coach il m’a fallu de longues secondes pour le retrouver dans le ciel bleu. Ce jour là, j’ai enchaîné trois vols assez court, avec pour finir un atterrissage en immersion, coaché sur la gestion de mon altitude par mon copilote. L’atterrissage est un pur moment de bonheur. En résume, ce qu’il faut savoir :
Faisant suite à cette première expérience, j’ai effectué une autre journée de vol dans les mêmes conditions, puis l’évidence m’est apparue : il me fallait me résoudre à brancher cet OSD pour pouvoir envisager de voler plus en autonomie (c’est là que le bas blesse par rapport à la législation). J’ai trouvé les branchements sur le forum rcgroups, et il m’a bien fallu me résoudre à attaquer mon matériel tout neuf à la pince coupante et au fer à souder (stressant, car le matériel est onéreux). Trois soudures plus tard, le matériel était bien branché (ça n’était pas si compliqué), j’ai configuré l’affichage de l’OSD sur un PC (on trouve des tutos très performants un peu partout, parfois même traduits en français). Le plus complexe a été de tout loger dans le Bixler, le fuselage étant tout petit il est très difficile d’y entrer tout le matériel, encore plus d’obtenir un centrage correct. M’inspirant toujours de « ceux qui savent », j’ai fixé deux punaises sous les ailes de mon avion pour pouvoir faire le centrage aisément quand j’y place les accus. N’aimant pas faire voler du plomb, je me suis aussi résolu à voler « centré avant ». |
Clic sur l'image pour agrandir Premier Vol autonome : première frayeur Pour mon premier essai de vol en immersion avec OSD , j’ai choisi d’y aller seul. Un jour un peu venteux (mais quand tout est assemblé et qu’on attend de pouvoir tout essayer, on a pas forcément la patience d’attendre les conditions météos idéales).
Ce premier vol a été une énorme leçon d’humilité et surtout la notion de la difficulté pour un modéliste traditionnel de se plonger en totale immersion. Le modéliste traditionnel que je suis a sans cesse voulu faire confiance en ses yeux, et se rassurer par un bref coup d’œil sur son avion pour le localiser et se repérer. J’ai commis une seconde erreur, enthousiasmé par les vidéos de vols contemplatifs des maîtres en la matière et emballé par le bruit d’un train qui passait à proximité, j’ai voulu de suite me mettre à faire du tourisme et je n’ai pas pris le temps de bien me repérer sur mon lieu de vol où je n’avais pas fait tant de vols que ça. Le vent fort m’a rapidement déporté loin de ma position, et je me suis retrouvé en panique à ne plus savoir où se trouvait mon avion. En plus j’ai commis l’erreur à ne surtout pas commettre, j’ai enlevé mes lunettes pour essayer de voir mon avion. J’étais d’autant plus stressé que j’ai pris un OSD qui n’a pas la fonction Return To Launch (retour à la maison : RTL ou RTH). Du coup inutile d’espérer basculer un bouton pour que mon avion rentre à la maison. Après deux trois scènes de panique intérieure, je me suis re-concentré sur les données de mon OSD pour rentrer à la maison, et me forcer à poser en immersion complète. L’avantage essentiel de l’OSD c’est d’avoir les informations capitales (au moins au début, car d’autres sont très importantes) que sont :
Après cette première épique, je me suis payé le luxe d’un second vol en restant beaucoup plus en local et attentif à mes informations de vol. La seule anomalie c’est la présence de tops radios assez fréquents. Clic sur l'image pour agrandir La rencontre... Quelques semaines plus tard, c’est au hasard d’une promenade vers un coin de plage peu fréquenté que j’ai aperçu dans les airs un petit Bixler assez agile. Le temps de stationner la voiture, et j’ai pu rencontrer et papoter quelques heures avec William, un pilote hélico aguerri et bien avancé en terme de FPV. Après pas mal d’échanges, RDV est pris pour quelques vols en duo. William a essayé pas mal de matériel et a revendu notamment ses lunettes parce qu’elles ne lui convenaient pas. Pour être honnête j’étais à ce moment là en plein doutes sur les lunettes puisque je peinais à supporter les miennes : elles me faisaient pleurer et j’avais plus que du mal à lire les informations affichées dans mes lunettes. L’émulation de groupe aidant, nous avons pas mal échangé sur le matériel, et William s’est décidé à repasser aux lunettes et pour ma part j’ai décidé d’acheter du matériel pour faire du Long Range. Mon choix s’est porté sur un Skywalker, mais celui-ci étant en rupture de stock au moment où j’ai voulu le commander j’ai finalement pris une autre plateforme (l’avenir me dira si j’ai eu raison, mais je suis déjà assez déçu de la logeabilité de l’affaire) et sur un ensemble UHF et feux anticollision. Nos premiers vols à deux ont eu lieu en avril, et le souci de mes tops radios allaient se révéler un peu plus grave que prévu…. C’est lors d’un vol sur le littoral que le vent m’a déporté à environ 350 mètres de notre point de départ. Là, perte total du signal radio jusqu’au crash. Bien entendu très difficile de se localiser pour savoir où l’avion était tombé, et malgré une balise sonore embarquée je ne savais pas trop où était ma machine. Heureusement William a eu le réflexe de mettre son avion en mode « autopilot » afin de localiser ma machine avant qu’elle ne touche le sol. Je passe sur le coté miraculeux de ce crash (près du littoral, il y a beaucoup d’eau), la machine est abîmée mais pas détruite. Un peu échaudé par cette aventure, j’ai trouvé sur le net des informations assez contradictoires, mais certains semblent dire qu’en FPV avec une vidéo en 5.8Ghz, le 41Mhz ne passe pas. Je me suis donc résolu à passer avec un émetteur en 2.4Ghz, ce qui est d’autant plus safe que j’évite également le risque d’être brouillé par un autre émetteur RC sur la même fréquence que moi. J’ai aussi installé le Gyro, découpé mon fuselage pour placer récepteur et gyro en arrière du centre de gravité. Malgré tout, il faudra une pile de 1.5 volts pour obtenir un CG correct. Une fois la machine réparée, et gonflés à blocs par le visionnage des vidéos du Team Echelon, nous nous sommes lancé un nouveau défi : voler en formation. Nous avons commencé les premières tentatives de vol en formation au cours du mois de Mai, avec quelques difficultés pour nous retrouver dans la vaste étendue de ciel bleu. La faible résolution des lunettes rendait l’appareil complètement invisible dès qu’il passait dans le ciel bleu, bref, amusé mais pas séduit, jusqu’à la révélation. Un jour William arrive avec ses nouvelles lunettes : lui a eu la sagesse de se renseigner avant d’acheter. Il a opté pour les Fatshark Attitude, et m’a permis de les essayer (l’avantage de notre matériel compatible est aussi de pouvoir se brancher par la simple bascule d’un interrupteur). Le confort de ces lunettes est absolument fabuleux, rien à voir avec les Prédator. Le niveau de détail est excellent sur toute la visualisation du paysage, l’écartement oculaire est réglable dans certaines limites, et elles permettent aussi d’activer la fonction « Head Tracking » qui permet d’orienter la caméra en fonction de la position de sa tête. Redécouvrant complètement le plaisir du vol en immersion, le soir même je passais commande pour une paire de lunettes de ce modèle. Au final je réalise que j’aurais pu m’économiser bien de l’argent en prenant le temps de me renseigner avant d’investir. Je me console en me disant qu’au final je vais garder cette paire de lunettes supplémentaires pour pouvoir faire essayer à des amis et collègues et leur faire découvrir la passion du FPV. Ainsi équipés nous avons pu nous lancer dans l’aventure du vol en formation qui s’avère passionnante et nous permet des prises de vues incroyables de nos machines dans leur élément : l’air. La possibilité de faire du véritable tourisme aérien en visualisant montagne, plans et cours d’eau ou voies de circulation vues du ciel reste passionnant. Dommage que la législation soit aussi compliquée, car je reste persuadé que nos drones auraient une véritable utilisé dans certaines situations exceptionnelles (recherches d’épaves ou de personnes disparues, CF la vidéo de Thonain où il repère l’épave de son Skywalker crashé en moyenne montagne 3 mois auparavant à l’aide d’un autre drone). L’intégration Pour conclure, un petit chapitre sur ce qui n’est pas le plus aisé dans la pratique de la discipline. L’intégration dans le milieu modélistique. J’ai été parfois surpris de l’accueil plus que timoré que peuvent faire les modélistes aux pratiquants de ces disciplines. C’est pourtant lors d’une journée de vol classique que nous avons pu monter à tous ceux que ça intéressait notre façon de pratiquer le FPV. Le fait d’avoir plusieurs systèmes vidéos (plusieurs paires de lunettes, écrans au sol) nous a permis de montrer notre façon de pratiquer (toujours avec le souci de la sécurité), la sécurité apportée par la technologie embarquée (GPS, RTH, etc..) et que c’était une branche à part du modélisme qu’il ne fallait surtout pas transformer en branche dissidente. Les craintes des modélistes traditionnels sont souvent qu’on les percute, lors de l’atterrissage entre autre. C’est assez amusant pour un pratiquant, parce que dans les faits notre attention est vraiment dirigé sur ce qui se passe à l’avant de notre appareil, notre vue est notre trajectoire, donc lorsqu’on arrive pour se poser on voir vraiment tout ce qui se trouve devant l’appareil. Le risque de percuter une personne ou un appareil est au final plus faible que pour un atterrissage classique où notre champ de vision est focalisé sur notre appareil et pas sur ce qui se trouve sur sa trajectoire. Le plus gros risque reste pour le pilote en immersion qui se retrouve coupé du monde extérieur par au moins un de ses sens : il est impossible de se pousser en marchant si on voit un avion d’un autre modéliste qui se pose loin de l’axe de piste pour laisser le champ libre, car on ne le voit pas quand on est en immersion. Attention aussi pour les personnes sujettes aux soucis d’équilibre, il est vite fait de perdre l’équilibre lorsqu’on a les lunettes sur le nez. Avec beaucoup d’échanges et de partages j’espère sincèrement pouvoir montrer l’intérêt de la discipline aux modélistes un peu angoissés par cette pratique et pourquoi pas leur délivrer de très belles prises de vues de leurs propres appareils en l’air. Pour rester en totale sécurité, il est primordial de se comporter exactement comme un pilote grandeur, à savoir :
Moyennant ces quelques règles de bon sens, le FPV trouvera très probablement sa place sur les terrains le dimanche Stéphane
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