GPR Vol montagne

Explorer les zone réputées porteuses (généralement des zones où l'air est piégé et le relief accidenté : éboulis, lisière de forêt, etc. ) en exécutant des lignes droites à une vitesse stabilisée. Petit détail qui est d'une grande importance si vous voulez être capable d'apprécier les faibles ascendances y compris avec un vario embarqué sans la correction à "énergie totale".

Fuir les zones à forte descendance en volant vite, voire très vite.

Si le trou est profond, demander un aide avec des jumelles - on ne sait jamais...

Ne pas se laisser distraire par les commentaires des collègues et exiger d'eux un certain silence.

Être patient lorsque le planeur semble - ni descendre, ni monter. Dans ce cas précis élargir votre champ de vol progressivement pour espérer trouver de meilleurs Vz et surtout piloter en douceur. Il faut parfois attendre que la "maillonnaise" prenne...

Si à proximité du relief vous n'avez rien trouvé, tentez une prospection en vous éloignant du relief. Bien souvent il s'agit d'un thermique puissant en provenance de la vallée qui "lessive" le secteur par de l'air plus frais descendant le long de la pente. On a parfois le sentiment dans les cas extrêmes que l'on ne contrôle plus le planeur et on imagine une panne radio...

Ci-contre un dessin de Francis Bergèse (Model Mag) illustrant l'émotion et les préparatifs du pilote pour aller récupérer son planeur posé en bas dans la vallée. 3 heures de marche pour descendre, 6 pour remonter : total 9 heures ! et bien j'ai pu voir un pareil cas sur la montagne de Ligure lors des rencontres avec nos amis Génois. Certains se souviendront de la belle descente au trou d'Eugen avec son K6e ! GR

Le vol en montagne est un excellent sport en particulier pour rejoindre le site de vol. Les efforts sont parfois importants et de longue durée. Cela exige - lorsque l'on a plus vingt ans - de bien gérer cette étape. Marcher lentement, respirer profondément et faire des haltes si vous approchez de vos limites. Bref, ne pas chercher à suivre un montagnard lorsqu'on est pas entraîné aux efforts en altitude !

La descente au trou est le plus souvent imprévisible : le soleil est actif, le vent est nul comme il se doit en VTR et le planeur entame inexorablement sa descente... Fini de plaisanter, c'est le moment de se concentrer. Voici quelques règles que j'applique en pareil cas. Explorer les zone réputées porteuses (généralement des zones où l'air est piégé et le relief accidenté : éboulis, lisière de forêt, etc. ) en exécutant des lignes droites à une vitesse stabilisée. Petit détail qui est d'une grande importance si vous voulez être capable d'apprécier les faibles ascendances y compris avec un vario embarqué sans la correction à "énergie totale". Fuir les zones à forte descendance en volant vite, voire très vite. Si le trou est profond, demander un aide avec des jumelles - on ne sait jamais... Ne pas se laisser distraire par les commentaires des collègues et exiger d'eux un certain silence. Être patient lorsque le planeur semble - ni descendre, ni monter. Dans ce cas précis élargir votre champ de vol progressivement pour espérer trouver de meilleurs Vz et surtout piloter en douceur. Il faut parfois attendre que la "maillonnaise" prenne... Si à proximité du relief vous n'avez rien trouvé, tentez une prospection en vous éloignant du relief. Bien souvent il s'agit d'un thermique puissant en provenance de la vallée qui "lessive" le secteur par de l'air plus frais descendant le long de la pente. On a parfois le sentiment dans les cas extrêmes que l'on ne contrôle plus le planeur et on imagine une panne radio...

Ne pas se "coller" au relief car vous limitez votre volume d'exploration excepté le long des falaises. Les thermiques ont besoin d'espace pour se développer et ne pas être ralentis par frottement avec la végétation. On peut parler de couche limite qui se comporte comme sur une aile avec une vitesse qui tend vers 0, donc inutilisable dans notre cas.

Se placer en un lieu permettant d'observer le planeur confortablement pour ne jamais le perdre de vue et être si possible stable malgré la pente du terrain.

Demander à un collègue d'observer la présence de buses ou mieux d'un planeur ayant trouvé l'ascendance salvatrice. Si cette ascendance est à portée du planeur ne pas perdre une seconde et se diriger dans la zone en volant plutôt vite. Attendre de bien pénétrer dans l'ascendance pour amorcer un virage ascendant afin de réaliser une restitution d'énergie et gagner de la sorte quelques mètres en ayant une excellente maniabilité pour ensuite exploiter le thermique.

Si à proximité du relief vous n'avez rien trouvé, ne persistez pas : Tentez une prospection en vous éloignant du relief.

Les cumulus qui en cours d'après-midi évoluent en cumulus congestus favorisent à la fois de puissantes ascendances mais aussi des descendances parfois impressionnantes. Une seule technique voler très vite pour échapper aux Vz négatifs.

Le col des Faïsses près de Corps : une pente au cadre superbe - grandiose, mais exigeant beaucoup d'attention par vent secteur sud. La pratique du VTR n'est pas à exclure lorsque la journée est parfaitement ensoleillée mais exigera une grande prudence et de bonnes connaissances de cette pratique en ce lieu si particulier.

Ici c'est la pente de Millau : excellente pour le vol de pente par vent de N-O et sublime en VTR. Toutefois attention la brise de mer peut parvenir jusqu'ici brutalement. Dans ce cas, si vous êtes en l'air, pas de panique, s'éloigner de la pente donc des rouleaux et prendre le premier thermique venu pour grimper et assurer ainsi un circuit d'atterrissage confortable sur le plateau. Clic pour agrandir !

Et si tout se passe bien vous aurez la joie de partager quelques instants avec les nombreux vautours qui ont élu domicile ici en Aveyron !

Ou bien voler au-dessus des pâturages de la Banne d'Ordanche à la recherche du thermique lorsque le vent est de repos... Clic pour agrandir ! Photo GR