la télémétrie : Traqueur GPS ...

  Page publiée le 17 septembre 2014 et actualisée le 08 janvier 2015

 

 

E-mail du 08 janvier 2015 en provenance du Havre

Bonjour Gérard,

Pour compléter l’article sur le traqueur « GP102 », enregistrement d'un vol en parapente.

Après avoir converti au format IGC avec « GPSBabel » les points enregistrés, le logiciel « IGC Flight Replay » permet de relire le vol.

Je te joins 2 copies d’écran.

Type de Vol: Soaring parapente 

Site de vol: Falaises d’Octeville-sur-Mer

Date: le 30 décembre 2014 (et ce ne fût pas le dernier vol de l’année car le flux de SO du 31/12/2014 nous a réservé une superbe journée de vol sur Sainte-Adresse. Je me suis aperçu dans la configuration du GPS  que l’enregistrement des points pouvait se faire au minimum toutes les 1 seconde (et non toutes les 5s comme je le croyais).

La précision de la relecture des vols n’en sera que meilleure.

A tester au prochain vol quand la météo sera d’accord. Le ciel Haut Normand n’est pas aussi bleu que par chez toi.

 

MES 2015-01-08_124408

Le parking surplombe la Valleuse d’Octeville-sur-Mer. Faisant suite aux intempéries de cet automne, le petit chemin qui descendait la falaise pour rejoindre la plage de galets s’est effondré.

Ce parking était il y a quelques décennies, le site de vol de pente des aéromodélistes de la région havraise. Le posé se faisait dans le champs de gauche (en regardant la mer ) et dans les rouleaux.

Depuis l’apparition du parapente (mais est-ce la seule raison ?) l'activité planeur est quasi nulle.  

Cordialement

Erick

Le décollage se fait sur le champ situé au-dessus des bacs qui appartenaient jadis à l’OTAN. Les installation sont désormais gérées par une association, AQUACAUX, qui d’une part aménage le littoral autour des installations et d’autre part fait de l'élevage d’alevins.

Merci Erick pour ce complément d'informations concernant le traqueur GP102. On attend donc tes conclusions après le prochain vol sur les falaises havraises.

Concernant la disparition des modélistes, sans être devin, je crois pouvoir dire que les modélistes pratiquant  le vdp sont des gens souvent très indépendants, n'appartenant à aucune structure et qui ne supportent pas les contraintes dans un loisir. Le revers de cette attitude est qu'ils ne sont pas capables de se faire entendre pour défendre ou partager leur site de vol. Ils  préfèrent donc changer de lieu plutôt que s'engager dans des batailles perdues d'avance car ils ont mieux à faire. J'imagine que les lieux pour pratiquer le vdp sur la côte havraise sont assez nombreux et qu'ils ont trouvé leur bonheur un peu plus loin. Si c'est le cas, je recommande aux parapentistes de les laisser tranquille car je ne crois pas trop à la cohabitation des deux activités. Avec un peu de bon sens et de respect pour l'autre, ce sera - me semble-t-il, la meilleure façon de cohabiter sur les pentes havraises ou de Navarre !  GR

Traces du vol : MES 2015-01-08_124332 

Plus au nord, passé le port pétrolier d'Antifer, les falaises sont plus verticales et le rendement devient bien meilleur. Cependant, le posé est plus que délicat car peu ou pas de place au pied des falaises ! Photo moyenne car prise depuis un petit apn.

Pourtant Erick une falaise a la particularité d'être à portance très étroite et turbulente... GR

Le décollage parapente où il m'arrive de faire du planeur Rc lorsque le vent est trop fort. Bien que maintenant, avec l'apparition des mini ailes de parapente (14 à 18 m2), la plage de vent "volable" s'est considérablement étendue et il n'est pas rare de voir des ailes en l'air lorsque le vent est supérieur à 30 km/h ! Lorsqu'on pratique les deux activités, il n'est pas facile de prendre parti, mais j'avoue que nous les "volants" avons un peu "vampirisé" les sites de vol des aéromodélistes. Le nombre fait la force dit-on ! Ici, pas vu de mobilisation pour sauvegarder un petit espace de vol pour le planeur, cela dit, à peine toléré pour cause de CTR. L'aérodrome devant être déclassé, peut être verrons-nous réapparaître les planeurs d'ici qq temps. Je le souhaite car il y a de la place pour tous. Erick

Les installations d'AQUACAUX en vrai. Google Earth à tendance à aplatir la falaise !

Belle pente Erick ! Pense aux modélistes stp, tu es le seul à pouvoir comprendre et à les aider !

 

E-mail du 8 décembre 2014

Bonjour Gérard,

La suite (et fin) de la présentation du GPS GP102 où comment revivre virtuellement ses vols avec les logiciel GPS Babel et IGC Flight Replay.

A noter que ces outils informatiques sont gratuits sur le net. Merci aux développeurs !

Erick

 

Merci Erick pour cette communication qui nous montre toutes les possibilités offertes par les GPS et pour un coût modeste.

Nul doute que Jacky et son équipe à Colmar qui planchent sur le sujet en vue de réaliser - comme les grands - des circuits triangulaires liront avec intérêt cette page des "temps modernes" dédiée aux GPR

GR

 

En effet cela ressemble à s'y méprendre à la Tour de Babel ! Pour en savoir plus sur ce programme de reconversion de vos exploits aériens et vélivolesques, veuillez cliquez sur la Tour de Babel ci-dessus pour rejoindre l'application IGC Flight Replay.

Alors un petit rappel de ce récit biblique de la tour de Babel...

Peu après le Déluge, alors qu'ils parlent tous la même langue, les hommes atteignent une plaine dans le pays de Shinéar et s'y installent tous. Là, ils entreprennent par eux-mêmes de bâtir une ville et une tour dont le sommet touche le ciel, pour se faire un nom. Dieu les voit, et estime que s'ils y arrivent, rien ne leur sera inaccessible. Alors il brouille leur langue afin qu'ils ne se comprennent plus, et les disperse sur toute la surface de la terre. La construction cesse. La ville est alors nommée Babel (terme proche du mot hébreu traduit par « brouillés »).

L'histoire montre - tous les jours - que Dieu a vraiment réussi, mais je n'ose le féliciter... GR

E-mail du 17 novembre 2014 en provenance du Havre

Bonjour Gérard,

A l’heure où la télémétrie s’invite dans nos modèles et nos émetteurs, nous sommes encore quelques-uns à ne pas avoir franchis le pas. Est-ce une raison pour ne pas vouloir connaître les performances de nos vols ? Bien sûr que non. C’est pour cette raison que je me suis mis à la recherche d’un traqueur GPS, pouvant à la fois enregistrer mes vols en parapente mais aussi ceux de mes modèles réduits. Il fallait donc un modèle relativement léger, peu encombrant et possédant une autonomie suffisante (?). L’offre est pléthorique sur les boutiques du net et finalement mon choix s’est porté sur le modèle GP102+ de CANMORE. Pour moins de 50€, me voilà en possession d’une petite boite verte (d’autres couleurs sont disponibles) muni d’un petit écran LCD et de 2 touches permettant la navigation dans les menus.

 

  • Receiver Type 1575.42MHz L1 C/A code
  • Accuracy Position 2.5m CEP
  • Velocity 0.1m/sec
  • Startup Time < 34sec cold start
  • Reacquisition 1s
  • Battery Internal Rechargeable
  • Operating Time Using GPS mode : 17 ~ 20 hours
  • Using time mode : 600 hours
  • Serial Interface USB
  • Input Voltage 5V DC
  • Dimension 70mm L x 35mm W x 16mm H
  • Weight: 40g
  • Operating Temperature -20oC ~ +60oC

  Clic sur la photo pour rejoindre le fabricant

  • 48 track verification channels
  • SIRF-IV low power chipset
  • Barometric Altimeter
  • Digital compass
  • Mark and locate positions
  • Geotag Photo
  • Weather station
  • Pedometer
  • Travel Logger
  • Water resistant up to IPX6
  • Gradienter
  • Convenient and easy to use
  • Great for finding way-back/target outdoors
  • Giving peace of mind and feeling secure

 

 

 Un logiciel, Canway, est livré sur un mini CD et fonctionne au moins sous W7 32 et 64 bits (j’ai testé les 2). Les traces GPS enregistrées peuvent être exportées sous les 3 formats suivants : CSV, GPX et KML. Pour une utilisation parapente, les déclarations des vols doivent être accompagnées des traces GPS au format IGC. Une conversion sera donc nécessaire et effectuée à partir d’utilitaires trouvés sur le net. Je ne vais pas ici réécrire la documentation mais plutôt monter ce que l’on peut obtenir comme trace.

Exemple d’un enregistrement réalisé le 15 novembre 2014. La catégorie « Vol » n’existant pas, j’ai laissé « Vélo » par défaut ! Le modèle est un planeur motorisé de 2.60m d’envergure. J’ai fixé le GPS sur la platine radio à l’aide de Velcro autocollant. Je peux donc facilement passer d’un support de vol à l’autre.

 

 On notera que le planeur a dépensé 414 Kcal. Cette info ne servira donc que pour les sportifs (vélo, courses à pieds, rando, etc.)

Bons vols

Erick

 

 Curieux quand même que ce fabricant ne sache pas que ce traqueur pourrait-être utilisé sur tout ce qui vole et en particulier les drônes qui font l'actualité. Certains mauvais plaisantins s'apercevraient alors qu'ils ont survolé une centrale...

 

 Les traces peuvent également être visualisées sur Google Earth.

Merci Erick, Pour 50on a à disposition un bel outil pour localiser les trajectoires et faire des mesures. Nul doute que l'imagination de certains planeuristes va y trouver d'autres utilisations. Tu ne dis mot sur un paramètre important l'altitude. Je vois tout de même une notion de dénivelé (escalade). Probablement pour calculer les calories dépensées...Peux-tu me répondre à ce sujet ? Merci ! GR

Avec CANWAY

Avec la souris, lorsque tu te déplaces sur la courbe d’élévation, pour chaque point enregistré, l’altitude s’affiche (exemple 200,80m)  et sur la vue des traces s’affiche le temps (06 :26)et la distance parcourue (3,36 km). Sur le fichier d’export au format CSV, on ne retrouve que  les coordonnées GPS (Nord et E) et bien sur l’horodatage.

GPX Editor

J’ai trouvé GPX Editor (gratuit) qui donne l’altitude pour chaque point enregistré.

Il permet aussi de supprimer des points, ce qui est intéressant pour nettoyer les traces entre le moment de la mise en marche du GPS et le décollage (de même pour l’attéro et l’arrêt du GPS)

Je vais l’utiliser pour le parapente car les traces doivent être « propres » pour les déclaration à la C.F.D (coupe fédérale de distance)

Faut encore que je trouve un logiciel permettant de convertir les GPX en IGC et se sera parfait (mais pas simple !).

Voilà, C’est un peu la jungle dans tous ces logiciels dédiés aux GPS.

Cela demande un peu de recherche et pas mal de patience mais le résultat est sympa. Ma plus grande surprise en étudiant les traces concerne la distance parcourue. Je ne pensais pas faire autant de km avec mon planeur !

Je te tiendrais informer au fur et  à mesure de mes tests.

Cdlt

Erick

 

GPX Editor permet de visualiser un « profil » du vol.  On voit ici la montée initiale au moteur suivi d’une longue phase de plané. Puis à nouveau le moteur et plané (2 fois). Intéressant de voir une « certaine » régularité sur l’altitude max et min. Peu de pompes samedi mais quelques zones de « zérotage » (pas sûr que le terme soit très français !).

Merci Erick, nous attendons la suite ! L'appareil est complet et devrait satisfaire tous ceux qui aiment élargir le champ d'action des possibilités offertes par la technique. Nul doute que ce traqueur permettrait de suivre le père Noël lors de son passage dans les cheminées prochainement ! Et à défaut de suivre le Père Noël, il se pourrait qu'il prenne place dans l'ASH 25 pour suivre l'état  de santé général du planeur mais aussi pour suivre ses performances en montée...Les 40 g en plus ne devrait pas trop l'affecter. GR