Voler à Arcachon...

  Page publiée le 17 août 2009 et actualisée le...  

 

C'était donc un vol du matin.… à partir du terrain de la Teste de Buch

Un samedi matin car ici la proximité de la base aérienne de Cazaux ne permet pas ou peu de vols en semaine.

Nous avons décollé vers 11h,  sous un ciel relativement dégagé.  Passage au-dessus de l'hippodrome puis cap sur Arcachon.

Largage à 1000 mètres au-dessus du bassin. Vitesse de croisière : environ 120 km/h.

Survol de l'île aux oiseaux, 180 ° puis survol de la périphérie d'Arcachon.

C'est là que j'ai pris les commandes. Ligne droite puis petits et grands virages et 360 °.  Ca tourne beaucoup mieux quand on met du pied dedans. Cap sur la Dune du Pyla. Retour sur Arcachon pour une démo de vitesse. Volets en négatif pour une pointe à 160 Km/h.  Retour au calme et volet en positif dans du + 2 m/s.  Quelques tours de spirales nous ramènent vers les 900 mètres. C'est tout doux et je regrette déjà de ne pas avoir effectué ce vol l'après-midi. Je reprends le manche :  cap sur Cazaux puis branche vent arrière parallèle à la piste. Le pilote reprendra le manche pour effectuer le dernier virage et l'atterrissage. Arrêt du planeur pile poil où, 1 heure plutôt, j'embarquais. Personnellement, j'aurais effectué le dernier virage pour l'alignement sur la piste bien avant et, j'aurais été trop long.  Quelle finesse  cet engin ! Ca me change de mon aile. A ce sujet, en sortant les AF, le pilote me lance: " Nous voilà à la finesse d'un parapente !" no comment...

Cordialement

A la Teste on pratique : l'aéromodélisme, le parachutisme, le vol à voile. Aéroclub et aéroport cohabitent avec la base de Cazaux. Pas si simple que de côtoyer les militaires en vol. A la Teste, il y a du remorquage et un gros treuil permettant le largage à 400 mètres.

Non loin de là, un autre terrain, celui de Biscarrosse, sur la route de Parentis. Ils y pratiquent égalementl le  planeur (treuil) et la construction amateur (souvenir d'un précédent passage, j'adore cette région !

Erik

Commentaires photos GR

Survoler une région a l'immense vertu de faciliter le repérage des éléments essentiels tels que : villes, villages, massifs, fleuves, lacs, etc. C'est une page de géographie vivante qui s'ouvre à nous. Page toujours très enrichissante qui  aide - une fois sur terre, à bien se situer. Combien de gens ne savent pas où est le Nord ! Mais comment peut-on vivre sans ce repère ? 

Le terrien imagine sa ville à partir des données du sol et croit toujours  parfaitement la connaître. Mais une ville c'est un corps vivant qui se développe, certains repères disparaissent, bref rien de tel qu'une vue aérienne  pour corriger l'idée que l'on se fait de sa ville ou même de son village. Les appareils photos numériques permettent - à bon compte avec une qualité suffisante lorsque on met le prix, d'obtenir des clichés très satisfaisants. Celui ci-dessus est de 4000 pixels d'origine et réduit à 1000 sur sa largeur. J'ai du dégrader sérieusement la qualité  pour transformer cette image d'un poids de 4,5 Mo à une centaine de Ko.

J'en ai profité pour extraire un secteur de cette image pour moins la dégrader et vous montrer ce que l'on peut espérer obtenir.

Appareil photo :SONY DSC W290 12.1 MPixel, video HD.

Pendant ce temps le Janus poursuit sa route car nous ne sommes pas en hélicoptère et le planeur se dirigerait vers cap Ferret que je ne serais pas étonné...

Mais revenant vers la côte, comment ne pas aller photographier la dune du Pilat ? Dune paraissant sans relief car le soleil est trop haut, en effet rien de mieux que les ombres pour faire apparaître le relief. La qualité du cliché original m'a permis de voir  les escaliers permettant l'accès à la dune mais je n'ai pu voir si un planeuriste faisait voler un planeur ... Faudrait pas exagérer !

Selon les marées, les bancs de sable apparaissent ou bien disparaissent : un univers perpétuellement changeant et toujours séduisant