Le Wakefield F1B

  Page publiée le 13 février 2008 et actualisée le...  

 

 On a vu que les "tortilleux de gomme" ont tout plein de choses à transmettre, à sauvegarder, comme un véritable patrimoine.

Mais n'allez pas croire qu'ils sont rétrogrades. Ils utilisent aussi certaines techniques très affûtées. Inaccessibles au modéliste "Lambda." 

Là, par exemple (pict 1244) vous avez un "pif" de wakefield F1B moderne. (Oh ! Il a l'air un peu miteux, un peu écaillé, mais c'est suite aux heures de vol...)

Dans ce cône d'hélice, il y a le mécanisme de blocage des pales, en fin de déroulement, pour qu'elles viennent gentiment de chaque côté du fuselage. (Lui-même en tube de Kevlar.)

Mais aussi (pict 1237) la mise en drapeau des pales, avant le lancer du modèle. En effet, le déroulement de l'écheveau est retardé d'une fraction de seconde par un système de "départ sous le pouce" qui déclenche une minuterie à échappements. (pict 1243)

Ca permet de lancer, un peu à la manière d'un javelot, et de percher le Wake à 4 ou 5 mètres (une grosse pincée de secondes en fin de vol plané !) alors, le déroulement s'enclenche.

C'est pour que les pales ne fassent pas effet de gouvernes qu'on les met en drapeau. Sans quoi, l'appareil pivoterait sur son axe de roulis.

Mais c'est pas tout !

(pict 1244) Il y a aussi un mécanisme de pas variable. Le couple fourni en début de déroulement est phénoménal. Puis il va passer par un palier de décroissance, un peu comme un accu qui se décharge, et s'arrêter enfin, faute de puissance.

Les pieds de pales sont donc montés pivotants et équipés de petites barres de torsion rappelées par des ressorts judicieusement tarés.

En début de déroulement, on a un pas assez grand. Premier régime. Puis, progressivement, le pas va se réduire pour s'adapter au couple fourni par les trente grammes de gomme.

(Voir le prix d'une telle mécanique sur le site de ANDRIUKOV ! Ca laisse rêveur...) 

 

La chignole ci-dessus...

(pict 1222) C'est une fabrication ukrainienne (ou russe, ou polonaise, ou américaine) comportant une crosse qui passe derrière le coude. La manivelle présente une belle envergure, de manière à limiter l'effort du tortilleur. Il y a un compte tour (mécanique ou électronique) et une option "torquemeter" ou, en français "mesurereur de couple"...

(pict 1209) Le thermomètre digital au 1:10 de degré. Surveiller le départ de la bulle...

Le remontage

(pict 1233) Il s'effectue en dehors du tube porte-écheveau. Et oui ! Parce que même le kevlar ne résisterait pas, à la longue, à l'explosion d'une telle bombe ! De plus, pour aller chercher les morceaux coinçés à l'intérieur... bonjour !

On utilise donc une goulotte en zycral présentant des encoches à l'avant et à l'arrière. De petites tiges de corde à piano servent d'épingles d'immobilisation.

(pict 1225) A l'avant, on a une "alloy bobbin" composée d'une poulie montée sur un étrier. Ce dernier est percé radialement et porte deux petites rainures dans lesquelles va s'enclencher l'axe d'hélice. (Ca suit dans le fond ?)

(pict 1228) A l'arrière, le "Piserchio hook" sorte de double crochet à ouvertures opposées qui va s'enclencher par quart de tour sur la broche arrière, vissée en travers du tube kevlar.

(pict 1232 ) Le Piserchio en place à l'arrière de la goulotte.

(pict 1234) L'étrier "alloy bobbin" en place, avec sa tige d'immobilisation. 

La chignole

(pict 1222) C'est une fabrication ukrainienne (ou russe, ou polonaise, ou américaine) comportant une crosse qui passe derrière le coude. La manivelle présente une belle envergure, de manière à limiter l'effort du tortilleur. Il y a un compte tour (mécanique ou électronique) et une option "torquemeter" ou, en français "mesurereur de couple"... (pict 1215) 

Autres accessoires

(pict 1209) Le thermomètre digital au 1:10 de degré. Surveiller le départ de la bulle...

(pict 1223) Le VTT pour les récups à longue distance. Ce qui permet à l'ami Serge Tedeschi (plus de 70 ans...) de garder la forme !

@+

JA S.

(pict 1225) A l'avant, on a une "alloy bobbin" composée d'une poulie montée sur un étrier. Ce dernier est percé radialement et porte deux petites rainures dans lesquelles va s'enclencher l'axe d'hélice. (Ca suit dans le fond ?)

 (pict 1228) A l'arrière, le "Piserchio hook" sorte de double crochet à ouvertures opposées qui va s'enclencher par quart de tour sur la broche arrière, vissée en travers du tube kevlar.

(pict 1232 ) Le Piserchio en place à l'arrière de la goulotte.

 

(pict 1233) Il s'effectue en dehors du tube porte-écheveau. Et oui ! Parce que même le kevlar ne résisterait pas, à la longue, à l'explosion d'une telle bombe ! De plus, pour aller chercher les morceaux coinçés à l'intérieur... bonjour !

(pict 1234) L'étrier "alloy bobbin" en place, avec sa tige d'immobilisation. 

 

 

Mais aussi (pict 1237) la mise en drapeau des pales, avant le lancer du modèle. En effet, le déroulement de l'écheveau est retardé d'une fraction de seconde par un système de "départ sous le pouce" qui déclenche une minuterie à échappements. (pict 1243) Image ci-dessous

Dans ce cône d'hélice, il y a le mécanisme de blocage des pales, en fin de déroulement, pour qu'elles viennent gentiment de chaque côté du fuselage. (Lui-même en tube de Kevlar.)  Il y a aussi un mécanisme de pas variable. Le couple fourni en début de déroulement est phénoménal. Puis il va passer par un palier de décroissance, un peu comme un accu qui se décharge, et s'arrêter enfin, faute de puissance.

Image 1244