Les GPR - Durée-Vitesse |
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Page publiée le 06 novembre 2011 et actualisée le 09 novembre 2012 |
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Épreuve de durée-vitesse pour les grands planeurs
GPR-DV
taper F5 régulièrement car le document est constamment modifié
Le moment est venu, me semble-t-il, pour nombre d'entre nous de se pencher sur le futur de nos rencontres GPR et éviter ainsi un début de somnolence. Alors pourquoi ne pas imaginer une épreuve de durée agrémentée - à la fin du vol - d'un passage ? Oui, vous avez raison : Pourquoi pas - plusieurs ? C'est donc à l'association de ces deux types de vols : durée et vitesse - que nous allons tenter d'élaborer un règlement pour que ces deux qualités opposées cohabitent dans une même épreuve. Après avoir échangé quelques idées avec Dominique, nous sommes mis d'accord pour vous présenter l'ébauche d'un règlement que nous avons baptisé : GPR-Durée-Vitesse et qui peut se contracter en " GPR-DV ". Nous aurions pu proposer : Durée-Finesse, car il s'agit plus d'explorer la finesse du planeur que ses capacités en vitesse, en effet, une clé à molette peut voler très vite en piqué...Alors pourquoi pas : GPR-DF ? Si nous vous proposons cette formule, c'est que nous savons - pour l'avoir pratiqué - que c'est possible et que c'est un vrai plaisir de pouvoir reprendre une ascendance après un passage. A ce jeu il m'est arrivé d'en faire quatre à la suite avec mon DG 400 qui est un planeur de plus de 20 ans d'âge. Rien de farfelu donc, mais je dirais plutôt - beaucoup mieux - que ce qui existe sur le marché car ici le mot - cible - est prohibé. On ne joue pas avec des fléchettes ! En effet, pour des raisons de sécurité, il ne sera pas demandé au concurrent de poser en un point précis - dans un temps imparti à la seconde avec décompte des secondes en trop. Cette formule n'est pas du tout compatible avec le matériel des GPR. La règle à laquelle je tiens par dessus tout, est de poser sans avoir d'autres soucis que d'atterrir proprement avec le temps qui convient à chaque pilote. On a bien d'autres moyens de mesurer les aptitudes de chacun : les thèmes ne manquent pas ! |
Pour nous résumer, sachez que les consignes sont :
Vous noterez qu'il n'y a aucune obligation à réaliser un passage à grande vitesse si vous n'en avez pas la possibilité (ascendances absentes) ou bien que votre planeur ne le permette pas. Toutefois il faudra franchir la ligne d'arrivée pour arrêter le décompte du temps de vol. Retenez que le chronométreur arrêtera son chrono lorsque vous serez encore en l'air au moment précis où vous franchirez un plan (ligne d'arrivée) situé à mi-chemin sur l'axe des passages. Pour des raisons évidentes de sécurité, le sens des passages sera toujours celui du décollage. Ensuite vous exécuterez un 180° pour rejoindre le circuit d'atterrissage conventionnel sans autres préoccupations que de poser sur la piste proprement et sans stress. Rien donc de bien compliqué, cela devrait rendre nos rencontres un peu plus spectaculaires pour nous et pour tous ceux qui y assistent. Mieux nous stimuler dans ce nouvel exercice de pilotage. Et surtout cela devrait nous obliger à mieux régler nos planeurs car dans ce domaine - sans comparaison - tout le monde se contente de ce qu'il possède sans remettre en cause ni ses réglages, ni son entraînement. Il va de soi, que nous sommes ouverts à toutes suggestions de votre part pour améliorer et achever un premier "jus" de règlement avant sa mise en application au printemps prochain. GR
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Challenge GPR - Durée-Vitesse Tous les planeurs peuvent y participer. Les épreuves se déroulent par manche de 3 pilotes. Le but Utiliser les toutes les ressources d'un planeur moderne lors d'une seule épreuve. L'épreuve Après un remorquage à 200 m, il faut réaliser un vol de 6 minutes. Pour achever le vol, effectuer un passage à la vitesse que vous souhaitez au-dessus de la zone prévue à cet effet (qui peut-être différente de celle de la piste pour des raisons de sécurité) à une hauteur maximum de 20 m et dans le sens des décollages. Le passage étant suivi d’un circuit d’atterrissage défini par l'organisateur. Valeur des points :
Faisant suite au passage, si vous estimez pouvoir trouvez une ascendance, donnez le top au chronométreur et vous reviendrez exécuter un deuxième passage toujours à 20 m d’altitude maximum dans les de 3 minutes maximum qui sera suivi d’un circuit d’atterrissage dans les règles. Vos points seront alors multipliés par 2. Si la chance est avec vous, et que suite à ce deuxième passage vous pouvez vous maintenir en l'air encore 3 minutes maximum. Top au chronométreur et après ce dernier vol de durée, passage identique suivi de l'atterrissage selon les règles du circuit. Vos points seront alors multipliés par 4. |
Commentaires:
Exemples :
On devine derrière toutes ces décisions à prendre qu'il y a beaucoup de place pour la tactique. En effet, dois-je prendre le risque de poursuivre ou bien de poser...Et bien d'autres décisions à prendre. Il serait utile de faire quelques simulations pour vérifier par exemple qu'il ne soit pas plus profitable, compte tenu des coefficients multiplicateurs, de réaliser une succession de passages rapides plutôt que de chercher à prendre de l'altitude. Et si c'est le cas, minorer les coefficients multiplicateurs. Je pense que si le temps n'est pas effectué (3
minutes mini et 240 maxi) que le multiplicateur ne s’applique
pas, c'est peut-être
plus simple à calculer ! Exact mon grand : Domi tu as raison ! Bref, on ne devrait pas s'ennuyer ! GR
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Club : ………………………… Journée du …. / …. / …… M. XXXX réalise au premier vol 6 minutes et 30 secondes et décide lors du passage de remonter pour un deuxième de 3 minutes et 10 secondes, ensuite il tente la troisième remontée mais ne tient que 2 minutes, les passages sont bons mais le circuit est coupé pas peur de ne pas attendre le terrain. 6 m 30 s = 390 secondes soit 360 pts – 30 pts = 330 points, passages ok, circuit tronqué, atterrissage ok Temps Passage Circuit Atterrissage (En points) (Maxi 50 pts) (Maxi 50 pts) (Maxi 50 pts) Exemple : 330 Points + 50 Points + 25 Points + 50 Points = 1 ère remontée : 194 (Minii180 s, maxi 240 s) Les points sont multipliés par 2 = 2 ème remontée: 120 (Mini180 s, maxi 240 s) Les points sont multipliés par 4 = -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Feuille de vol de M ………………. Temps de vol maximum du jour secondes
1 er vol : ………Points + ……… Points + ……….. Points + ……….. Points = 1 ère remontée : ……… (Mini180 s maxi 240 s) Les points sont multipliés par 2 Total 2 ème remontée: ……… (Mini180 s maxi 240 s) Les points sont multipliés par 4 Total
2 ème vol : ……… Points + ……… Points + ……….. Points +……….. Points = 1 ère remontée : ……… (Mini180 s maxi 240 s) Les points sont multipliés par 2 Total 2 ème remontée: ……… (Mini180 s maxi 240 s ) Les points sont multipliés par 4 Total Le meilleur vol est pris comme référence Total points ……………… du meilleur vol. Place …………………..
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3 ème vol : ………Points + ……… Points + ……….. Points + ……….. Points = 1 ère remontée : ……… (Mini180 s maxi 240 s) Les points sont multipliés par 2 Total 2 ème remontée: ……… (Mini180 s maxi 240 s) Les points sont multipliés par 4 Total
4 ème vol : ……… Points + ……… Points + ……….. Points +……….. Points = 1 ère remontée : ……… (Mini180 s maxi 240 s) Les points sont multipliés par 2 Total 2 ème remontée: ……… (Mini180 s maxi 240 s) Les points sont multipliés par 4 Total
5 ème vol : ……… Points + ……… Points + ……….. Points +……….. Points = 1 ère remontée : ……… (Mini180 s maxi 240 s) Les points sont multipliés par 2 Total 2 ème remontée: ……… (Mini180 s maxi 240 s) Les points sont multipliés par 4
6 ème vol : ……… Points + ……… Points + ……….. Points +……….. Points = 1 ère remontée : ……… (Mini180 s maxi 240 s) Les points sont multipliés par 2 Total 2 ème remontée: ……… (Mini180 s maxi 240 s) Les points sont multipliés par 4
Le meilleur vol est pris comme référence Total points ……………… du meilleur vol. Place …………………..
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E-mail du 8 novembre 2012 en provenance de Dunkerque Bonjour Gérard, Fidèle lecteur des GPR, j’ai flashé sur l’idée d’une rencontre GPR avec un peu de challenge. Votre idée avec Dominique est dans l’esprit du triangle GPS qui se développe en profitant de l’avancée de la technologie de la télémétrie. Le triangle GPS est peut-être le sens de l’histoire mais il n’y a pas encore de standard technologique, sinon assez onéreux aux alentours de 1000€. Plusieurs français travaillent à une solution plus économique mais la solution tarde à être diffusée, d’autant que la fédé ne s’empare pas vraiment du sujet. Voir les discussions sur le site http://www.f3news.fr/f12-du-blabla-f3i Alors votre idée de commencer sans technologie embarquée en faisant simple est surement la meilleure ! Voici quelques remarques constructives à votre projet : 1 – Envisager des classes pour éviter de mettre tous les planeurs dans un seul panier. Je
pense qu’il faudra aussi pour nous modélistes avoir un autre
coefficient conçu de la même façon pour tenir compte de l’échelle de
reproduction. Si le planeur n’est pas une maquette, on le classe dans
les maquettes d’envergure similaire mais avec un handicap maximal pour
dissuader de venir avec un suppositoire…Il faut quand même que tout le
monde puisse participer. Je reconnais que ce point n’est pas le plus simple… Voir ici de bonnes explications sur le handicap des planeurs grandeurs : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_%C3%A0_voile#La_comp.C3.A9tition 2 – Comme vous le suggérez, il faut ajouter les points des passages successifs et non multiplier le total acquis précédemment, sinon, je vois très bien comment gagner en ne faisant que des passages avec une machine tout plastique de perfo ballastée. Pour comprendre ce que je veux dire, il suffit de regarder l’énergie encore disponible à convertir en altitude après un passage bas à près de 300km/h d’un DG800 de 6m tout plastique: Voir vidéo ci-dessous. Ouf ! c'est un peu violent et pas très réaliste, mais on voit bien ici le potentiel d'un planeur moderne dans les mains d'un bon pilote. Sans aller jusque là, il faut trouver une formule suffisamment dynamique où l'on parvient à contenir les excès. Excès qui pourraient mettre en danger les personnes. Le piqué de la mort, n'est pas ce que l'on recherche. Va falloir réfléchir car ce point est important pour la suite. Je n'ai pas envie en tant qu'organisateur de passer une journée d'angoisse à surveiller les plus audacieux qui n'hésiteraient pas une seconde à débouler comme des fous. Je ne vois pour limiter ces excès qu'une altitude de départ maximum au passage évitant de passer la VNE. Ce qui signifie alti dans chaque planeur ce qui n'est pas réaliste. Bref, faut réfléchir ! GR |
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– On pourrait aussi imaginer prendre la question dans l’autre sens avec
un temps de travail défini par l’organisation en fonction des
conditions météo, 20 minutes par exemple, et par rapport à ce temps
imparti qui vaut 1000 par exemple, on décompterait, les minutes en moins
ET les minutes en plus en arrondissant à la minute la plus proche pour
réduire les comportements à risque. Je ne pense pas qu’un bon pilote
risquerait son planeur en faisant un poireau ; en revanche, le travail
sur le circuit et les AF pour arriver au temps exact à la minute près
est très bon sur le plan de la concentration et de la technique de
pilotage. Cela va nécessiter de l’entrainement toujours profitable…. A
ce décompte de points lié au temps, il faudrait tenir compte de la
beauté de l’atterrissage et de sa sécurité en enlevant un nombre
significatif de points dès que l’on s’écarte d’un atterrissage
« normal » similaire à celui d’un grandeur comprenant un VRAI circuit
d’approche dont le sens peu d’ailleurs être imposé par l’organisateur. A
la limite, on enlève 500 points pour un atterrissage irréaliste et/ou
dangereux. A
ce décompte obtenu lié au temps et à la beauté de l’atterrissage, on
ajoute 500 points par passage sous les 20 mètres au-delà d’une certaine
vitesse. Pour juger de cette vitesse, on peut considérer que le passage
n’est valide que si le planeur parcourt la totalité de la piste dans un
temps imparti défini par l’organisation en fonction de la vitesse du
vent et de la catégorie/échelle du planeur. Il ne serait en effet pas
normal de prendre en compte un simple passage lors d’un circuit
d’atterrissage normal me semble-t-il. Cette
formule du temps de travail permettrait aussi d’échelonner plus
facilement les décollages et atterrissages et d’avoir une meilleure
sécurité globale de l’épreuve. Dans
tous les cas, la formule semble offrir un challenge passionnant où vont
se mêler stratégie, pilotage et technologie de la machine incluant son
choix en tant que maquette…. On
pourrait aussi ajouter un bonus si le pilote fait une belle figure
comme un tonneau à facette ou un passage dos lors de son dernier
passage…personnellement j’adore ! Si tu viens dans le Nord, passes moi un coup de fil pour voler au Cap Blanc-nez et dans ses environs. Bravo pour ton site en espérant que la relève que tu recherches nous assure autant de plaisir que tu as pu nous en donner pendant toutes ces années. Je serais heureux d’y contribuer…. Mais quand je serais à la retraite car aujourd’hui ce n’est pas possible. Remerciements et Amitiés Philippe BOURRIER |
E-mail du 9 novembre 2012 en provenance de notre douce Normandie... Bonjour à tous
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Mon cher JP, je crois que nous sommes tous d'accord pour ne pas trop se compliquer la vie en particulier lorsque l'on joue avec nos planeurs. C'est pourquoi et je vais une fois de plus me répéter : " Il est souvent très compliqué de faire simple" . Aussi plutôt que trop phosphorer sur le sujet, je recommanderais de s'inspirer de l'idée et ensuite faire des tests grandeur sur le terrain lors de rencontres d'entrainement. On pourrait découvrir des solutions simples et de bon sens. Une chose est certaine c'est qu'il serait bon d'imaginer une formule capable de nous étonner et donc de nous stimuler. GR |
1 - Piste 1 décollages remorqueur-planeur 2 - Piste 2 Atterrissages remorqueur et planeurs 3 - Axe des passages |
4 - carré pilotes 5 - plan à franchir en-dessous de 20 mètres d'altitude Les flèches indiquent le sens d'évolution |