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Pour
s'y retrouver je ne vois pas comment on peut échapper à un croquis
indiquant les abréviations proposées par l'émetteur. Ici il s'agit
de la FX 30 de Robbe. 8 servos pour les ailes et 7 canaux d'utilisés.
Pour récupérer une voie, j'ai du monter un inverseur électronique
sur le câble alimentant l'AF gauche. Les 14 voies disponibles
sont donc toutes utilisées.
La
commande Moteur oblige sur un planeur à trouver la moins mauvaise
des solutions. J'ai retenu un switch 3 pos. (SD) placé au-dessus du manche droit des AF. Mais cela ne me satisfaisait
pas pleinement en particulier en cas d'arrêt d'urgence des moteurs.
J'ai donc tenté de réfléchir, et j'ai retenu l'idée que j'utilise
le plus souvent possible, à savoir : largage dès la sortie
des AF. Traduite dans cette application, cela veut dire que dés
que je sors les AF (2 crans), les moteurs se coupent. L'idée c'est
bien, mais reste à savoir si la FX-30 veut bien en jouer et je pose
la question à Pierre. Cela s'est traduit par 3 heures de manipulations
au téléphone pour arriver à couper ces satanés moteurs et le Pierre
connaît toutes les astuces ou presque, pour déjouer les programmes
de cette radio ! Radio assez complète certes, mais
qui ne peut résoudre tous les cas et pour cela il faudrait le modèle
au-dessus, beaucoup plus coûteux. Mais bon ça suffit, on ne va pas
encore changer de radio sous prétexte qu'il y a un moteur à faire
tourner.
Mais
revenons à notre affaire...
Cette
idée d'ajouter une condition de plus pour alimenter les moteurs
ne fut pas pour me déplaire en terme de sécurité et à l'usage, c'est
finalement assez commode. Sur ce planeur le sw de largage (DG1)
est placé en bout de manche, donc rien à redire et surtout pas de
risque d'aller chercher un inter en "mode panique" que
l'on ne trouve pas. Bref, il faut toujours essayer de gagner quelques
millisecondes lorsque c'est possible pour envoyer un ordre
là-haut et cela doit se faire de façon très ergonomique, sans acrobatie.
J'aurais bien apprécié la commande vocale pour éviter de pianoter
sur un clavier (l' émetteur) que l'on ne peut regarder car tout se
passe là-haut.
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Les
hélices repliables sur moteur puissant...
Pour
une hélice repliable sur pylône, ou bien évoluant à proximité d'un
obstacle comme les volets de l'ASH 25, il est impératif d'avoir
une limitation angulaire des pales en position travail et fermée.
Petit rappel : Voici mon bricolage
pour mieux comprendre la suite.
J'ai
schématisé un porte-pale habituel et j'ai ajouté 2 mm de matière
sur une face en épaisseur pour pouvoir réaliser la butée des pales
en position travail. Cette butée étant adaptée à l'hélice utilisée,
donc avec un petit excédent de matière pour pouvoir l'ajuster à
la pale qui ne sont pas toutes identiques.
Cela
fait passer le fabricant dans un profilé de 12x10 ou de 12x12 plus
courant au lieu du 12x8. Un porte-pale qui serait bien utile et
que j'aimerais trouver dans les catalogues pour éviter à l'avenir les
bricolages.
Mais
l'histoire n'est pas achevée...
En
effet il faut également limiter le repliement des pales. Pour ce
faire, pas d'autre solution que d'ajouter une pièce spécifique qui
ne devra pas tourner au serrage du porte-pale sur l'axe du moteur.
Vous noterez également la présence d'une "marche" ou bien
d'un talon, cela pour permettre la rotation de la pale lors du repliement.
En effet sans cette marche cette butée empêcherait le repliement
de l'hélice car le pied de la pale dépasse le profilé. C'est tout
simple.
Nota
: Si tout ce que je décris existe et c'est possible, je me ferais
un plaisir de mettre le lien. Mais SVP le lien complet pour ne pas
se perdre dans des milliers de références (copier-coller) !
Merci. GR
Voici
ce que j'ai trouvé :
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Prenez
un porte-pale classique et vous ajoutez 2 mm de matière sur une
face. Pièce usinée dans la masse. Le trou dans l'axe est de 8 mm.
pour les gros moteurs. Ce dispositif n'exclu pas le porte-pince
pour arbre de 6mm. Le cône de serrage pourrait être intégré dans
cette pièce, mais pour un usineur à "bas coût" ce sera
plus cher, beaucoup plus cher. Il faut donc rester dans la technique
du décolletage classique.
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Cette
pièce également usinée dans du barreau ( 15 x 5 ) a pour mission
de limiter la fermeture des pales de façon que ces dernières soient
alignées dans le sens du vent. Elles seront maintenues en position
soit par un joint torique de 2 mm de section, soit par des ressorts
hélicoïdaux.
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Les
contrôleurs
Pourquoi
ne pas mettre un seul contrôleur pour les deux moteurs et éviter
ainsi les écarts de comportement ?
Et
bien c'est impossible me disent les spécialistes.
Les
contacts...
Lors
des essais avec Bernard, j'ai pu mettre en évidence l'importance
de la qualité des connecteurs. Si il y a des économies à ne pas
faire c'est bien sur ce point. C'est en mesurant l'amperage à l'entrée
du contrôleur non pas avec une pince amperemétrique mais avec un
amperemètre que nous en avons apprécié les effets, soit une perte
d'environ 20% sur le nombre de tours pour des contacts de qualité
insuffisante.
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Mes
craintes : le feu à bord...
C'est
pourquoi j'ai privilégié des accus de type Life quitte à perdre
30 % d'énergie. Ces accus sont utilisés pour le Rx et les servos, soit 2 packs
de 2 éléments de 2300mA/h et 4 packs de 5 éléments, soit deux packs
en série pour chaque moteurs. Je n'ai pas su réaliser proprement
- avec peu de connecteurs - un seul pack pour alimenter les
2 moteurs et éviter ainsi une dissymétrie dans l'alimentation. Par
contre ces deux packs se logent plus facilement dans la cabine - sur
les cotés - à la hauteur de chaque "pilote".
Parmi
les contraintes, il faut se limiter à 6 éléments par pack pour pouvoir
surveiller l'équilibrage de chaque éléments. Les packs ont été réalisé
par mes soins et c'est un travail assez pénible si l'on ne prépare
pas un outillage. Voir ici
Et pour envelopper
le tout dans de la gaine thermo-rétractable de cette taille
pas facile à trouver.
Elle viendra donc de
Chine...
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Loger
les contrôleurs dans les ogives est la bonne idée pour avoir des
câbles courts, j'ai renoncé provisoirement à cette idée pour
des raisons de temps (achat tardif des contrôleurs ). Toutefois
cela suppose des câbles d'alimentation de forte jauge pour aller
dans les ogives. Je verrais bien une connection automatique des
deux câbles lors du montage des ailes avec un connecteur fixe femelle
côté cellule et un mâle monté semi-flexible côté aile.
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Ce
qui est rassurant avec cette technique des deux moteurs propulsifs,
c'est l'absence de séquence avec les inévitables contrôles qui vont
avec. Des sources de pannes éliminées dans le cas présent. On pousse
les gaz d'un cran, on monte progressivement à 4200 tours et
ensuite on met toute la "gomme" et les moteurs s'accélèrent
gentiment jusqu'à atteindre les 7200t/mn. Ce point est à prendre au sérieux pour ne pas trop solliciter
les pieds de pales en carbone. A ce sujet, plusieurs personnes m'ont
déconseillé une marque car les hélices explosent en vol. J'ai même
reçu une radiographie des pieds de pale montrant un mauvais moulage
dans cette zone. D'autres m'ont dit "moi je n'ai jamais eu
de problème". Bref, comme je n'ai pas envie de subir ce genre
de mésaventure qui peut-être dangereuse au sol comme en l'air, ces hélices
je les ai écartées. Cela dit, mon avis là-dessus après avoir observé
les différentes hélices, c'est qu'il faut respecter les limitations
du fabricant évidemment, c'est à dire le nombre de tours, mais cela ne suffit
pas. En effet les véritables sollicitations se produisent au démarrage
durant la phase accélération. Et les efforts au départ en torsion
sont tels que je pense qu'ils sont beaucoup plus importants que
ceux dus à la force centrifuge. En outre il faut veiller à l'absence
de vibrations car il n'y a rien de plus destructeur que ce phénomène
et donc rejeter toute hélice qui aurait le moindre défaut (poids
et jeu à l'articulation). Voilà pourquoi certains avis
divergent sur le sujet, me semble-t-il. En conclusion sur les gros
moteurs, de la douceur une fois de plus pour monter en régime...
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Ici
le 25 est en pleine ascension. La question qui se pose : Est-ce
que l'hélice est bien adaptée ? Malheureusement le dépouillement
des données du Skylab n'a pas fonctionné. L'utilisation de cet appareil
est formidable pour celui qui le manipule tous les jours, mais son
grand défaut - comme toujours - c'est sont extrême complexité
et son manque d'ergonomie. Éternel problème des gens qui conçoivent
sans se soucier de l'utilisateur qui peut être : un jardinier, un
boucher, un chauffeur de poids lourds, ou bien un gars comme moi
qui tente de les utiliser en s'arrachant les derniers cheveux. Si
je n'avais que ça à faire dans la vie, j'accepterais bien volontiers
de lire et relire attentivement la doc., mais voila, nous manquons
tous de temps surtout pour un vario. Alors que faire ? Nous
rien ! Perdre notre temps sur les forums ou le faire perdre à nos
amis en les questionnant : ce n'est pas mieux. La
solution : ne mettre sur le marché que des produits utilisables
TRES FACILEMENT ! Un objectif certainement inatteignable car les
concepteurs ont tous le défaut de croire que plus l'outil qu'ils
ont imaginé est complexe, mieux ils pourront le vendre et plus ils pourront le vendre cher. L'exemple
le plus dramatique est celui de l'automobile et probablement la
notre : avec des pannes idiotes de l'électronique en provenance
de gadgets parfaitement inutiles. Et pour ces pannes là le client
s'en souvient et va voir ailleurs pour retrouver probablement les
mêmes pannes dans une autre marque.
Une erreur de stratégie qui coûte très cher à toute la planète et dans tous les
domaines. J'aimerais lire des statistiques sur le
sujet : les milliards d'heures de perdues pour tenter de comprendre
une notice technique et faire fonctionner un produit dit "moderne".
Alors
dépité, j'ai du me résoudre à vider la mémoire du vario, qui
doit être pleine mais qui ne me le dit pas. Toutefois, j'ai le sentiment
connaissant les compétences de monsieur SL, que ce n'est pas nécessaire
et que la mémoire se gère toute seule pour enregistrer les derniers
"datas" comme ont dit ici en LR. Pascal de Salon va pouvoir
m'en dire plus sur le sujet, je cherche son n° de tel. Donc des
mesures à réaliser lors des prochains vols à venir. Sa réponse :
"Il faut vider la mémoire !" Bon et bien on prendra l'habitude
de la vider après chaque séance de vol ! Merci Pascal.
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Si
je vous dis : la bonne démarche dés le décollage c'est d'aller où
ça monte ! Profiter d'une ascendance - même faible, c'est l'équivalent
de nombreux watts que vous ne puiserez pas dans vos réserves. Et
là le vario doit être bien interprété et réglé. Ce qui ne vous interdit
pas de surveiller son comportement comme autrefois, pour savoir
si vous êtes bien centré. Une remarque : ne pas serrez l'ascendance
sous peine d'augmenter le facteur de charge et la traînée. De la
douceur aussi dans les trajectoires en évitant les ordres inutiles.
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Est-ce
que le souffle des hélices a modifié son comportement ? Les deux
tourbillons c'est de la dépression qui passe en-dessous du stabilisateur
et qui s'ajoute à celle de la voilure. Ce phénomène est pris en
compte lors des calculs du vé longitudinal pour les ailes. Dans
le cas présent, je suis bien incapable de savoir si le souffle est
venu modifier l'équilibre du planeur, tellement je l'ai trouvé conforme
à lui-même. Par contre en vol plané, j'ai du utiliser le trim à
cabrer pour rattraper une modification du centrage. Ce point sur
le centrage méritera plusieurs essais car il est inutile de chercher
à
améliorer un planeur lorsque le centrage n'est pas optimisé.
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Un
ami m'a dit : " C'est dommage - tu as fait du bon travail
mais ce n'est pas beau..." Une confidence qui doit être
partagée, je n'en doute pas par d'autres personnes et c'est leur
droit. Tout ce que je peux répondre - timidement : "Je n'ai
pas fait ça pour plaire, mais pour faire voler ce très beau planeur
quand je le souhaiterais". De plus, en l'air, lorsque vous
avez au bout des doigts une telle machine, aux réactions comparables
aux vrais planeurs de cette classe et bien non seulement les moteurs
vous les acceptez, mais en plus vous les remerciez, car c'est grace
à eux que vous volez et que vous éprouvez des sensations exceptionnelles!
A ce sujet je me permets de rappeler que l'on trouve, toujours bien,
toujours beau, quelqu'un ou quelque chose qui vous fait du bien
! Pour certains ce peut être un tableau de Van Gogh ou de Renoir,
mais dans le cas présent c'est une oeuvre de Martin Heide qui mériterait
bien - lui aussi - le titre de grand créateur.
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Je
pense avoir trouvé la raison du non arrêt du moteur gauche : Très
léger point dur pour amener l'hélice en position repos et ajoutez
à cela, la faible élasticité du joint torique par ces températures
de février. Le fait que le frein ne marche pas à exclure car le
moteur droit n'a pas de frein et l'hélice se replie. Je n'ai pas
voulu de frein pour éviter de solliciter les pieds de pales lors
du freinage et en plus il n'y a aucune raison de vouloir précipiter
les choses. Je crains d'être obligé de passer aux ressorts de rappel...
comme tout le monde.
"Inventer un avion n'est rien. Le construire est un début. Voler c'est tout" Otto Lilienthal
A
suivre...
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