E-mail
du 06 avril 2006 de Guy |
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Il est
beau, il pèse 1,750
kg, il s'appelle
"LAK" et il est né mercredi 5 avril 2006 avec 2 jours
d'avance !
Merci donc à vous
tous
Gérard
et Vincent.
Jean-Paul,
Tetinus, Marcellus, Patrick, Denis,
pour m'avoir assisté et aidé dans cette
réalisation.
Ce n'est bien sûr
que la première étape d'une construction fabuleuse, mais une grande étape
puisqu'il s'agit de mon tout premier fuselage, mais également le premier
fuselage maquette au 1/3 du LAK connu à ce jour.
Guy |
Commentaires
des GPR :
Guy,
je comprends et je partage ta joie lors de ce moment magique et
inoubliable : la naissance d'un nouveau planeur. Il faut avoir vécu
ce moment au moins une fois dans sa vie de modéliste : Séparer un
demi-moule puis voir apparaître la surface extérieure glacée du
fuselage contrastant avec l'aspect extérieur rugueux du moule.
Puis c'est l'instant tant attendu de l'extraction totale hors de
sa coquille. Oui, un grand moment avec quelques inqiètudes ... Va-t-il
être parfait? Impossible d'oublier le nombre d'heures passées
à poncer et polir. Dernier craquement et le voici enfin dehors :
libre, un nouvel objet est né, très beau, brillant, léger,
superbe sous tous les angles... ! C'est le miracle de la stratification.
Reste à présenter la verrière pour imaginer sa ligne, pure, conçue
pour voler sans faire de remous... Une expérience humaine aussi
car Guy s'est entouré d'une équipe solide et expérimentée. GR
Bravo
Guy et à toute l'équipe ! J'ajoute sur la liste des contributeurs
Ludo, le propriétaire du grandeur du LAK 19 (et modéliste) basé
à Mudaison (34) qui m'a aidé à relever les cotes avec le plus grand
soin.
A
suivre...
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E-mail
du 20 mars 2006 en provenance de la Suisse Française...
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Comme promis la demi-coquille du moule de fuselage a été réalisée ce week-end. Tout c'est bien
passé!
Cela a nécessité
deux plans de travail de même longueur (càd 2,50 m chacun). Le premier pour
recevoir le master, l'autre pour préparer les tissus de fibre + une petite table
pour la préparation de la résine. Certes, il faut de la place ! Mon atelier fait
5m par 4m50 mais il suffit avec un peu d'organisation.
Le plan de travail
principal (2,60 m x 0,60 m) est monté sur un cadre rigide pour garantir la planéïté
et je l'ai équipé de 4 roulettes avec frein ce qui me permets de faire évoluer
et d'adapter mon espace de travail.
Concernant le
moule: Le master a reçu 7
couches de démoulant liquide passé au pinceau. Il est important de bien lustrer,
après séchage, chaque couche avec un chiffon.
Samedi
soir:
j'ai placé les pots
de résine dans un local chauffé à 20 degrés et j'ai installé un chauffage
d'appoint dans l'atelier pour obtenir une température comprise entre 15 et 20
degrés
Dimanche matin
10h00:
Application du
gel-coat au pinceau (1mm d'épaisseur) Le contour du moule fini a été dessiné sur
le plan de travail.
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Dimanche après-midi
13h00:
Le gel-coat est
"amoureux" (càd sec mais légèrement collant au
toucher).
J'ai préparé un pot
de résine épaissie au flocons (sorte de micro-charge très légère (Micofibre
de cellulose) et chargée de
fibrettes et j'ai réalisé des congés dans tous les angles
creux.
Ensuite nous avons
appliqué une cinquantaine de bandelettes allant de 50g à 90g sur le karman pour
arrondir les arêtes en relief (c'est long et il faut veiller à ce qu'il n'y ait
pas de bulles entre le gel-coat et la résine...
Enfin 3 couches de
fibres 200 g sont appliquées puis une couche de verranne pour structurer le
tout. J'aurai du ajouter un 200g par dessus pour réaliser un sandwich rigide
et obtenir un état de surface plus lisse. Le contour précis du
moule a été découpé à la roulette pendant que la résine est liquide. Cela permet
de gagner du temps plus tard et il n'est pas nécessaire de délimiter
préalablement le contour avec la cornière.
Il a fallu près d'un
kilo de résine époxy au total.
Dimanche fin d'après
midi 17h30:
L'étuve (de fortune
!) est placée sur le chantier et un radiateur soufflant pulse de l'air chaud à
l'intérieur. La température sera maintenue à 50° pendant 12
heures...
Le week-end
prochain, l'autre demi-coquille sera réalisée...
Bonne
semaine
Guy |

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Ici
la matière ajoutée permet de délimiter le moule dans la zone
de la cabine. Bonne précaution pour éviter à chaque fois que
c'est possible l'ébarbage qui a comme inconvénient majeur de
faire éclater le gel-coat...
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Limiter
verticalement le moule : mêmes remarques
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Conforme
au vrai, le bossage permettant la fixation du stabilisateur
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Après
la cire (lire attentivement la fiche technique) dépose au pinceau
de la première couche de Gel-Coat. Résine spéciale pour les moules
réputée très dure.
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Ici
le karman est très saillant : cela implique comme l'indique Guy
des précautions particulières. En effet les formes ne sont pas développables,
il faut donc soit utiliser un tissus spécial soit des bandelettes.
Sinon gare aux bulles...
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Travailler
dans un local à la bonne température et hygrométrie mais aussi ventilé...
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Ici
Jean-Paul qui n'en n'est pas à son premier coup de pinceau, tente
- une fois de plus - de coincer la bulle toutefois sans
son planeur - mais avec le rouleau à débuller...
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A
la lecture du texte de Guy, je trouve qu'il y a peu de fibre pour
obtenir un moule rigide. Mais bon vous savez ce que vous faites
! D'ailleurs le collègue semble dire "Tout est OK !".
Guy pourras-tu me donner l'épaisseur du moule STP?
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C'est
ici qu'il ne faut pas faire de bêtises : En effet l'étuve est une
solution obligatoire dans les pays froids... Oui mais attention
au point chaud!
L'air
du soufflant ne devrait pas souffler directement sur le moule mais
par un système de chicanes ( couloir interne ) permettre
d'aller souffler à l'autre extrémité sans passer sur le moule.
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Je
trouve Jean-Paul très "Pro" dans sa blouse blanche.
Mais
surtout très concentré dans son travail !
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C'est
le principe des étuves professionnelles, il n'y a rien à inventer
ici. Oui, car un point chaud c'est la cire qui disparaît et ça colle
mieux que la colle !
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Une
sage précaution placer le thermomètre dans la zone supposée la plus
chaude...
Pour
la suite à venir, et là je m'adresse aux débutants, il ne faut jamais
démouler la première coquille car il faut réaliser l'autre coquille
pour fermer le moule. Merci Guy pour toutes ces informations.
A suivre donc. GR
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Vue
du plan de symétrie et du master avant moulage d'une coquille.
Recommandations
des GPR : Réaliser un encadrement en cornières PVC sur tout
le pourtour pour supprimer la pénible opération d'ébarbage. Prévoir
un plan vertical à l'arrière de la dérive pour limiter proprement
le moule, éviter l'ébarbage et donnera la stabilité au futur moule.
Le couple a ajouter étant poser après polymérisation: attention
à ne pas lier ce couple de façon rigide pour éviter tout retrait
et marquage.
Un
superbe travail Guy qui récompense les efforts nécessaires pour
atteindre ce niveau d'avancement.
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Vue
par dessous du chantier permettant d'obtenir le plan de joint dans
le plan de symétrie. Vous remarquerez les deux points d'appui permettant
de centrer le plan de symétrie.
Pour
centrer les coquilles la solution "Pro" consiste à réaliser
une gorge permettant l'autocentrage des moules. Il suffit de déposer
du demi-rond de 10 mm sur tout le pourtour à 20 mm de la silhouette.
Dernier
point : utiliser la silhouette du chantier pour réaliser un masque
venant protéger les plans de joint du moule lors de l'opération
de Gel-Coat au pistolet. Matière du masque : Linoléum ou équivalent.
L'absence de Gel-Coat sur les plans de joint permet d'obtenir une
trace du plan de joint de la pièce finie très fin.
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E-mail
du 23 août 2004
Bonjour Vincent et bonjour Gérard
Merci énormément Vincent, pour les photos que j'ai
reçues à mon retour de vacances, elles sont superbes et de grande
qualité!
J'ai avancé dans la construction, le master a été
résiné au 110 kg puis apprêté (presque un kilo d'apprêt) puis poncé, mastiqué et
poncé encore et encore... ouf !
J'ai ensuite greffé le support de roulette de queue
puis les karmans (cela n'a pas été une mince affaire car en plus de la
difficulté technique de réalisation, il a fallu faire le choix définitif du
profil d'aile de sa corde et de son calage.
* le profil est le HQW25-14
* la corde d'emplanture est de 247
mm.
* l'angle de calage aile / axe central de la
poutre est de 2° soit un angle de 0,36° par rapport à la génératrice supérieure
de la poutre qui m'a servie de repère. (j'ai écrit une erreur dans un mail
précédent où j'indiquai 2° entre le stab et l'aile)
* le stab sera théoriquement parallèle à la
génératrice supérieure de la poutre pour les premiers essais de
vol.
* le dièdre de l'aile est de 3°
J' ai profité de mes congés pour réaliser le train
rentrant en alu équipé de la roue Cba de 114 mm.
Il me reste encore à greffer le support de stab sur
la dérive (et encore du ponçage...!!!) et je serai prêt pour la mise en peinture et la réalisation du moule courant
septembre.
Merci encore à vous Vincent et Gérard pour
m'avoir aider dans la construction de ce fuseau.
Pour info: à mon retour de vacances, j'ai fais un
détour au-dessus de Béziers pour voler sur le magnifique site du Pic du
Vissou. Quel beau pays !
Amitiés
Guy
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Beaucoup
de travail pour en arriver là ! Mais le plaisir de caresser, d'observer
la forme sous tous les angles n'a rien de comparable... Et la sortie
de la première pièce du moule ... Quel grand moment !
Merci
Guy pour les photos de ta belle réalisation ! GR
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Bonsoir Gérard,
Merci encore d'alimenter en infos la rubrique
LAK19. Le site des GPR souhaitaient avoir un suivi de l'évolution de ma
construction...voici donc une première étape terminée qui n'est qu'un début dans
cette merveilleuse aventure.
Coté géométrie, je suis en relation avec Vincent et échangeons quelques informations...
Je dois à présent stratifier le master, lui greffer
les karmans et autres détails avant de réaliser le moule. D'après les calculs que j'ai pu faire jusqu'à
présent et comparativement aux caractéristiques du grandeur, je pense retenir le
profil HQ25-13 / 12 / 11. L'aile en version 6 mètres comporte 3 trapèzes de
longueurs respectives 1600(F1=0), 900(F2=47), 500(F3=90) avec des cordes de 244,
191, 117, 70. Le bras de levier est de 1358 mm. La surface de stab est de 7.9 dm2 soit un rapport
avec l'aile de 7.2. Je souhaiterai obtenir un poids de 7500
gr. Charge alaire 68 gr/dm. Finesse max 19.8. Taux de chute mini 0.54 m/s
Cordialement,
Guy
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Il
a très belle allure ce Lak ! Une expérience que tout modéliste devrait
tenter au moins une fois dans sa vie...
Car
démouler sa première coque est un grand moment : inoubliable ! Bravo
Guy et à bientôt. GR
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Vue
de l'intérieur du pylône : simple et peu encombrant, donc beaucoup
de réflexion pour en arriver là...
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Avantages
: ouverture réduite sur le dos du fuselage et surtout arrêt angulaire
de l'hélice indifférent...
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Et
le tout alimenté par des Li-Po...
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Bonjour Gérard et bonjour les GPR,
Je me présente, Guy AZAM du club des Blaireaux
et "amoureux" de grandes plumes. Je viens de me lancer dans la construction du LAK19
à l'échelle 1/3. Je voulais tout d'abord vous remercier pour le
temps que vous consacrez à nous faire partager sans compter, votre passion et vous féliciter pour le site que vous entretenez admirablement bien.
Je voudrais également remercier Vincent qui a
fourni le fichier CAO du LAK19. Je souhaite beaucoup de chance à Vincent s'il
parvient à faire réaliser son rêve... J'ai donc opter pour la méthode plus traditionnelle
d'obtention du fuselage, j'entends par là celle que vous décrivez dans votre
site. Je vous en fait part car je n'ai pas l'intention de
m'approprier un projet qui s'il est traité en commun, révélera notre plaisir
d'échange et d'apprentissage propre à notre même passion modéliste. Vous pouvez donc en informer Vincent et mieux, si
vous le souhaitez, permettre de nous mettre en relation. Je vous joins quelques photos de mon
chantier démarré le 15 juin 2004.
Je reste à l'écoute de vos trop précieux conseils
et serais heureux de vous rencontrer si nos emplois du temps nous le
permettent. Très cordialement
Guy |

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La
technique employée par Guy est accessible aux modélistes que nous
sommes à la condition de disposer d'un coin pour bricoler ou mieux
d'un atelier. Cette méthode de réalisation du master est rapide
et l'on peut espérer la précision du millimètre pour peu que l'on
soit rigoureux. Le problème de la poutre arrière de ce type de cellule
très fine réside dans le risque de torsion de cette dernière. Il
faudra donc après dépose des tissus de surface ne pas laisser la
cellule livrée à elle même. En effet le retrait de la résine lors
de la polymérisation est inégal et cela est du en partie au mouillage
non homogène des tissus. Prévoir donc avant de se lancer dans cette
opération, un support rigide capable de recevoir le master qui garantira
la géométrie de la cellule (verticalité de l'empennage, alignement
de la poutre, etc. Autre solution, mais non réalisable pour Guy
à ce stade : Utiliser un tube carré en alu ou acier réputé rectiligne
et enfiler les couples préalablement évidés sur le tube.
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Réponse
des GPR
Parfois
il m'arrive de m'interroger sur l'utilité du site des GPR car -
comme vous l'avez deviné, derrière tout ça il y a quelques heures
de travail... Et cela au détriment d'activités toutes aussi enrichissantes.
Bref, à tort où à raison dans la vie on avance lorsque l'on trouve
une énergie abondante : celle que procure dans notre cas précis,
la passion du planeur ! De là à comprendre - le pourquoi -
de cette volonté de la faire partager, je n'ai toujours pas la réponse.
S'agit-il probablement du désir chez l'homme de voir certaines activités
perdurer en transmettant - par écrit - nos connaissances ?
Ce
fabuleux outil de communication qu'est le Web tombe à
point nommé en ce qui me concerne car je dispose - en plus - du
temps que procure la retraite. D'autres modélistes en pleine vie
active - donc encore plus méritants - comme Vincent utilise leur
temps libre pour faire partager leur travail et leurs connaissances
de professionnel. Cette démarche est celle des GPR : Concevoir,
dessiner, réaliser et faire voler ! Le plaisir que procure
la conception d'un planeur jusqu'aux sensations des premiers vols
a une saveur difficile à faire partager et à expliquer. Pour cela,
pas d'autres solutions que d'arrêter de rêver en feuilletant les
catalogues des Ready To Fly et de s'y mettre... ! Vous ne
le regretterez pas et c'est ce que fait Guy en ce moment avec le
Lak 19 ! Je rappelle que le club des Blaireaux s'est toujours distingué
par des réalisations de maquettes personnelles de très haute qualité
et je constate que cela dure ! Bravo les Blaireaux !
Merci
Guy pour ce message de sympathie : Toutefois un souhait si cela
est possible, les GPR souhaiteraient suivre votre chantier par quelques
images prises aux étapes intéressantes. A votre disposition si je
peux vous aider. GR A ce sujet un lien intéressant concernant les
appros 
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L'image
ci-dessus est donnée à titre d'exemple : elle montre une méthode
simple et efficace employée pour centrer sur toute la longueur correctement
les moules lorsque l'on souhaite un plan de joint parfait et des
moules légers. En effet le demi-rond (environ 10 mm en samba) permet
d'auto-centrer les coquilles. Pour les presser deux possibilités
: des trous et boulons ordinaires ou bien des serre-joints.
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E-mail du
28 avril 2004 Gérard, Hier soir, j'ai testé le comportement du module de calcul sur
le modèle du lak. Le modèle est fixé au niveau de l'aile et une force
linéaire est appliquée sur la partie inférieure avant du fuselage. Les
chiffres ne veulent rien dire car le matériaux n'est pas le bon mais la
répartition des contraintes est intéressante et puis je trouve cela
joli.
Cordialement, Vincent
Ici
on voit bien la concentration de contraintes dans les zones aux
angles vifs. Pour le concepteur une solution pour les atténuer :
supprimer les formes anguleuses (d'où les formes de cabine des ASW
27) et pour celui qui réalise, renforcer les zones rouges
et jaunes. Lors de crash de nos maquettes on peut parfaitement retrouver
les mêmes zones. Toutefois il faut absorber et dissiper l'énergie
du choc soit sur le planeur ou bien la planète... mais plus sûrement
sur les deux ! De préférence choisir un terrain fraîchement labouré
après la pluie...
GR
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E-mail
du 21 avril 2004
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Après
calcul des trajectoires de l'outil en fonction de sa forme on obtient
une ébauche : pièce avec des courbes de niveau...
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L'opération
de finition est réalisée avec un outil à embout sphérique : la trajectoire
de l'outil n'est plus la même et elle permet de faire disparaître
toutes les marches pour obtenir la pièce de droite... Un test
réalisé le 21 avril 04 par Vincent sur une petite fraiseuse numérique
pilotée par Catia. Un moyen de fabrication permettant de réaliser des pièces rigoureusement symétriques et sans erreur
de lecture d'un opérateur...
On
attend une proposition d'un industriel ou d'une école intéressé
par le projet... Un bon moyen de faire connaître son établissement
et son savoir-faire au-delà des frontières !
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Pour
nous contacter : Vincent
d'avance merci !
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E-mail
du 19 avril 2004
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Premier vol
de la saison à Vinon sur Verdon pour Ludo ici à bord du lak
19 tout récemment revenu de Lituanie (deux façons de l'orthographier
en français - Lithuanie - ou bien Lietuva dans la langue du
pays)
Au loin le
barrage de Cadarache, au confluent de la Durance et du Verdon
: Ici vous êtes en Haute-Provence le pays de Jean Giono. Manosque
est à 20 km de là au NN-O...
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Vincent
notre "modéliseur" sous Catia est venu vérifier toutes
les dimensions afin de s'assurer de la fidélité de la future maquette.
Un projet suivi attentivement par la société Sportine Aviacija productrice du Lak.
Un rêve qui habite votre serviteur depuis des années et qui est
en passe de se réaliser grace aux étonnantes possibilités du web
permettant les rencontres pour un sujet précis et les possibilités
de travail à distance comme si vous étiez au sein d'une équipe travaillant
sous le même toit ! Magique mais réel !
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Je
vous laisse admirer le karman du Lak 19 vu de l'intérieur, modélisé
par Vincent sous Catia : une opération complexe...
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L'enveloppe
entièrement modélisée permet d'extraire toutes les sections voulues
pour réaliser le master selon la méthode artisanale. A moins qu'un
industriel bienveillant nous dise : " Arrêtez les amis, je
vais vous l'usiner votre master ! " Le rêve ...!
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On
choisit le plan de coupe et le travail s'opère... Résultat à gauche
! Les sections obtenues peuvent se convertir en dessin aux formats
: DXF et DWG et en fichiers .Dat pour la découpe en CNC.
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Info
du 10 et 11 janvier 04
Pour
ceux désirant posséder les fichier CAO du Lak en cours d'Etude :
cliquez sur LInk ! Toutefois pour lire ces fichiers cela implique
de posséder les programmes idoines
le
11 janvier Vincent
a ajouté à la page de download les références
d'un visualiseur de VRML Cosmo player (sous Win98). Il permet de
visualiser le planeur en 3D avec Internet Explorer.
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Info
du 8 janvier 04
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Le
8 janvier déjà le Lak 19 vole... mais virtuellement ! J'ai le sentiment
que ce premier vol à lieu à l'Espiguette, notre dernier reportage
de vues aériennes...
GR
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Info
du 6 janvier 04
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Pour
se faire à l'idée de posséder un grand planeur et une idée
de la taille du Lak au 1/3, rien de tel qu'une simulation
avec l'homme standard (1,75m) humanisé à la sauce GPR ! Un peu coincé
ce présentateur...Et tout cela en 3D ! Fichier
Vincent sous Catia...
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Le
plan 3 vues provisoire du Lak 19 sans winglet : en attendant
des plans précis du constructeur
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le 2 janvier 2004
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Vincent a retenu l'échelle 1/3 ce qui correspond à une échelle
répandue et raisonnable pour un grand planeur.
D'une envergure de 18 mètres pour l'original la maquette fera
donc 6 mètres.
Petit détail : les moules du fuselage du planeur grandeur ne
comportent pas de karman, ces derniers sont réalisés après montage
des ailes et solidaires du fuselage ! Une méthode qui permet à son
constructeur de faire évoluer les profils de voilures sans avoir
de moule à refabriquer. Mais quelques contraintes toutefois à surmonter...
A suivre ...
GR
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Ci-dessus
une partie des plans du Lak réalisés en CAO par Vincent. Un
bon départ pour passer ensuite dans le concret et apprécier son
travail "virtuel" qui - pour celui qui passe des heures
devant un écran - ne sont pas des heures "virtuelles"
mais bien concrètes et trop souvent ignorées !
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Réponse
des GPR...
Avant
de pénétrer dans le sujet permettez une remarque concernant l'échelle
de réduction. Je voudrais vous mettre en garde sur le fait que s'agissant
d'un planeur moderne à grand allongement il convient de prendre
en compte les cordes mini des voilures qui en découlent. En effet,
un nombre de Reynolds insuffisant en bout d'aile conduit souvent
- outre le fait d'un rendement aérodynamique médiocre, à un
pilotage délicat à basse vitesse. En particulier en spirale dans
l'ascendance et lors de la phase d'atterrissage. Pour ces raisons
et compte tenu de ma modeste expérience dans ce domaine, je préconiserais
une augmentation de l'échelle pour obtenir un 6 mètres avec les
allonges.
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Cette taille ne constitue pas un monstre inutilisable
mais un planeur capable de bien voler tout en respectant l'esprit
maquette. En effet dans cette catégorie de modèle, il convient de
faire de nombreux compromis entre : respect de la maquette
et qualités espérées de pilotage. Plus le modèle sera grand,
mieux il volera et cela sans trop "écorcher" sa silhouette
! Toutefois dans le domaine des tailles il convient de prendre en
compte l'espace dont vous disposez pour la construction et plus
tard pour le transport. Sachez que mon SB 10 de 6 mètres d'envergure
ne pèse que 5,5 kg, que je peux le lancer à la main sur une pente,
le remorquer et le monter au treuil. Je n'ai jamais pensé qu'il
était grand excepté lorsque je l'ai construit il y a plus
de 20 ans, mais cette étape s'oublie vite. Rendu sur le terrain
un planeur de cette taille est petit : c'est toutefois un beau
planeur, séduisant et toujours obéissant ! En somme un objet
rare : ce que je vous souhaite de réaliser avec le Lak 19 !
Cette
décision de l'échelle vous revient et personne ne peut la prendre
à votre place.
Tous
mes voeux de bonne année 2004 et beaucoup de plaisir pour mener
à son terme ce beau projet.
A
suivre ...
GR
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