Les  pylônes fixes

                                                               de JPV...

  Page publiée le 03 décembre 2008 et actualisée le 30 avril 2010

Le dernier pylône de JPV fixe monté sur son Ventus

 

 

 

E-mail du 3 janvier 2009

Bonjour Gérard et bonne année


Je te joins des photos du pylône après 4 minutes  de marche pourtant en ctp aviation : il y a du couple ! Je n'ai pas de photos du 1er vol car il faisait un froid de canard mais ça décolle en 30 mètres et il n'y a aucun couple induit à la mise en marche et en vol aucune différence avec le planeur pur. Faisant suite à la demande de mes co-constructeurs de Twins je te joins aussi quelques photos du bâti ainsi que les dimensions si ça peut servir à d'autres. Je cale dessus aussi bien le 6 m que le Discus de 4 m il suffit de bouger le support AR.

A+ JPV

 

 

 

Oui il convient de ne pas compter sur les qualités mécaniques du CTP aviation, ce sont plus les vibrations qui sont destructrices que les efforts.

Je suggère de réaliser le bras en marouflant à la fibre de verre avec par exemple deux couches de 110 g/m²,  ou bien utiliser la technique de JYP qui consiste à réaliser le bras avec un sandwich de circuits imprimés qui permet l'alimentation du moteur.  GR

 

Bonjour Gérard et les GPR.

C'est sur la base du dessin du boomerang de Jean Poulou que je vous propose ce pylône fixe. L'ensemble est posé sur un planeur déjà opérationnel ( le montage de la roue et de la platine gênait pour un pylône rétractable). Le moteur est un Hyperion 4045-12 avec un contrôleur 90A et une hélice 17x8 qui d'après les calculs avec 2x11 elts A123 devrait tirer environ 7kg. Le planeur  pèse 15kg complet. Je te joins une etude faite par un membre de mon club pointu sur le problème.

Kv = 275 tr/mn/volt à fort courant.

J'utilise aussi les caractéristiques "officielles" des éléments A123,
2300mAh, c'est à dire une force électromotrice de 3,3 volts par éléments et une résistance  interne de 16 milliohms par éléments.
Ainsi la tension fournie par un pack 11S2P, est de 31,4 volts sous 55
ampères, 31,9 volts sous 50 ampères, et 32,8 volts sous 40 ampères.
De plus, d'après les caractéristiques de taille et de charge alaire du
TWIN, on peut estimer sa vitesse de décrochage à 11,1 m/s et une vitesse optimale en montée à 14 m/s (dans le sens de l'avancement,
ce n'est pas la vitesse ascensionnelle).

Les calculs donnent :


Hélice 17x8
Au sol : 31.4 volts, 55 ampères, 1728 watts, 7900 tr/mn, traction = 6970 grammes.
En montée optimale : 32.3 volts, 45.3 ampères, vitesse ascensionnelle 3,14 m/s pente de montée 13°
Commentaire : courant un peu fort au sol, acceptable si la prise de vitesse n'excède pas 20 secondes.
Les valeurs en montée optimale correspondent à de bonnes performances du moteur.
Il vaut cependant mieux vérifier les valeurs du courant au sol par un test au banc en mettant les gaz à faible régime pendant 30 secondes pour que la tension de la batterie se stabilise, puis en mettant les gaz à fond pendant 5 secondes pour mesurer le courant. Les risques encourus par le moteur sont dûs à l'échauffement, en 5 secondes, même si le courant excède les valeurs préconisées, il n'aura pas le temps de surchauffer. Si la valeur de courant prévu n'est pas tout à fait celle qui est mesurée, il n'est pas toujours nécessaire de changer d'hélice. Il y a un moyen de diminuer un peu le courant de fonctionnement si la mesure donne un courant trop fort, c'est de diminuer la valeur du timing du contrôleur, (sauf s'il est déjà au minimum), ou de l'augmenter si la mesure donne un courant trop faible en augmentant la valeur du timing du contrôleur (sauf s'il est déjà au maximum).

Hélice 16x10
Au sol : 31.4 volts, 54.5 ampères 1715 watts 7930 tr/mn, traction = 6210 grammes. En montée optimale : 31.5 volts, 54.1 ampères, vitesse ascensionnelle 3,7m/s pente de montée 15°.

Commentaire : courant trop fort durant toute la montée. Le pas de l'hélice étant plus fort que pour la précédente, la diminution de courant en fonction de la vitesse n'a pas commencé à la vitesse optimum de montée.

Hélice 16x9
Au sol : 31.7 volts, 51.2 ampères 1625 watts 8090 tr/mn, traction = 6190 grammes. En montée optimale : 31.9 volts, 48.9 ampères, vitesse ascensionnelle 3.4m/s pente de montée 14°.

Commentaire : courant voisin du maximum en montée, demande une bonne aération.  Demande aussi la vérification du courant à l'arrêt, et au besoin un ajustage en retouchant le timing. Dans ce cas, cette hélice donne une traction raisonnable pour le décollage et une bonne vitesse ascensionnelle parmi ce lot d'hélices.

Pylône type "boomerang" cher à Jeannot qui se décline ici en pylône fixe. L'hélice est libre de tout obstacle lors du démarrage. Le pylône est rapidement démontable pour retrouver la silhouette originale du Twin. Toutefois  la présence du pylône ne dégrade pas me semble-t-il le planeur et permet surtout de voler sans tracas, ce qui est le but recherché.  GR

Lors de la conception  du support de moteur prendre l'hélice de diamètre le plus grand issu des calculs afin de procéder aux essais d'hélices sans avoir à raccourcir ces dernières. Se méfier également des mesures de traction statiques au banc qui ne sont qu'une indication car nous sommes  loin des conditions réelles d'utilisation. En vol  cette traction s'améliore comparée au statique. Pour réaliser des mesures fiables au banc il faudrait réaliser un manège. GR

Hélice 16x8
Au sol : 32.1 volts, 47.5 ampères 1523 watts 8250 tr/mn, traction = 6084grammes. En montée optimale : 32.6 volts, 41.3 ampères, vitesse ascensionnelle 2.85m/s pente de montée 12°.

Commentaire :Cette hélice "économise" le moteur, mais la perte en vitesse ascensionnelle est sensible, bien que raisonnable encore, car la batterie aura une autonomie plus longue. Les essais en vol avec contrôle des données n'ont pas encore eu lieu vu  les conditions météo. J'ai commence a rassembler toutes les données que j'ai reçues d'autres utilisateurs pour faire un tableau sur les motorisations de grands planeurs, ça pourra donner des indications à ceux qui comme moi pataugent allègrement dans cette jungle. La suite après les essais en vol.

A+ JP

Si on le désire, le câblage peut aisément être  masqué dans le montant

L'hélice est parfaitement éloignée de tout obstacle, ce qui améliore son rendement.

  Le pylône fixe : une solution rustique et bon marché pour réaliser des essais en vol avant de passer au pylône rétractable plus couteux.

   Le stabilisateur du TWIN  (en Té)  sera confortablement soufflé durant l'ascension

Pour réduire le couple piqueur qu'engendre la position haute du moteur, des essais pratiques ont montré que l'on pouvait atteindre les 15 ° sans sourcillier.

Hélice repliée libre dans tous les plans de sa trajectoire.