SHK-1 de Schempp Hirth

  Page publiée le 27 mai 2016 et actualisée le 07 janvier 2021

   

Présentation

Fuselage

Ailes

Stabilisateur

Moteur

Finition

Vol

 

la vidéo du premier vol en mode autonome - remise en ligne le 7 janvier 2021

Concernant vos remarques et mes observations sur le comportement des stabs on peut en effet se poser la question de la torsion du fuselage, ou bien le déplacement du couple qui reçoit les embases des deux joncs de 8 mm pour expliquer le déplacement simultané des 2 stabs. Après contrôle à l'atelier il est impossible de vriller le fuselage tellement il est rigide. Concernant le couple, rien n'a bougé ni s'est décollé. Seul un petit jeux d'une broche ( jonc dia 8mm) est détectable dans son encastrement. Le mystère demeure...

remise en ligne le 7 janvier 2021

Vidéo du deuxième vol de 20 mn remorqué par Olivier. Rassurez-vous je vais intervenir pour rigidifier les stabilisateurs. La clé est en fibre époxy de 8 mm trop flexible compte tenu de la taille énorme des stabilisateurs. Pour les amateurs de montage vidéo une capture d'écran en plein montage...Vous noterez au passage le nombre de coupes en multicaméras après avoir synchronisé les 4 caméras. Un travail de patience : On en dira pas plus ! A visionner en mode HD 1080 et à écouter avec un casque, sinon mieux vaut faire autre chose. GR

Par curiosité regardez cet avion du futur étudié par la NASA. La disposition des moteurs me ferait penser à une motorisation déjà vue quelque part...

Mais mieux allez voir cette vidéo sur les avions du futurs, vous allez vous régaler j'en suis sûr !

GR

Vous y découvrirez de belles maquettes y compris en balsa....les modélistes sembleraient être un peu plus considérés de l'autre côté de l'Atlantique. Et la tendance aux grands allongements - comparable à ceux des planeurs, est présente dans tous les projets.

GR

Nous sommes le vendredi 27 mai 2016 et la décision fut prise la veille avec Olivier pour des premiers vols "sérieux" du SHK de votre vénérable serviteur. Donc vol autonome et vol remorqué au programme.

Température excellente le matin avec une montée du mercure à 27° avant l'arrivée de la brise de mer. Et vent nul à très faible pour les deux vols. Donc tout va bien dans le meilleur des mondes - excepté pour la France.

Toujours un peu inquiet  pour ces premiers vols, mais que voulez-vous on ne se refait pas. Il faut avouer que ce type de stabilisateur en Vé n'est pas ce que j'affectionne le plus surtout sans les données de calage de l'aile. Sur la page précédente et en bas de page vous aurez quelques commentaires sur le sujet...

Masse du modèle (pesée du 31 mai) : 13.270 kg charge alaire : 85g/dm². Performances calculées et actualisées ici

Le premier vol approche non sans quelques soucis que l'on parviendra à surmonter. Ce sont des moments propres aux appareils prototypes, le déverminage est parfois laborieux...Difficile d'y échapper.

E-mail du 27 mai 2016

Bonsoir Gérard,

Félicitation pour ce travail amené à sa fin. Cette histoire de standard Austria et SHK vicelard est à relativiser. Au club ou je volais il y en a eu deux. Le 15m que j'avais entièrement révisé avec train rentrant, empennage équilibré avec un V de +/- 100° et un très spécial de 19m avec empennage agrandi et V de 90° fabriqué sur mesure pour un champion suédois ou finlandais (je me rappelle plus ).

Beaucoup de pilotes qui achetaient ce planeur ne faisaient qu'un vol et le revendaient dégoutés. C'était dû au principe de fabrication des ailes multi-longerons, très lourdes et donc avec beaucoup d'inertie et à la faible efficacité de l'empennage en V sur l'axe de lacet. Le "sur-pilotage" arrivait vite et le planeur commençait à danser sur l'axe de lacet si l'on utilisait le palonnier à contre temps. Le truc était d'utiliser l'effet de lacet inverse des ailerons (mettre un coup d'ailerons à droite plutôt que du pied à gauche par exemple). Par contre, ce poids et cette solidité permettait d'emplafonner la VNE (370km/h) sans aucun problème de vibration, ni de flutter. Grace aussi à la superbe mécanique allemande sans jeu et sans frottement. Le modèle réduit ne devrait pas souffrir de ce défaut, vu la méthode de construction classique des ailes.

Bon vol

Philippe

Merci Philippe pour ce mail qui m'apporte la preuve une fois de plus que les vélivoles viennent consulter les pages des GPR. Mais au-delà de cette constatation, tu es la deuxième personne qui me donne son ressenti pour cette machine. Et la première de me dire que ce planeur ne lui avait pas laissé un bon souvenir. Concernant l'efficacité en lacet j'ai constaté le même point faible aujourd'hui et il va falloir que je trouve le bon réglage des débattements et du mixage. La Rc doit nous permettre de venir à bout sans trop de difficultés car nous avons la possibilité de gérer les braquages et les mixages par le soft, ce qui n'est pas le cas bien sûr du grandeur. J'ignorais aussi qu'il était capable d'atteindre les 370km/h...A cette époque c'était une fusée ! Par contre l'astuce d'utiliser le lacet inverse pour favoriser la mise en virage de l'autre côté, je pense que j'aurais eu du mal à m'adapter. J'espère ne pas retrouver ce défaut sur ma maquette, mais là aussi avec le soft on maîtrise bien la chose.

Merci pour tes encouragements.

Gérard

 

 

 

Premier vol du matin en mode autonome. Roulage une dizaine de mètres. (capture écran vidéo)

Puis le deuxième vol remorqué. La Mobius posée au raz du bitume sur les pistes de Baillargues Airport observe le décollage et c'est la 13 en service. Olivier est au manettes du Big Bison (moteur 111cc) et GR serre les fesses en espérant que son bel oiseau - qui lui a donné tant de travail - ne viendra pas lui jouer un mauvais tour.  Dans l'axe de la piste sur l'horizon notre Pic saint-Loup qui observe tout ce qui se passe en Languedoc depuis des millénaires...

Vous voilà à bord du SHK et Olivier le tire sans sourciller. L'optique de la verrière n'est pas excellente, mais bon on va s'adapter.  

 Mes amis le trouvent joli, original et figurez-vous : moi aussi  !    Photo Olivier V.

   Manque le parachute de queue comme au bon vieux temps - mais avant 68....                                Photo Olivier V.

Oui mais dans ces années là que vous n'avez peut-être pas connues, on imaginait pas qu'un jour un tel planeur pourrait voler grace à des moteurs électriques.   Comme quoi on manquait d'imagination.                                                   Photo Olivier V.

 Gros plan sur le moteur et les stabilisateurs pour observer les anomalies. C'est toujours très instructif d'avoir un œil là-haut pour voir clairement et sans discussion possible les comportements des gouvernes. Et ici avec un monobloc comme stabilisateur je suis plutôt méfiant. Les vidéos montrent des mouvements des stabs traduisant une faiblesse de la rigidité du jonc en fdv 8mm. Titane ou carbone ? J'hésite encore...Pour les réglages d'un stab de ce type petit tour chez Pierre Rondel Clic : merci JPV !

Pas de quoi fouetter un chat ces deux petites moustaches qui ont le mérite de vous mettre en l'air et de vous y maintenir en cas d'absence momentanée d'ascendance.   Photo Michèle

J'aime bien ce passage dans la vidéo où l'on voit les ailes frémir et le planeur basculer dans l'ascendance. Le train restera sorti car j'ai grillé le servo lors des sauts de puce et pourtant de 18kgf... Vous pouvez agrandir la photo comme beaucoup d'autres et n'oubliez pas F11 pour obtenir le mode plein écran.

Passage moteurs coupés, je le trouve précis sur trajectoire. Pas étonnant, le profil est un HQ2.5/11 et 10

et pour le SHK, le son combiné des deux moteurs émet une douce  mélodie pas désagréable du tout. Hélice 17x13 et moteur qui consomme 42A/h.   Léger couple à cabrer dans cette phase qui sera corrigé dans la phase de vol "moteur" que je m'explique par le souffle des hélices sur la portance du stab et non par un effet de poussée des moteurs du à leur position ou bien calage. A ce sujet j'ai constaté un comportement curieux du planeur au moment de l'arrêt des moteurs. Il doit falloir apprendre à gérer cette transition brutale de portance des stabilisateurs lorsqu'ils ne sont plus soufflés.  Taux de montée supérieur à l'ASH 25 et les calculs donnent 3.7 m/s ( à vérifier).             Photo Michèle

Les stabilisateurs ont été évidés pour alléger tout en se rapprochant de l'esprit du grandeur     Photo Michèle

 La caméra est placée sous le nez du pilote pour observer le comportement du planeur durant la phase remorquage. Tout s'est parfaitement déroulé et Olivier que je remercie au passage, m'a confié que ce SHK est une plume à remorquer malgré ses 13.5 kg...Vous remarquerez qu'ici dans la France profonde le calme sévit partout, les oiseaux chantent malgré leurs difficultés à vivre avec les hommes, bref si vous ne supportez plus la violence, regagnez les campagnes sans attendre car la vie est courte.

En plus des caméras embarquées il y avait également des observateurs attentifs pour partager ce moment toujours un peu délicat des premiers vols. Observateurs qui m'ont beaucoup aidé dans leur domaine respectif. Merci mes amis !    Photo Michèle

De nombreux passages furent réalisés sans parvenir à vider les batteries qui ont une capacité de 6000 mAh chacune (3624mA de consommé par batterie pour 2 vols).  Passage suivi d'une remontée au moteur très naturelle.            Photo Michèle

Le premier vol autonome vient de s'achever, le vol s'est bien déroulé mais il faudra avancer le centrage qui est vraiment trop arrière. Satisfaction pour votre serviteur qui exceptionnellement arrivera à sourire - un bref instant - malgré les images épouvantables qu'il découvre tous les soirs à la télé.               Photo Olivier V.

Que voulez-vous j'aime la présence de ces deux nacelles qui dans bien des cas sécurisent le vol.                          Photo Michèle

 Aérofreins sortis, d'efficacité moyenne, va falloir essayer de les sortir davantage, le SHK se pose à merveille et je serais tenté de dire : "Pour l'heure, c'est ce qu'il sait faire de mieux !"                         Photo Olivier V.

Comme nous ne sommes pas des ingrats aux GPR et que l'on sait apprécier et reconnaître les mérites de chacun, notre pilote d'essai qui a un nombre d'heures de vol incalculable, s'est vu remettre un joli bouquet de fleurs. Bravo mon grand, je vais songer à t'augmenter malgré les difficultés du moment. Oui c'est vrai, tu as raison - le pétrole on s'en moque, nous avons besoin de cumulus : rien d'autre ! GR

         

  

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