SHK-GR au BAC....

  Page publiée le 16 décembre 2018 et actualisée le...

 Vidéo qui a pour but premier de m'informer sur ce qui se passe là-haut à bord du planeur et qui me permet d'avoir un suivi des pannes rencontrées. Une fois montées ces vidéos sont  mises en ligne non pas pour faire le buzz, mais pour les avoir archivées sur un serveur (YouTube) externe. De la sorte je suis capable de retrouver - où que je sois - une vidéo traitant d'un problème spécifique. Bref, conscient que ces vidéos ne racontent pas une petite histoire passionnante, elles ont - outre l'aspect technique, le mérite de montrer mon pays, ma région, l'état du ciel, les éclairages qui en découlent et parfois un incident comme ici le train qui refuse de sortir alors qu'à l'atelier il fonctionnait parfaitement.

 Vidéo mise en ligne le 15 décembre 2018   

Les planeurs de votre serviteur volent toute l'année de ce fait ils sont exposés aux incidents, parfois - mais heureusement plus rarement à la destruction. Pour éviter ces désagréments le plus simple et le plus répandu des remèdes est de les laisser sur l'armoire. Bref, vous l'avez compris ce n'est pas mon choix car un planeur c'est fait pour voler !

Et le voici qui s'envole - tout seul - comme un grand ! Mais pourquoi donc avoir mis ces deux moteurs sur les ailes?  

La réponse est simple : Ne pas voir une hélice tourner sous mon nez tout comme dans un avion car je suis un vélivole dans l'âme. Ceci est la première raison. Faîtes un tour de Fournier ou bien de Dimona et vous comprendrez.

Les autres sont :

  1. Disposer de l'énergie dans un délai très court (1") à tout moment. Et ce n'est pas un détail.
  2. Ne pas avoir à modifier la cabine, les commandes, les palonniers pour adapter le dispositif sur tout type de planeur.
  3. Ne pas avoir à combattre de couple piqueur durant le roulage et la montée : très appréciable lors du décollage sur terrain non aménagé.
  4. Pouvoir optimiser sans limitation de diamètre les hélices car la garde au sol dépendra du support de moteur qui prendra en compte la hauteur offerte par le train d'origine et les ailes.
  5. Offrir la simplicité mécanique (absence de trappes, de capteurs à surveiller) pour accroître la fiabilité et par voie de conséquence, faciliter l'entretien
  6. Contrôleurs moteurs logés dans les ogives (câbles courts et meilleur refroidissement) pour accroître la sécurité

Pourquoi raisonnes-tu comme si tu étais dans le planeur ?

Bonne question en effet ! Depuis que je pratique l'aéromodélisme je raisonne toujours comme si j'étais un constructeur de planeur grandeur. C'est ainsi et je n'en dirai pas plus. C'est pourquoi dans mes modèles je n'ai jamais conçu un planeur type F3J ou autre. Cela ne m'intéresse pas mais cela ne veut pas dire que je rejette ce type de machine car chacun de nous à sa propre vision des choses de l'aéronautique. Et c'est bien ainsi. Probablement aussi que je finirai un jour ma vie en tentant de faire voler une mousse à défaut d'un grand planeur. Bref, ne jamais dire : "Fontaine je ne boirai pas de ton eau " car on ne peut affirmer que toute la vie on gardera les mêmes opinions et les mêmes pensées. Excepté pour les imbéciles !

Un moto-planeur comme son nom l'indique est un avion motorisé avec des ailes dotées d'un allongement légèrement augmenté. Un planeur DEI est un planeur de série auquel on a ajouté un dispositif d'envol incorporé. Ce n'est pas du tout la même chose et si j'insiste sur ce point c'est pour rappeler que les mots ont un sens à une époque où le vocabulaire est particulièrement remis en cause et cela par ignorance de cette belle langue : le français !