Vol SHK-GR....      

  Page publiée le 05 mars 2021 et actualisée le 10 avril 2021

 

Et mon garçon : c'est pas quand on est là-haut qu'il faut se poser la question !

Video du premier vol avec mes remerciements pour les prises de vues réalisées par Christian et l'aide de Raymond pour les décollages. Jimmy bye-bye and sorry, je pensais que ce qui était proposé par la librairie Youtube était libre de droits. Dommage !

 Video du deuxième vol. Cette vidéo montre bien la technique utilisée pour se poser sur un terrain ne disposant pas de dégagement permettant les approches longues.  

Deuxième séance de vols à Castries pour le SHK le 5 mars 2021

 Pas facile de s'exprimer sur un tel sujet - l'aéromodélisme - lorsque l'on vient de prendre connaissance des dernières informations de l'actualité. La lucidité n'étant pas la qualité première de mon pays cela a pour effet de voir certains de nos responsables s'interroger - enfin - lorsque visiblement il est trop tard. Cette capacité à être - toujours en retard - est une malédiction qui remonte aux années 70 et non à la dernière décennie. Une affirmation que seuls les anciens sont capables de partager mais comme il ne sont jamais écoutés, le pays continuera de suivre une trajectoire sans issue pour rester modérer. En attendant des jours meilleurs - sans trop y croire, je vous propose non pas de nous enfoncer encore un peu plus mais de nous élever !

Comment?

Et bien en participant au vol en étant à bord du SHK ! Survoler notre territoire - la France - est une chance et un plaisir pour les yeux sans toutefois oublier l'essentiel : rafraîchir notre façon de penser en prenant du recul par rapport à ce qui se passe sur terre. Cette thérapie pour votre serviteur ne date pas d'hier et je vous la recommande par ces temps difficiles. Et c'est de loin préférable à celle de l'autruche qui a outrepassé ses limites depuis longtemps.  GR

La suite en images ...

  •  Durée vol 1 : 15mn12"  Durée vol 2 : 10mn18"

S'élever toutefois ne se fait pas par un claquement de doigts. En amont cela suppose beaucoup de travail pour construire le modèle et pour ensuite le maîtriser dans ses évolutions. Pardonnez-moi si j'ai osé utiliser le mot "travail" car d'aucuns me diront que ce n'est pas la meilleure façon de recruter de futurs aéromodélistes. Alors si cela vous gène je vous propose d'utiliser l'expression " persistance dans l'effort" expression que d'autres trouveront de désuète probablement au pays des "bavards". Expression entendue pas plus tard qu'hier sur nos "étranges lucarnes" preuve quand même qu'il reste des gens lucides...

  •  Conso accu 1 : 2294 mA/h
  •            accu 2 : 2260 mA/h
  • Rx : 596mA/h + 515 mA/h (2 séances de vol)

 Tout d'abord pour s'élever il faut apprendre à se baisser et comme me disait un ami hier sur le terrain à propos de notre perception de la vie : "Je trouve la terre de plus en plus basse !". Expression qui a le mérite de couvrir un large spectre sans entrer dans les détails qui n'intéressent personne.

Vous ne les entendez pas mais les moteurs sont plein régime et on va pouvoir enfin s'élever !  Merci Raymond pour ton aide ! C'est le départ du premier vol...

 Sur une seule roue avec un vent capricieux et des ailes qui tentent de faire leur travail d'ailes, le SHK caresse le tapis qui n'est pas volant car vous constaterez les nombreuse agrafes qui le fixe au sol en espérant qu'il ne devienne jamais "volant".

 Paraissant enfin obéir, le moment est venu de solliciter la gouverne de profondeur pour franchir aisément la haie d'arbres. Bien que proches, des arbres nécessaires à notre vie sur terre c'est pourquoi il faut les préserver et donc à nous modélistes de nous adapter sans rechigner.

 Trois caméras là-haut pour nous redescendre des images - non pas celles de Mars - avec ses déserts inhabitables et invivables mais celles de la plus belle planète de notre galaxie. Il semblerait que certains auraient oublié cette évidence.  SVP, restons lucides !

 Petit tour du propriétaire bien que nous ne soyons que des modestes locataires sur les belles terres de monsieur le Baron.

Cette ivresse de l'air et de l'espace a pour effet de stimuler la joie du pilote qui en profite pour faire un pied de nez à monsieur Newton.

le revoilà collé dans son siège qui voudrait nous faire croire que cette ascension parfaitement verticale est infinie et pourrait le conduire au paradis...

Alors que le paradis - c'est bien ici  - à la condition de le respecter et l'entretenir.

 Ici de paisibles terriens vivent dans ces authentiques mas languedociens protégés par une végétation abondante et des terres nourricières

Allez savoir pourquoi, le voici décidant de faire un passage - sans bruit - en glissant dans l'air peut-être pour bien voir cette ligne électrique qui longe l'ancienne voie de chemin de fer qui passait par là jadis pour rejoindre Sommières et Ales. J'imagine alors cette voie ferrée et sa loco fumante - sifflottante parfois - parcourant ce magnifique secteur au nord-est de Montpellier...

Notre SHK qui ne recule devant aucune innovation du siècle dernier n'a pas hésité à utiliser son parachute de freinage toute comme le célèbre "Persévérance". Une technologie à base de chiffons tissés qui convient parfaitement soit pour réaliser : des parapluies, des vêtements, des draps et des drapeaux sans oublier les parachutes.

 Cette fleur épanouie qui vient colorer et donc embellir la silhouette du planeur - tout blanc - pourrait faire penser aux insectes qui n'ont de cesse que de vouloir séduire pour pouvoir se reproduire. Probablement ce SHK est dans cette démarche sans trop en avoir conscience... Qui sait ? Va falloir surveiller ses fréquentations...

L'éclosion de cette belle fleur orangée ne doit pas exclure d'autres moyens pour affiner la trajectoire lors du toucher avec le sol

 et un roulage un peu secoué nous rappelle que sur terre les lois de la mécanique sont subitement différentes et que ce passage exige un apprentissage...

...pour éviter de finir dans les limites du terrain

Le deuxième vol c'est autre chose, une autre aventure... Tout d'abord le décollage s'effectuera vent arrière ce qui expliquerait un décollage peu académique ! On y découvre aussi un ciel encombré par d'épais nuages que l'on ne pouvait observer du sol du fait des haies d'arbres. Le SHK est si vous voulez notre Périscope pour observer l'horizon caché.

 Encore une fois il a éprouvé le besoin de faire le malin alors qu'il suffit de tirer bêtement sur le manche

 Le voici attiré par cette tâche lumineuse dorée alors que l'herbe est verte mais pas dominante.

 Il poursuit sa course et se rapproche de ce monsieur pour lui dire qu'il aimerait revenir sur terre, car une seule chose sérieuse le tracasse en ce moment : apprendre à revenir sur terre en étant serein. Un bel objectif n'est-il pas ?

La principale difficulté est ici : juger de sa position par rapport aux arbres. Alors comment faire surtout lorsque nos capacités visuelles se sont  dégradées avec les années ? Selon mes observations, je recommande de réaliser toutes les manœuvres d'approche dans la limite des arbres. Pour parvenir à cela la position du secteur de perte d'altitude est cruciale. Réaliser une spirale descendante stable sur son axe vertical permet de s'assurer que l'on est bien à l'intérieur des limites. On attendra comme ici la bonne altitude pour sortir de la spirale et entamer la finale.  C'est simple en théorie et en pratique cela demande un apprentissage tout comme dans beaucoup de sports.

Puis atterrissage en donnant priorité à l'axe du vent et aux solutions de dégagement en cas d'atterrissage trop long. C'est pourquoi je propose que cet axe pourrait figurer comme axe de la piste secondaire.

GR