Vidéo du vol  mise en ligne le 16 avril 2021

Vent du Nord-Est faiblissant depuis le matin selon les indications notre Pioupiou. Un appareil qui ne retient que le passé (48h) mais permet à un œil un peu exercé de prévoir ce qui pourrait se passer dans les 2 heures à venir. (On peut faire le même rapprochement avec nos "anciens" qui sont capables de prévoir les bonnes et mauvaises choses car ils ont enregistré dans leur mémoire un grand nombre d'événements). Alors fort de cette prévision personnelle qui ne collait pas du tout avec les prévis de notre dame nationale, j'étais à pied d'oeuvre à 13h30 sur les terres de Castries. 17° en arrivant pour culminer à 18° vers 15 h : Temps parfait car les cumulus ce sont invités en voyant le SHK spiraler et monter comme un fou ! Encore un joli vol et des images que je découvre au fur et à mesure du dépouillement des vidéos. Un petit reportage réalisé de préférence "à chaud" pour rester dans l'action et mieux faire jaillir ce qu'il vous vient tout droit du coeur...

Conso Rx : accu 1 : 451 mA/h accu 2 : 380 mA/h
Conso Moteur 1 : 1226 mA/h Moteur 2 : 1175 mA/h
Durée du vol : 14'17"

Mise en place du parachute dans son étroite coque. Une opération réalisée juste avant le vol pour éviter de le froisser durablement.

Pour un train d'atterrissage qui subit de fortes contraintes sur un GPR, seul le train pneumatique est capable d'ignorer les efforts dus aux chocs. Ici un vérin de 16 mm course 50mm fait parfaitement l'affaire le tout commandé par un micro-servo  pour actionner le distributeur. Si il y a une application pertinente de l'air comprimé sur nos planeurs c'est bien celle-là. Vous ferez des économies de servos sans parler des risques d'alimentation de tout le planeur.

Seul pour décoller, ce ne fut pas facile car j'ai eu droit à un faux départ... Il y a toutefois une solution simple : mettre une aile en appui sur un support posé au sol car l'accompagnement n'est pas utile.

En arrière plan les grands platanes commencent à changer de couleur ce qui n'est pas un mal car le contraste entre le fond et le planeur devient favorable lors de la finale. Ici mise en route de toutes les caméras sans oublier le clap de synchronisation des cinq caméras...

Une façon de créer de l'imaginaire à partir du réel ...

Par vent Nord on peut considérer que dans ce secteur à proximité de la haie d'arbres nous avons un ou plusieurs rouleaux qui donnent  une indication erronée du vent. D'où quelques regrets du télépilote...

 Et il a raison ! C'est facile de jouer au "héros" lorsque - de toute façon - on garde les pieds sur terre...

C'est parti : il gardera son cap ! C'est donc un bon jour ! Remarquez la présence des cumulus qui viennent juste de se former vers le sud-est..

Je comprends mieux son amertume : en vérité la surface latérale des stabs est trop importante. On aurait voulu concevoir une girouette que l'on ne s'y serait pas mieux pris.

 La puissance est toujours là, preuve que le système est fiable car depuis 5 ans et de nombreux vols - rien ne change. Une seule fois pour renouveler des accus. La conso pour ce vol fut de 1200 mA/h pour chaque moteur alors que la capacité de chaque accus Zippy est de 5000mA/h. De quoi voler jusqu'à la tombée de la nuit...

 Après quelques tours de moteurs la première image qui retient mon attention est celle du Pic Saint-Loup sans oublier les falaises blanches de l'Hortus. La végétation a bien évolué et de nouvelles couleurs apparaissent...C'est bien le printemps !

 Notre terrain conserve toujours cette étonnante couleur dorée propre à ce sol argileux multicolore

 Les cumulus bien développés masquent par moment le soleil : une situation que les vélivoles apprécient car c'est la preuve d'une excellente instabilité.

Admirez la qualité de ce cumulus qui tire le SHK...Des sensations que je n'avais plus ressenties depuis longtemps.

 Des champs de colza pour produire une huile bien pourvue en vitamine E antioxydante pour protéger nos cellules vieillissantes...Pourvu que la récolte soit bonne !   

 Ce contraste des couleurs m'a toujours fasciné, c'est pourquoi je suis incapable de réaliser un vol sans des témoins là-haut. Il y avait seulement trois caméras à bord : une visant la cabine comme celle-ci, une pour surveiller la queue et l'ouverture du pépin de freinage et une dans la cabine pour être à la place du pilote. Il en manquait une pour observer le train.

 Ici on peut apercevoir dans les bois à droite, l'aqueduc qui amenait l'eau au château de Castries.

Vers l'Est une étonnante surface qui semble métallisée  et à coté ce champ labouré qui a viré vers le bleu alors qu'il y a quelques jours les tons étaient ocres.

Vous voila à la place du pilote : l'aile du SHK est assez rigide, rien de comparable avec celle du 25. Par contre les cordes imposantes de son aile lui permettent d'avoir suffisamment de Reynolds à basse vitesse. C'est le côté intéressant de choisir un modèle des années 60.

Bien que dans l'ombre, pas beau notre nouveau terrain ? Alors si vous voulez voler en paix rejoignez le BAC sans plus attendre surtout que tout le travail ingrat est maintenant achevé.

Probablement que notre cultivateur pourrait être intéressé par ces images qui font apparaître des écarts de développement des plantations qui pourraient être corrigés. Image modifiée avec Corel Painter essential

Le village de Sussargues à droite et la route qui conduit à Sommières en se dirigeant vers la droite

Comme pour les autres photos, vous pouvez l'agrandir pour apprécier les ombres des grands platanes qui bordent le Bérange définitivement asséché au grand regret de notre propriétaire. Comme je le comprends.

Petit exercice : Le passage ! Le péché mignon de tout planeuriste qu'il soit vélivole ou bien modéliste. On aime évaluer la puissance d'un planeur en particulier lors de la ressource qui fait suite au point bas. Ici, après ce passage, le SHK s'est enroulé dans une "pompe"... Quel plaisir ! Pas étonnant en observant le ciel.

Je ne comprends pas trop : les suspentes sont déjà enmêlées dès la sortie...Pas étonnant qu'il ne veuille s'ouvrir spontanément

La fin du vol approche et le pépin n'a pas été trop réticent pour s'ouvrir

Allez savoir pourquoi j'ai trouvé le pépin très efficace pour faire chuter le planeur. Inutile d'en rajouter avec les AF. Le circuit fut bref et tout se passera très vite. Je pense que ce système de freinage ne laisse pas de place à l'hésitation pour prendre des décisions.

Lorsque les blés seront moissonnés il sera plus aisé de se présenter encore plus bas.  Concernant la qualité de l'image c'est la dernière Mobius en vente. Un objectif saillant qui prend la lumière tangentiellement avec les reflets qui en découle. Bref, peut mieux faire.

Parvenu sur la piste en plein travers c'est à dire comme d'habitude, il est difficile de se présenter plus bas. A cet instant précis le petit vent présent était arrière ce qui m'obligea de botter à fond en fin de roulage pour rester dans nos limites... Alors pourquoi ne pas poser sur le ventre ? D'ailleurs à ce sujet, le SHK a d'origine une protubérance devant les trappes probablement pour protéger ces dernières en cas d'atterrissage "ventre".

Image extraite du camescope Panasonic. Fin de la partie. Bonne soirée ! GR