le Vautour fauve ...

  Page publiée le 09 septembre 2003 et actualisée le 12 février 2021

 

Vautour BJ

 

 

Proposé par Matthieu Scherrer ce lien avec le père des ailes volantes Marske. Un aéromodéliste dans l'âme qui dès l'âge de 19 ans conçoit et construit sa première aile volante le XM-1 et plus tard le GENESIS bien connu des modélistes pour finir avec le PIONEER IV. Toute une vie consacrée à cette idée de voler avec une aile seule, donc un planeur moins encombrant, moins onéreux et proche du vol de nos rapaces. Jim Marsk le véritable successeur de notre Charles Fauvel national ! GR

e-mail du 10 octobre 2003

Gérard,

Il m'est arrivé une aventure extraordinaire...

J'avais laissé pendant la nuit la fenêtre de mon atelier ouverte et voilà que ce matin j'y découvre un oiseau qui y avait trouvé refuge. Après avoir fait connaissance avec lui, il me dit : " je suis à plat d'avoir beaucoup tenté de voler". Je lui réponds alors : " ce n'est pas un problème, j'ai des chargeurs de batteries". Il m'avoue aussi : "Je me suis égaré du nid et mes parents n'ont pas eu le temps de me terminer".  Depuis cette rencontre inopinée nous sommes devenus amis et il a émis le souhait d'apprendre à mieux voler... Modestement je lui ai répondu : " Je ne sais pas si je pourrais être utile...". Bref, nous avons finalement décidés, d'un commun accord, de rejoindre le terrain cet après-midi ou bien demain pour les premiers vols en duo. En espérant que tout se passera bien, compte tenu du nombre d'incertitudes... A savoir  : absence de dérive, rémiges taillées dans la masse et stabilisateur à double effet. On croise les doigts tous les deux  (mais lui les rémiges) ! Allez, à+  Pour observer un rapace en vol en étant dans les plumes, cliquez sur l'image ci-dessous. (lien communiqué par Pierre Rondel)

 Des américains ont eu l'idée d'utiliser 3 rémiges à chaque extrémité en guise d'ailerons...Il faut probablement monter chaque rémige sur un axe et agir sur leur calage respectif pour obtenir une action en roulis coordonnée. ..

Qui n'a pas rêvé de faire voler un grand rapace ? C'est à la demande d'un modéliste que j'ai entrepris de dessiner les grandes lignes d'un vautour d'après les dessins récupérés dans les différentes collections de livres spécialisés. Une aile de rapace se modifie en permanence aussi il est toujours délicat d'affirmer que la silhouette est parfaite. Toutefois celle que vous trouverez ici prétend être celle d'un vautour fauve adulte d'une envergure de 2700mm.

Ce magnifique rapace a une envergure située entre 240 et 270 cm. La surface alaire mesurée (en CAO) est d'environ 107 dm2. En estimant le vautour en ordre de vol à 7 kg la charge alaire sera de 65g/dm². Pour 6 kg la charge alaire passe à 56g/dm². Entre ces deux valeurs on peut espérer réaliser cette belle bête. Un tableau avec le plan indique pour chaque corde la flèche et la longueur de chaque panneau. Le 6eme panneau constitué des rémiges primaires externes est défini en vu en plan selon le contour des rémiges en vol : mais non comme un panneau classique simple.

 

Cette partie sera laissée au bon soin du modéliste, de plus vous remarquerez que cette partie est fortement cintrée vers le haut. Cela ne sera pas sans vous rappeler certaines silhouettes de planeurs modernes... Pour faciliter les essais, je préconise de rendre cette partie démontable afin de pouvoir tester différentes solutions à la fois réalistes mais correctes aérodynamiquement parlant.

Le coup est donc parti ! Les GPR vous tiendrons régulièrement informés de l'avancement de ce projet original.  Je laisserai le soin au réalisateur de nous donner des informations complémentaires comme le choix des profils, la méthode de construction et les essais en vol.

A suivre donc ! GR

Première image du fauve reçue le 2 oct 03 ! ça avance ! A suivre...

Pour récupérer le dessin (120k0) au format GIF un petit Clic...

 

 

Vous noterez la surface variable de la queue afin de s'adapter à la vitesse. Ici le faucon qui observe le sol pratique probablement le surplace ce qui nécessite d'accroître le "volume de stab" pour stabiliser son vol. De plus le calage de la queue a augmenté pour accroître fortement sa portance...

 

 

En vol de transition son regard est orienté vers sa destination et la queue a diminué sa surface ainsi que son calage - devenu neutre - pour réduire la traînée.