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les incidents du catapultage
Page publiée le 22 août 2011 et actualisée le 24 août 2011	Recherche interne

E-mail de Dédé du 19 août 2011 en provenance du Rouergue Catapultage danger ? Avec la catapulte et sa pédale à l’arrière de la dérive, superbe solution de catapultage pour la pente. J’ai donc acheté ma nouvelle catapulte chez EMC-Vega. Mon ASW 15, (âgé de ? je l’ai sur des diapos de 84 ), vient d’avoir des problèmes... Et oui, on parle toujours des bons moments, rarement des crashs. J’ai vu sur le Net que je ne suis pas le seul, alors mieux vaut prévenir que d’avoir à guérir comme moi ! Le problème... Le sandow est relié au crochet du planeur et un câble prolonge le sandow pour s'accrocher - à l'aide d'un anneau - à la pédale. Cette dernière est placée juste derrière le volet de direction. Un petit coup sur la pédale et le planeur se retrouve gentiment dans son élément. Sauf que - par le plus grand des hasards - l’anneau s’est retrouvé propulsé un peu avant le planeur et a rebondi sur le sol pour faire un tour complet du fuselage et retour sur lui-même... Après décrochage du câble de son crochet le reste du cordage s’est retrouvé prisonnier du stab. En bout de course du sandow, l’Asw15 s’est retrouvé immobilisé - en l’air - pour terminer par une belle verticale sur le nez. Résultat : le nez du fuselage à refaire et un décollement de la peau sur une aile. De rage, j’ai entrepris de refaire une nouvelle jeunesse à mon 15 ! le site ou j'ai acheté la catapulte avec pédale :	Et la catapulte alors ? J’ai cherché une solution pour conserver le système de pédale derrière la dérive, mais sans le câble qui se ballade - au grès du vent et des remous - à l’arrière du fuselage. La pédale largue le câble, mais à l’intérieur d’un tube (règle de maçon), qui agit sur le crochet de largage placé à l’autre extrémité. Premiers essais concluants sur le Toons. Voir les photos descriptives du mécanisme. Amicalement Dédé Ton 15 Dédé a une gueule de perche royale...
E-mail de François du 21 août 2011 en provenance de Brest Bonjour, Je reviens vers vous après mon premier essai de catapulte avec mon motoplaneur de 7 mètres électrique. Je vais éviter de vous envoyer des images et une vidéo car c’est la catastrophe. En effet, le câble reliant la pédale de largage et le crochet du planeur a pris la peine de s’enrouler autour du stab. Le planeur s’est donc retrouvé le nez à la verticale et à vitesse nulle à moins de 10 m de haut. La gravité a fait le reste. Dans mon malheur, seule la partie avant du fuselage est cassée. Les ailes n’ont par miracle - aucun dégât. Reste donc a réparer tout cela puis à réfléchir pour trouver une parade à ce dysfonctionnement. Bonne continuation pour votre site. François G. J’ai utilisé un modèle de catapulte du commerce acheté chez Flühs Winde. Il s’agit d’un fabricant allemand qui me semblait être un spécialiste du treuil, du sandow et de la catapulte : De plus j’avais trouvé un article qui montrait que l’ensemble donnait satisfaction : François Les dégats sur le beau planeur de François...	Etonnante coïncidence à deux jours d'intervalle.. François bonjour, Désolé pour ce crash qui semble confirmer que les mêmes causes produisent les mêmes effets. En effet, je retiens que le câble livré à lui même avec une masse en extrémité (anneau acier) se comporte comme une fronde. Son énergie variable est proportionnelle à celle libérée par le sandow. Mieux vaut ne pas être sur sa trajectoire...Et cette énergie lui permet - en plus - de rattrapper le planeur en plein vol ! Bref, si j'ai bien "capté" ce principe est dangereux en particulier sur grands planeurs, car les forces en action n'ont rien de comparable avec un petit planeur. Mais dans ce cas a-t-on besoin d'une catapulte ? Des idées sans garantie... La première idée consisterait à supprimer l'anneau et le remplacer par une boucle avec serre-câble léger. Ou bien un câble double qui supprimerait la boucle ou l'anneau. La deuxième idée accroître la traînée du câble par un fanion (ou parachute de freinage) pour que ce dernier ne rattrappe en aucun cas le planeur. Et la troisième idée, qui a le mérite de supprimer la cause, donc le câble, est celle de Dédé ! A vous de faire votre choix sachant qu'une règle c'est plus encombrant qu'un câble, mais comparé aux valeurs respectives de nos "joujous" il est préférable me semble-t-il, de ne plus laisser son planeur se faire prendre au lasso. Et j'ajouterais un voeu pieux : Voir la prise en compte de ce problème de sécurité par le fabricant/concepteur du produit car je suppose que ces deux cas révélés en cachent bien d'autres... GR

La règle de maçon que voici remplace le câble reliant initialement la pédale. Mais celle-ci reste ancrée au sol !	Préparatif du catapultage version " Dédé

Le planeur est posé sur la règle et une aile introduite dans la fourche pour garantir l'inclinaison...

Dédé vient d'appuyer sur la pédale et le Toon s'envole sans histoire pour tirer des bords sur la pente de Panat

La solution proposée par André...


01 - catapulte longueur 2m : un coté pédale (à droite) et de l'autre le crochet du sandow	02 - Coté pédale, avec les cordes de fixation au sol

03 - le crochet où l'on vient fixer l'anneau du sandow	04 - Le sandow fixé au crochet

05 - On remarque un autre anneau et une corde à piano qui eux se fixent sous le planeur en fonction du crochet (tube ou piton)	06 - Crochet largué

07 - Crochet largué coté pédale, on remarque côté droit une ficelle de rappel de la corde de liaison avec le crochet.	08 - Crochet largué, visible la ficelle de liaison avec la pédale.

09 - Le support pour l'aile du planeur soit un piquet et une fourchette livré avec le sandow (EMC) visible en action sur la photo 2 du Toons.

Lorsque une solution est donnée, elle paraît évidente. Mais la question est de savoir quelle démarche d’esprit permet de trouver la bonne solution. Cette démarche est l’analyse de la valeur et consiste à identifier le bon problème. Je dirais plutôt "besoin" GR

E-mail du 24 août 2011

Salut Gérard,

Un petit mail pour te communiquer ma solution au même problème que j’ai rencontré pour le catapultage de mon 4 mètres Grob G103.

Les symptômes étaient les mêmes : stab entortillé par anneau avec possible grosse fièvre, voire migraine, à l’intersection de la trajectoire avec la planète.

Plutôt que de s’embêter avec une règle, il faut juste simplifier au maximum le système, soit : sandow + 5 mètre de cordelette au bout de la quelle il y a l’anneau (câble souple de vélo) pour le planeur, puis 10 cm plus loin l’anneau (de grand diamètre ) d’accroche à la pédale ; sauf que la pédale est un simple mousqueton de largage sous charge avec une ouverture commandée par ficelle (à 90 ° donc de l’axe du sandow) ;

Autrement dit, le pilote se place au niveau du saumon, la ficelle de déclenchement accrochée à la chaussure par une simple grande boucle ; un coup sec, le mousqueton s’ouvre, et l’anneau séparé de 10 cm du crochet de catapultage n’interfère en rien.

Question rangement : mousqueton + ficelle versus règle de maçon : y a pas photo.

Emmanuel

5 € sur ebay, livré

Le grin de sel des GPR...

Merci Emmanuel pour cette contribution qui m'incite à rappeler un vieux principe perdu de vue par nombre de concepteurs des temps modernes mais en particulier ceux qui travaillent sur des programmes informatiques : " On atteint la perfection lorsque l'on ne peut plus simplifier". Des développeurs qui passent leur temps à ajouter des possibilités (généralement inutiles) ou options en compliquant sérieusement les programmes et qui fabriquent ainsi des bugs à perte de vue qu'ils mettrront des années à résoudre, et cela avec l'aide et le temps perdus par leurs clients - s'ils y arrivent ! Mais qui surtout font perdre beaucoup de temps à toute la planète. J'airemais que l'on chiffre un jour les coûts des bugs en informatique et en particulier la micro-informatique, celle accessible aux particuliers et aux petites entreprises... Oui, je sais, cela fait " vieux jeu", pour rester poli, mais vraiment c'est dramatique : l'argent et le temps perdu pour vouloir faire mieux que la concurrence ou bien faire croire que la dernière moutûre va vous changer la vie. Les exemples ne manquent pas surtout chez MS que vous utilisez tous.

Passer donc du temps à réfléchir pour imaginer la solution la plus simple et souvent la moins coûteuse, devrait être un postulat affiché et mis en évidence dans tout bureau où l'on phosphore que ce soient les BE industriels ou bien informatiques.

Pour trouver une solution simple, c'est compliqué, et je vais finir par croire que ce n'est pas à la portée de tous. Ce que l'expérience ou l'âge m'a fait observé, c'est que l'école pousse davantage les élèves vers la complexité plutôt que vers l'analyse de la valeur. Le résultat est pour certaines entreprises désastreux car les produits sont alors très coûteux, mal placés commercialement, généralement peu fiables et l'entreprise souffre et les gens qui y travaillent aussi...

Cela dit, cet exemple de lanceur pour planeuriste isolé est très intéressant car chacun y va de son analyse du défaut et chacun trouve une solution après un effort de réflexion faisant intervenir ses capacités d'analyse et son adaptation à la réalité, c'est à dire ses capacités à modifier facilement le produit.