l'Alpilles de Jean-Louis...

  Page publiée le 28 octobre 2014 et actualisée le 20mars 2018

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Beau temps automnal ce mardi 28 octobre. Anticyclone bien en place et vents inexistants en Provence. Toutefois on nous promettait une petite brise de mer de 11km/h  l'après-midi. Il n'en fallu pas plus ni moins, pour prendre la décision, non pas d'aller cueillir les champignons, mais plutôt aller voir si un versant sud nous offrirait une douce portance pour faire voler l'Alpilles de Jean-Louis. Et bien en arrivant sur le lieu de vol "pétole" comme on dit dans le jargon de la voile. C'est donc à ce moment précis qu'il faut savoir attendre. Et cela me rappelle  l'époque où j'allais taquiner la carpe et le brochet dans le canal de la Vallée des Baux.

Finalement nous décidons de monter tout de même sur le petit sommet mais le planeur en morceaux, et là-haut nous attendrons - sans trouver le temps long - car les couleurs que nous offre la nature à cette époque de l'année sont superbes. Pas nécessaire de prendre l'avion pour aller voir l'été indien au Canada. Ici - en Provence, la nature sait encore nous séduire avant que toutes les feuilles ne tombent et ne viennent tapisser les sous-bois.

Comme toujours, une petite "risée" - de temps à autre - venait nous apporter un peu d'espérance, puis plus rien. On décide malgré tout, d'assembler le planeur quitte à le poser une minute plus tard en bas au trou. Et pendant le montage, les risées se rapprochaient et d'évidence, la brise de mer promise s'installait !

Contrôle du centrage, il me parait un peu arrière et j'ajoute un caillou, soit environ 15g. Contrôle du vé visuellement ... pas d'anomalie décelable à l'oeil (l'empennage est monobloc). Puis - pourquoi pas, je mets le planeur dans le vent à bout de bras pour contrôler son comportement dans cette soufflerie naturelle et non turbulente. Et je décèle qu'il faudrait trimer à cabrer. Jean-Louis se met en butée à cabrer mais ce n'est toujours pas suffisant. Pas d'outil pour corriger le point neutre mécanique de la profondeur et nous décidons de voler quand même... On a vécu pire comme situation !

On  y va ! Jean-Louis propulse alors - en douceur - son planeur dans la pente et bien entendu, comme m'avait indiqué la soufflerie naturelle des Alpilles, je dois maintenir sa pente en tirant légèrement sur le manche. Situation pas très confortable je l'avoue, mais comme il n'est pas question de poser, finalement je parviens à apprivoiser l'oiseau pour oublier le défaut... La suite en images.

GR

Silhouette familière pour les anciens, ici l'Alpilles dans son élément. Aux manches de belles sensations et je redécouvre les vertus de l'Eppler 203.

 Par moment la présence d'un thermique permettait de quitter la pente et je retrouvai ses sympathiques qualités voilières

 Un fuselage bien en forme permettant de loger confortablement le matériel

 Et une silhouette oubliée que je redécouvre avec plaisir

 qui me rappelle une époque où nos débuts dans le pilotage des planeurs Rc n'étaient pas très loin

 Tout cela pour dire à Jeff : "Jeff s'il te plaît, j'en veux un ! Oui - un fuselage !"

 Jeff des Alpilles il en a construit des tas !

 Et cette verrière bleutée est ma dernière verrière d'origine "Gulliver Model" que j'ai offerte à Jean-Louis.

 Le revoilà qui revient vers nous glissant comme sur un rail

 Et ici surprise : des éoliennes ! Eoliennes invisibles à l'oeil nu mais que le Lumix avec son zoom de 600 est allé chercher. Ces éoliennes implantées en pleine Crau,  les Arlésiens les connaissent parfaitement.

Mais connaissent-ils l'Alpilles ? Pas si sûr...

 Pour achever ma petite "histoire du jour" et pour ceux qui aimeraient revoir l'Alpilles en mouvement, une vidéo - toute simple - devrait sortir des studios de la " GPR Gliders & Co" prochainement.  GR

 Pas de cigale pour accompagner Jean-Louis  sur le chemin du retour mais la satisfaction de récupérer son planeur entier après un joli vol !

Ici un coin de la Provence paisible où il fait bon vivre ! C'est l'automne ...

Merci Jean-Louis pour les photos que vous pouvez presque toutes agrandir !