GPR Pujaut - avril 2018   

  Page publiée le 23 avril 2018 et actualisée le 30 avril 2018

 

Un loisir pour des gens paisibles...

C'est le voile nuageux annoncé qui m'a poussé vers la Provence car initialement je devais retrouver les collègues de l'AMVH  pour leur journée planeurs du côté du Salagou. Ce ne sera que partie remise car je souhaite réaliser quelques rushs du lac avec le "25" mais pour cela il me faut un ciel non laiteux et une bonne visibilité. C'est donc Pujaut que je décide de rejoindre et cela au dernier moment. En effet le voile et les nuages furent bien présents sur le Languedoc alors qu'à Pujaut grand beau, absence de vent et température élevée : ça promet pour cet été !

La plate-forme - qui porte bien son nom - est toujours aussi belle et parfaitement entretenue. Merci à tous ceux qui ont préparé le terrain et vous pourrez vous rendre compte du travail en visionnant les deux vidéos ci-jointes qui concerne le premier et second vol de l'éternel ASH25 de votre serviteur. Je devine que j'ai atteint, voire dépasser - la saturation avec ce type de vidéo car c'est son 168eme vol et j'en ai probablement oublié. Toutefois, comme je suis conscient que nous sommes à la fin d'une certaine idée de l'aéromodélisme pour de curieuses raisons alors que les modélistes appartiennent  à une population de gens "sans histoire", comparé à ce qui se passe en ce moment dans notre pays, nos élus, toujours enclins à interdire tout ce qui bouge, ne font pas preuve d'un grand discernement à notre égard. Et c'est une grave faute pour un loisir très technique et ludique qui a vocation à former des techniciens, ingénieurs et pilotes pour notre industrie aéronautique, la seule créatrice d'emplois sérieux et durables aujourd'hui. J'avais tout imaginé dans ma vie, le pire et le meilleur et c'est donc comme un couvercle qui s'abat sur la France et l'Europe pour nous interdire de faire évoluer nos modèles car des gens pensent que nous ne sommes - rien - de plus des irresponsables et donc des êtres dangereux. Il n'est venu à  l'idée de personne de se dire que l'espace doit être partagé afin que tous ceux qui l'utilise puissent ne pas altérer la sécurité de l'autre. Une idée de bon sens et de savoir-vivre ensemble appartenant probablement à une autre planète pour rester positif. Et si quelqu'un connaît cette planète j'apprécierais d'aller y vivre mes derniers jours car aujourd'hui après 78 années d'interdictions de toutes sortes, il nous reste plus que le sous-marin en eau trouble (rappelez-vous : pour vivre heureux vivons cachés) et c'est pas gagné car on viendrait altérer la vie des bufonidés. GR

La vidéo du premier vol de l'ASH25. Durée du vol 12mn09". Une deuxième vidéo devrait suivre avec les vols des collègues. Mise en ligne le 23 avril 2018

La vidéo du deuxième vol avec des séquences réservées aux participants.  Mise en ligne le 24 avril 2018. Durée du vol de l'ASH25 : 15mn40"

 Debriefing clic

 

 

 

 

 Les vidéos des GPR c'est quelque chose, oui mais - je suis le seul à le penser ! Comme je me doute que le travail que cela représente n'est pas du tout palpable et donc apprécié, je vous montre enfin l'envers du décor. Ci-dessus les 3 premières minutes (vous pouvez agrandir) du premier vol entrain de se faire hacher toutes les 5 à 6 secondes alors qu'au total j'ai 20mn de rushs... soit 20x60 = 1200/6=200 coupes x 5 pistes d'incrustation pour les 5 caméras = 1000 petits rushs à sélectionner puis placer en séquence dans la piste video finale (piste la plus haute) pour ne rien perdre car les cinq caméras sont toutes synchronisées. Un gros travail de patience, mais pour un aéromodéliste - de ma génération - ce n'est pas un exploit.  Et quand je vois des vidéos sur le web d'une extrême médiocrité remportant des records d'affluence, sans montage, brutes de l'appareil, je me dis : "Mais que faut-il faire pour améliorer l'audience ?". Pas question d'aller sur les réseaux anti-sociaux, ce n'est pas le genre de la maison et j'ai mieux à faire. Bref, je vous laisse seul juge, bien que j'ai ma petite idée que je garderai pour moi car je n'ai pas envie d'être désagréable...

Ensuite lorsque les 1000 petits rushs  de 5 à 6 secondes ont été sélectionné puis mis bout à bout et bien c'est 4 fois trop long car les statistiques me disent que la moyenne des lectures est de 2mn20' par vidéo. Pas plus. Il faut donc élaguer à grands coups de "supprime -supprime ". Une tâche aussi pénible que délicate car toutes les images sont belles, oui mais l'histoire doit être courte, très courte. Et surtout on ne va pas remettre en question les désirs du lecteur, probablement blasé, car c'est lui qui a tous les pouvoirs qu'on le veuille ou non. Bien - cela dit, il fallait le dire, au moins - une fois - et je ne devrais plus jamais revenir sur le sujet.  Vous voilà rassurés ? "May be !" répondrait notre président, féru de français et pour cause...Madame lui enseignait la langue de notre cher Molière. GR

 Admirez les abords de cette très belle piste ! Et cela n'est pas le fait d'un cadeau de la nature, mais du travail de l'homme pour accueillir - dans les meilleures conditions possibles - les invités à cette rencontre. Merci les gars !

 Aux commandes du remorqueur Bruno qui me remorque pour la première fois et que j'avais perdu de vue depuis 30 ans ... Ouf, il était temps ! A bientôt Bruno : j'ai été très heureux de te revoir et encore merci !

 Admirez le ciel ! la masse d'air est du type anticyclonique, donc hyper stable. Toutefois, dans la faible couche de l'atmosphère que nous utilisons, (la couche limite de notre planète) l'instabilité due à la surchauffe de l'air est suffisante pour maintenir nos planeurs en l'air durablement

 Sur l'horizon la silhouette majestueuse du mont Ventoux : visiblement sur la face sud plus aucune trace de neige et c'est récent

 Un cran de volet pour améliorer les bips-bips du vario. Midi approche et nous avons soif...

 Le Notam nous offrait 400 mètres et ici le 25 évolue à 250 m ce qui pour votre serviteur est la bonne altitude pour apprécier le pilotage de ces majestueux oiseaux. Et à 150m on sort le train et on est en début de procédure d'atterrissage...

 Au loin et de l'autre côté du Rhône le massif des Alpilles

 Allez, il faut un peu serrer la "pompe" pour ne pas tourner autour...

... et la récompense est là car le planeur a gagné 50 mètres !  Il nous faut vraiment peu de choses pour nous rendre  heureux ! Alors pourquoi ça ne plait pas à tout le monde ? Lorsque les drones de plusieurs tonnes nous passeront sur nos têtes et au cœur des villes comme se plait à l'imaginer certains industriels et décideurs, tout cela pour nous faire croire que cela va résoudre les problèmes de circulation, nous les aéromodélistes nous passerons alors pour de timides et gentils précurseurs inoffensifs. Cherchez la cohérence de ce que nous allons vivre les aéromodélistes avec notre futur immédiat...J'aimerais que l'on m'explique. GR