ASW 17 au 1/3 d'Antoine... |
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Page publiée le 22 octobre 2009 et actualisée le... |
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E-mail du 16 septembre 2009 en provenance de Bretagne ASW17 Rennais Si il y a un planeur qui m'a marqué lors de sa sortie c’est bien l’ASW 17. Débutant l'aéromodélisme à la même époque, mes constructions sont des planeurs en structure 2,5m, des GPR déjà… Et Multiplex sort son Alpina. Coup de foudre sur la forme. Mais un 4m c’est énorme ! En parallèle je découvre le vol à voile sur Bijave, et fait du hasard, un jour en fin de journée, un planeur se "vache" dans le champ à coté de chez moi. C’est un ASW17. Comme un Alpina mais en vrai. Là j’ai découvert une autre planète, Imaginez votre horizon passe de l’Amigo II et Bijave à l’ASW 17. Forcement j’aide la pilote Allemand qui est en compétition sur Angers pour le dépannage, et jusqu’au départ dans la remorque je n’en perds pas une miette… C’est sûr un jour j’en aurai un : un 17... Bien des années plus tard en 2004, je me suis enfin décidé. (Nota : La qualité des photos n’est pas égale car elles n’ont pas toutes été réalisées en numérique) Choix de l’échelle 1/3, soit un planeur de 6,66m d’envergure et 2,55 m de long. Construction classique fuselage fibre et ailes mousse coffrées finition fibre. Pour le profil de l’aile j’opte pour le HQ 3/15 sur toute l’envergure J’estime la charge 100 – 110 g/dm² pour obtenir environ une masse de 15 Kg. Avec un bon plan 3 vues, on mesure, on dessine, on trace, on vérifie si les hypothèses sont bonnes, et c’est parti ! Antoine VIOLETTE |
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Un ASW 17 au 1/3 c’est un fuselage de 2,5m avec le volet de dérive. Pour donner une idée le "support" mesure 1,87m. |
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Comme cela fait déjà trois mois que je travaille sur le sujet, après le moule du fuselage j’en ai un peu assez. Je mets de coté a cellule et je passe au train rentrant. Téléphone aux copains et hop, c’est André Lambert qui me fournit le plan. J’ai un petit tour avec unité de fraisage hérité de mon frère, alors séance usinage. La majorité des pièces sont usinées dans de l’alu de 6 mm. Les axes et entretoises sont tournés. Le servo est un Futaba spécial train rentrant. Le train est suspendu par les deux amortisseurs de buggy, mais c’est l’ensemble de la structure qui bouge. La pièce de deux Euro est là pour donner l’échelle. |
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Réalisation de la forme du fuselage en bois, elle est réalisée comme une coque de bateau avec couples et lisses. On rassemble des deux parties et on positionne les karmans. Le volet de dérive et la forme de la verrière viennent de construction puis ils sont détachés avant la finition, résine, mastic, peinture et huile de coude. |
Avant de réaliser le moule je fais une mise en croix avec les pains de mousse juste pour voir... |
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La construction des ailes est classique pour ce type de machine. Polystyrène coffré, balsa fibre et un longeron. Le longeron est constitué d’une âme en sandwich balsa fibre debout et semelles en mèches de fibre de verre. La clé est un jonc de fibre de dia. 30mm plein (origine Rosenthal). Et nouvelle mise en croix pour voir… Après c’est le long travail de finition et de mise en place de la radio, qu’il faut soigner. |
Septembre 2005, lors de notre rencontre Grands planeurs Club SPIRALE 35, c’est le premier vol sans décoration, car après 9 mois de travail on ne peut plus attendre… La machine c’est avérée saine. Les vols suivants ont permis d’affiner le centrage. |
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La semaine suivante, le planeur a reçu la déco extérieure et de ce fait, a une meilleure allure mais… il manque plein de détails pour en faire une « maquette ». Il a volé pendant trois ans comme ceci avant d’être réformé, car le prochain sera construit « Maquette » |
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Le nouveau est donc sorti de l’atelier au printemps de cette année. Deux modifications ont été apportées, Le profil de l’aile n’est plus constant en épaisseur mais passe du HQ 3/15 au HQ 3/11. Le longeron a abandonné le verre pour le carbone, le but recherché est de diminuer le poids en bout d’aile donc l’inertie. Les aérofreins intrados et extrados ne sont plus des modèles du commerce mais de fabrication personnelle. Puis il y a tous les détails qui font la différence, l’aménagement cabine avec pilote et planche de bord, les trappes de visites et les carénages de commandes volets et ailerons très visibles sur un 17. |
En spirale toujours au Menez-Hom. Le pilote a une main sur la commande de volet pour ajuster la courbure |
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Grattant sur la pente nord du Menez-Hom lors de la rencontre de l’Ascension chez mon ami Michel LEROYER. Avec un pilote et une planche bord on peut s’y méprendre. |
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Les soupapes sont sorties, c’est bientôt la fin du vol. Construire un GPR de A à Z peut paraitre long pour certains. Mais le plaisir que procure ce genre d’entreprise n’est incomparable. Et puis c’est l’occasion de sortir une machine originale, pour voir autre chose que des Discus, Ventus, Pilatus b4…. Tous les planeurs sont beaux, mais la diversité fait la richesse, alors construisez, volez, mais surtout faite vous plaisir. Antoine Violette |