Duo-Discus d'Alain... |
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Page publiée le 23 septembre 2008 et actualisée le 24 septembre 2008 |
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Dimanche 21 septembre 2008, Terrain de St Julia. Grand soleil, 25°c et un tout petit vent du sud bien dans l’axe de la piste. C’est une journée idéale pour une séance de photos en vol. Les rôles sont vite répartis, Fred aux manches et je m’occupe des photos (plus efficace que l’inverse). Premier vol en remorqué derrière le ‘’Coca-Cola’’ de Laurent. Décollage sans problème, montée face au vent en ligne droite mais peu après le premier virage vers 150m d’altitude, Laurent nous dit calmement : ‘’Je crois que j’ai un problème aux ailerons, larguez !!’’. Aussitôt dit, aussitôt fait. Et pendant que Fred enroulait une pompe en gagnant au moins 200m, Laurent s’est battu avec son remorqueur fou pour tenter de le ramener au sol. Il y est arrivé et l’atterrissage s’est simplement terminé par une cabriole qui a un peu enfoncé les deux saumons : un petit miracle. En fait, suite à une mauvaise manip de programmation sur l’émetteur, les ailerons fonctionnaient mais dans le même sens, les deux en haut ou les deux en bas … Première leçon de la journée : avant de décoller, vérifier les ailerons d’un seul coté n’est pas suffisant. Bon, maintenant, on va s’occuper du Duo. Clic, clic, clic……les photos. On sort le pylône, pas de problème, on met les gaz, et rien !!!! Autre leçon fondamentale : avec un moteur électrique ne pas oublier de brancher les fils des batteries. Pendant que Laurent se remet de ses émotions, deuxième essai. Extrait du dialogue : Fred : Avant de repartir en remorqué, on va faire un essai de roulage sur le piste, mais juste un essai. Moi : Ok fred, mais tu me promets, tu ne
tentes pas de décoller !! Fred : Oui, oui, promis, tu me connais, …… Moi : Et oui, je te connais ………..La piste de St Julia en herbe est en parfait état mais ce n’est pas une piste en dur ni un green de golf. Le Duo a donc roulé sur les 150 m avec tout de même un petit saut de puce à 50cm du sol sur une dizaine de mètres. Fred : On essaye avec les volets. Moi : D’ac. mais attention !, tu restes au sol … Fred : Oui, oui, tu me dis de ne pas décoller, je t’écoute….. 70 mètres plus loin, le Duo était en l’air avec un taux de montée très correct…. Sur une piste en dur, ce devrait être encore plus facile. Moralité, à l’exemple du bourdon, la théorie dit que son moteur n’est pas assez puissant pour décoller du sol, mais le Duo ne le sait pas, etc. Et là, il y a eu de quoi photographier : passages à l’anglaise au moteur, virages serrés, passage à fond pylône rentré, sortie du pylône et prise d’altitude, un dernier passage plein badin puis retour au sol. Bref, comme Fred sait faire …. Seul problème, Gustav, le pilote en jaune, a vomi son 4h. PS : comment mesurer la vitesse de rotation d’une hélice avec un appareil photo. Les photos sont prises au 1/1600ème et la trace de chaque pale sur les images couvre environs un 15ème de tour. 1600/15x60 = 6400t/mn. Le compte est bon. Re PS : Les copains disent que je suis obsédé par les pylônes rétractables. C’est un peu vrai et pour le confirmer, d’une extrême de taille à l’autre, mon prochain projet pour cet hiver sera un DG1000 au 1/8ème, avec pylône rétractable bien sûr. Alain |
Coca Cola ? Curieux ! Je pencherai plutôt vers "Pastaga" pour expliquer l'oubli du contrôle du sens des ailerons...
Je crois que ce qui passionne Alain c'est la magie qu'offre un pylône rétractable. J'apparais et je disparais... comme par magie ! Une magie toutefois qui exige beaucoup de travail...
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Le pylône n'exclut pas le remorquage. Cela permet de conserver intacte toute l'énergie des accumulateurs pour pouvoir en disposer le moment venu. Par exemple le soir pour rentrer au terrain... |
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Admirez - amis modélistes du nord, la pureté du ciel en Lauragais. |
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Les pétales s'ouvrent face au soleil et au vent tout comme celles du tournesol |
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Mais là s'arrête la comparaison car ici les pétales tournent à 6400t/mn : une mesure réalisée astucieusement par Alain à l'aide d'un appareil photo. |
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Réalisme saisissant du Duo en entrée de piste : inclinaison nulle, une pente parfaite qui - par voie de conséquence - procure la bonne vitesse d'approche... Mais qui est aux commandes ? Le Fred ? |
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Nos deux pilotes sont très concentrés... |
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Ah bon, c'est une remise des gaz |
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Oui il faut une pente de montée suffisante pour franchir l'obstacle : ici les lignes électriques qui bordent le terrain. |
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La moulinette mouline pour monter là-haut les 19 kg du bestiau : pas rien ! soit 1400W ... |
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Une charge alaire de 105g/dm² sur grand planeur n'est pas surprenant. Envergure 6,6m et une surface de 1,8m²... Bref c'est du bel oiseau ! Bravo encore Alain et merci pour avoir pensé, une fois de plus aux GPR pour le plus grand plaisir de ses lecteurs. GR |