Nimbus 4DLT d'Alain |
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Page publiée le 21 février 2011 actualisée le 09 janvier 2019 |
Photos GF 1920x1080 pxl et parfois plus ! clic sur la vignette sans oublier F11 et clic + ! Et pour revenir en arrière encore F11... |
Le premier vol !
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C'est Fred qui parle dans le poste ... |
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La fin de l’hiver est souvent associée, en ce qui me concerne, à une excitation particulière liée aux essais en vol ! Notre club des ailes du lauragais et ses membres sont assez prolifiques, j’ai aussi l’occasion de faire voler de nombreux autres modèles toutes catégories, poids et tailles confondus, merci à tous pour votre confiance. Il y 15 jours c’était le Discus de Jérôme au 1/3.5, cette fois-ci c'est le Nimbus 4DT, PFFFF …, encore une machine au 1/3, certes de 8.80 mètres et de plus de 19 Kg (sans son pylône) mais bon allez on se lance. J’ai aussi essayé hier deux jets électriques appartenant à un jeune anglais venu nous voir et fort sympathique : un Mirage et un truc bizarre avec les ailerons couplés à la profondeur, faudra en reparler ! Surprenant …. Allez pour le Nimbus, je vois l’ami Alain commencer le montage de la machine, sur un support dont je lui laisserai le soins de vous en expliquer tous les bienfaits dans les prochains mois ! Mon petit doigt me dit que l’on va voir cet accessoire de plus en plus sur nos terrains. Pour le Nimbus 4DT, il est superbe, « pas si gros », mais assez grand ! Après avoir fait le tour du propriétaire ; de vieilles habitudes, même si on fait confiance au constructeur, je vérifie toutes les commandes, les servos, les débattements, certains montages et collages, … tout semble OK pour mettre en l’air l’oiseau. A ce sujet, je ne peux que conseiller à toute personne (pilote constructeur ou pilote d’essai) faisant un premier vol d’effectuer ces démarches, elles sont souvent gage d’un bon baptême. L’expérience m’aura aussi montré qu’il est de bon ton de la faire avec le constructeur si on est son pilote d’essai, afin de ménager, certaines fois, les susceptibilités. Ne pas hésiter non plus à avorter un premier vol, ou ne pas en prendre la responsabilité si une machine ne vous semble pas conforme (sécurité et montage). Autre étape, on y installe Helmut et Peter, pour le premier vol (Merci Axel !). |
Le « cochet » est fin prêt, l’ami fidèle qui nous suit dans tous nos délires, Marc et son maintenant célèbre CMELAK. L’attelage sera maquette, avec deux machines au tiers. 30 mètres de câbles, et c’est parti. Cm3, on devrait y arriver ! Vous cherchez le loup …., ben non, il vole tout droit, comme un I, pour la forme j’aurais mis un de trim cabré, et c’est tout. En vol le planeur semble rapide, il faudra deux vols de plus pour le calmer. En spirale le planeur est très confortable, il ne décroche que très tardivement. L’atterrissage se passe sans soucis pour une machine de cette catégorie, attention toutefois à ne pas toucher des saumons, sous peine de sanction immédiate et de cheval de bois. Les ailerons sont efficaces, la dérive et son profil aussi. J’ai diminué les débattements de la dérive et de la profondeur, qui étaient exagérés. Il faut aussi mettre les volets sur la partie médiane des volets, cher Alain, et diminuer la position basse. Enfin je pense que l’utilisation d’un vario sera indispensable tant le volume et le domaine de vol semblent importants. Pour le reste les vols s’enchaineront et on optimisera. Trois vols auront été réalisés ce dimanche après midi, et le résultat est là, cette machine est maintenant prête pour une longue carrière. Ah oui, prochaine étape, pour moi, sera avec le pylône, il me tarde ! Finalement cinq
mois de construction pour avoir un truc qui
vole, c’est magique wasn’t it ?.... Bravo Alain, et merci de ta confiance en me donnant une fois
de plus la responsabilité des premiers vols de ce magnifique
planeur. Que les vents vous soient favorables à toutes et à tous, à très vite sur un terrain ou une pente, Frédéric REMY |