le Puy-Loup -"S" de Louis...

  Page publiée le 30 août 2015 et actualisée le 05 mai 2016

 

 

 

Présentation

Fuselage

Voilure

Finition

le Vol

 

L'Emparis à l'honneur d'Aufwind...

E-mail du 28 avril 2016

 

Bonsoir Gérard,


Un article de 4 pages sur l'Emparis vient de paraître sur l'excellentissime revue allemande "Aufwind"  dans son n° 3/2016.
Cordialement


Louis

Félicitations Louis !

Tu dois appartenir à l'espèce rare des modélistes français capables de retenir l'attention de nos voisins d'Outre-Rhin.

Bravo pour cet exploit !

GR

 

 

Ces photos ont été prises sur le massif de la Banne d'Ordanche, et plus précisément au Puy-Loup face au nord, dans des conditions optimales pour la prise de vue avec comme panorama la chaîne des Puy, et dans le dos au moment du vol le soleil qui éclaire parfaitement nos machines en vol. Des conditions de rêve.

Les planeurs, c'est dans leur élément que je les préfère et voici donc une sélection de photos de mon dernier modèle : l'Emparis (à l'origine dénommé "Puy-loup de série"). En effet, pour un planeur 100% nouveau, il faut un nom 100% nouveau !

Je tiens tout particulièrement à remercier pour la prise de vue Christian Guillaume, venu de l'Allier voisin, qui est aussi bon preneur de vue que constructeur et pilote, ainsi que Bruno Tchatalian qui est un pilier de la Banne ainsi qu'un excellent pilote également. Un petit reportage également à venir sur les séances de vol !

Un petit mot également du matériel : Canon 7D + zoom Canon70-300 série L. Je suis surpris à chaque fois des performances de ce matériel, et sans lui on n'aurait pas de telles photos : il faut bien quand même le signaler.

Louis

08 : un pilote content après son vol

 

Clic pour agrandir toutes les photos !

 

01 : L'Emparis : beau nom pour un planeur pas vrai ? Ceux qui volent dans les alpes comprendront bien sûr l'allusion, et ça donnera peut-être aux autres l'envie d'aller y faire un tour. En arrière plan la chaîne des Puys. Rappelons au passage que les derniers vestiges d'activité volcanique en Auvergne remontent à a peu -3000 ans, soit les début de l'époque romaine : d'un point de vue géologique c'était hier. Pour un aéronef, le stade de la table à dessin est fondamental: les erreurs qui y sont faites engendreront des défauts difficielement récupérables par la suite. En effet, c'est à ce stade que se conditionnent les proportions, les surfaces, les bras de leviers, les formes, qui détermineront ensuite les performances, l'agrément et d'autres caractéristiques essentielles.

02 : je me suis efforcé sur ce planeur de changer des habituelles couleurs de décoration. Une couleur un peu claire mais vive comme ce vert rend pas trop mal je trouve. La gouverne mobile de la dérive quant à elle rappelle que le planeur est construit en structure, pour partie : le fuselage sort du moule, l'aile est en structure, mais avec un longeron carbone-balsa, entièrement coffrée en balsa, puis fibrée et peinte.

03 : le dessin de l'aile par exemple est compliqué. Il faut y intégrer des impératifs contradictoires : par exemple une flèche progressive du bord d'attaque tout au long de l'aile avec un longeron sans flèche (pour des questions de fabrication et de coût). Le dessin du pied de dérive n'est pas plus facile non plus : il doit à la fois assurer la solidité de cette partie soumise à sollicitation, tout autant qu'un débattement optimal du palonnier de la profondeur. Si on ajoute l'esthétique là-dessus, cela fait beaucoup de contraintes mais c'est ce qui fait l'intérêt de l'exercice.... Je préfère toujours l'empennage cruciforme sur ce genre de planeur à l'empennage en T plus fragile, mais qui offre une formule aérodynamique meilleure.

04 : on aperçoit à l'extrados le carénage de passage des palonniers de commande de gouverne des commandes croisées. De cette façon, on améliore à la fois l'aérodynamique (c'est plus discret) et le débattement qui est accru : qui peut le plus peut le moins ! Ce planeur est incontestablement fin : il accélère sans délai et restitue beaucoup de l'énergie accumulée lors de la ressource : c'est aussi ce que je recherchait. Le profil est un HQW 13-2,5 à l'emplanture, évoluant vers le saumon sur une épaisseur relative plus faible

 

 

05 : j'ai choisi pour ce planeur un "gréement" le plus simple possible : 2 volets, 2 ailerons, et un "simple" double-dièdre. Ainsi, cela ne fait "que" 6 servos pour l'ensemble de l'aéronef, ce que je trouve largement suffisant. La profondeur est pendulaire : c'est simple et ça marché trés bien. Les volets suffisent pour poser à une faible vitesse : des aérofreins ne sont pas indispensables, et je n'en ai pas mis.

06: Le planeur fait 4 m 70 d'envergure. Les rallonges d'aile (elles partent des ailerons côté saumon) permettent de conserver des éléments "relativement" transportables une fois le planeur démonté. Le planeur tel qu'il est pris en photo pèse dans les 6300 grammes. Mais la profondeur est exagérément lourde, et un nouvel élément devrait permettre de maintenir le poids du planeur à la barre des 6 kg. La clé d'aile est du type "flottante", et permet d'épargner du tourment quand ce qui n'était pas prévu arrive.

07 : différence par rapport à mes planeurs précédents de même type : j'ai rajouté un étambot sous la dérive, ce qui est probablement le meilleur des sauve-servos qui soit !