Séance entraînement au BAC....

  Page publiée le 16 mars 2019 et actualisée le 09 avril 2019

 

Vidéo de la journée et une autre plus confidentielle de 34Mo à télécharger : Clic ! qui vient en complément...

 

L'abordage avec les 3 caméras synchronisées jusqu'à l'atterrissage... Merci à Robin du MACH pour son blues à la guitare qui pourrait adoucir les collisions en vol. Une longue minute de pilotage dans l'incertitude de posséder les organes de commandes non altérés. Il manquait à l'appel l'aileron gauche et l'AF...Le connecteur à l'emplanture s'étant déconnecté sous le choc.

 

Vidéo très courte pour montrer la soudaineté d'un abordage en vol. 2 caméras filmaient en vol pour tenter de régler les stabilisateurs en Vé alors que nous pensions être éloignés l'un de l'autre...Moralité : On est jamais assez vigilants !

 

Belle vidéo, bien montée qui devrait m'aider à régler les stabs bien qu'ici ce soit des volets.

 

Les joies et les peines du planeur Rc...

Journée bien commencée le matin avec une MTO exceptionnelle soit 20°C et absence de vent. Des thermiques de partout qui se touchaient. Bref la couche limite de l'atmosphère en Languedoc était en ébullition !

Deux remorqueurs en action : celui d'Olivier et le Pilatus de Stefano. Tout allait bien dans le meilleur des mondes ici alors qu'à Paris de graves événements marqueront ce samedi 16 mars 2019 sans que nous en ayons conscience.

Nos petits soucis d'aéromodélistes qui viennent ponctuer parfois notre activité sont bien entendu peu de choses comparé à ce qui se passe en France.

Seulement 2 vols pour le SHK : 16mn au premier vol du matin et 18mn50" pour le second qui s'achèvera difficilement...

Conso moteur Droit : 1903 mA-21V G : 1915 mA-21V              Rx : 395+393mA

GR

Olivier lors de la mise en marche de son TUG

 

 

 

Décollage du Pégase de Stefano tracté par Olivier. Nos deux remorqueurs ont donc pu pratiquer le planeur sans restriction !

J'avais décidé d'observer à l'aide de trois Mobius les mouvements des manches du TX et les effets là-haut à bord du planeur. Soit le fil de laine rouge et le braquage des stabilisateurs pour tenter de comprendre et d'améliorer l'efficacité des gouvernes sur l'axe de lacet. En plus de l'image, je commente les ordres : "Direction à fond à droite". Les trois caméras étant parfaitement synchronisées je devrais pouvoir observer son comportement au fur et à mesure que je fais évoluer le différentiel. Un long travail de dépouillement...

Déplacement de la Mobius pour observer plus distinctement les mouvements du manche sur l'axe de lacet. En effet c'est difficile de faire mieux. On ne va pas quand même connecter un oscilloscope pour observer la largeur des signaux bien que tout soit possible...

Planeur aile horizontale en vol stabilisé. On peut observer l'écart entre le dessus de la verrière et l'horizon. La fenêtre de droite confirme au même instant l'horizontalité et l'écart du stab avec l'horizon.

Virage à gauche pour spiraler dans l'ascendance. Le bip retenti et se maintient. On voit que le stab de gauche est proche d'être parallèle avec la ligne d'horizon, soit une inclinaison d'environ 43° .

Je maintiens le braquage de la direction à fond à gauche et le planeur pique. L'horizon de la grande image disparaît et les stabs montent. Maintenant j'observe mon stab de gauche à cette inclinaison au sol : Il est piqueur et étant parfaitement parallèle à l'horizon, c'est un volet de profondeur hyper efficace qui le fait savoir. Le différentiel est donc très insuffisant. Effets identiques en virage à droite. Pour s'adapter à ce comportement le remède immédiat est de réduire le braquage et de cabrer pour conserver la pente en spirale. La particularité du SHK est de conserver son inclinaison sans avoir à croiser les commandes ailerons-direction. Si quelqu'un a une règle pratique pour régler ces stabs je suis preneur ! Par avance merci !

A suivre !

A passer du temps à observer le comportement du planeur on découvre des phénomènes curieux et ce n'est pas la première fois. J'ai remarqué des traces blanches, brillantes, scintillantes, parfois très fines et en général visibles sur un fond de ciel bleu. Et bien ce sont des toiles d'araignées emportées par l'ascendances qui viennent s'accrocher aux ailes du planeur. Parfois cette toile relie l'aile au stabilisateur et se maintien durablement malgré la vitesse du planeur. Des fils de toile d'araignées donc très solides. Ici dans le cas présent, le planeur est dans une ascendance et cela fait plus de 2minutes que des fils s'échappent en scintillant. C'est d'ailleurs plus visible sur la vidéo que sur cette photo. Alors une question : Ces fils qui sont très nombreux pénaliseraient-ils le planeur, tout comme les moustiques sur les bord d'attaque ?

Lors du deuxième vol du SHK ... Une fraction de seconde avant la collision avec Jean-Claude... Clic

 Un faux ami pour juger des écarts entre planeurs : l'effet de perspective alors que les deux planeurs sont de tailles différentes. Le SHK vire à gauche pour ne pas venir interférer avec l'Elipsoïd qui spirale dans le secteur. Vu du sol le SHK me parait plus haut (confirmé pas la vidéo) et la distance séparant les deux planeurs permettant cette manœuvre sans aucun risque compte tenu des tailles apparentes : L'Elipsoïd paraissant plus éloigné du fait de sa taille de 50 % plus petite. De plus comme si ce n'était pas suffisant, l'Elipsoïd monte car le cœur de l'ascendance doit être proche du SHK. Sans cette ascendance il passait dessous...Visible sur la vidéo.

Amorce de piqué juste après l'impact : les stabilisateurs ne sont pas touchés. Cette caméra était destinée à observer le braquage des stabs, l'autre le fil de laine et la troisième sur le TX l'ordre envoyé tout cela dans le but de trouver le bon réglage du différentiel...  

Avec un seul AF (le droit) le SHK s'est offert un changement d'axe que j'ai tenté de combattre le mieux que je pouvais avec ce stab que l'on voit ici braqué à fond pour redresser "la barre" à gauche. Moment intense et heureusement court à vivre.

Instant de la collision : Altitude 110 mètres. Descente verticale d'environ 30 m puis ressource incontrôlée de 12m et retour dans le circuit d'atterrissage avec l'aile gauche sans gouverne (AF et aileron). Sortie des AF sur l'aile droite uniquement qui feront dévier le planeur à droite en finale alors que j'ignore la panne d'AF et d'aileron. Durée du vol en mode "panique" : 70 secondes. 

Résultats des courses ...

Un planeur détruit et l'autre endommagé. Comment éviter que cela ne se reproduise ? Je n'ai pas la réponse. Se maintenir à l'écart des autres en espaçant les modèles c'est bien entendu la recommandation qui coule de source. Pour cela il faut savoir à tous moments où se situent tous les appareils en vol. C'est ce que nous faisons en particulier en vol de pente en planeur grandeur pour éviter les risques d'abordage. Dans le cas présent lorsque j'ai aperçu le planeur dans mon champ de vision (probablement réduit car lorsque l'on pilote, c'est ainsi),  je n'ai pas hésité une seconde, j'ai viré à gauche pour ne pas venir le déranger trahit par l'effet d'optique qui me faisait croire qu'il y avait largement la place.

Avec des Si...

Si c'était à refaire j'aurais du virer à droite ou bien poursuivre tout droit pour m'éloigner. Option non retenue pour des raisons de visibilité et d'éloignement : nous étions à 110 m d'altitude.

En résumé ...

Les abordages en vol sont toujours une surprise brutale où l'on se sent démuni, impuissant mais aussi coupable. On n'échappe pas au "J'aurais dû..." de la culpabilisation. C'est mon deuxième abordage en vol en 55 années de pratique. C'est toujours trop ! Jean-Claude ton planeur est réparable : je te propose de t'aider car j'ai connu pire comme dégâts.  GR

Connaissez-vous cette résine époxy ?  si oui, pouvez-vous me dire si vous êtes satisfait : Clic pour la réponse. Merci GR