SHK-GR  Entraînement.....

  Page publiée le 06 juin 2019 et actualisée le 10 juin 2019

 

Probablement ma plus belle vidéo...Et si elle vous plait, un bref clic sur le pouce en l'air ! Difficile de faire plus simple sans abuser de votre temps.

Des images qui ne méritaient pas de rester dans l'univers obscur d'un disque dur mais offertes aux aéromodélistes - pas encore blasés - de la planète.  

Commentaire... Ne voyant pas le parachute s'ouvrir, je pensais à un défaut de largage de la coque, ce qui ne s'était jamais produit. J'ai tenté de provoquer cette ouverture en mettant les moteurs en marche... Rien n'y a fait. J'ai découvert qu'il s'agissait d'une extraction non achevée due à des suspentes verrouillées par des noeuds consolidés à la cyano... Bref, c'est le premier incident de ce type, je vais donc tenter de réduire les effets de ces points d'accrochage - comme des épines - durcis par la colle.

 

Vol en fin de soirée ce jeudi 6 juin 2019 pour aller chercher une ou plusieurs belles images là-haut avec le parachute que m'avait offert Gilbert d'Arles fin des années 60....Soit une petite cinquantaine d'années. Ce parachute est en soie naturelle et fut confectionné par les doigts habiles d'Augusta sa maman. En allant là-haut - lui porter très haut dans le ciel - pour qu'elle puisse mieux le revoir mais surtout pour lui dire que nous pensons toujours à elle.

Voilà Gilbert un cadeau - jamais égaré - qui resurgit aujourd'hui dans le ciel languedocien pour marquer notre vieille amitié.

Un parachute qui a fonctionné du premier coup - que je trouve très joli et d'une efficacité redoutable avec le vent de 20 km/h qui sévissait ce soir.

Gérard

  Durée des vols : Vol 1 : 3mn  -  Vol 2 : 8mn33"

  • Conso Rx : 272+285 mA
  • Conso moteur Dr : 2191 mA
  • Conso moteur Ga :  1943 mA 

 L'opération la plus délicate c'est le pliage. Faire entrer ce parachute dans l'étroite coquille n'est pas gagné d'avance. Ce que je sais c'est qu'il est impossible de lover les suspentes pour qu'à l'éjection tout se déroule parfaitement. Je suis obligé de m'y prendre très différemment avec les risques de retarder l'ouverture ou bien le non déploiement durable...

 La partie "toile" est pliée à la bonne longueur soit environ 5 cm. Cette opération réalisée que faire des suspentes ? Et bien je n'ai pas trouvé mieux que de les enrouler sur la toile. De plus faire cela permet de compacter et maintenir le volume de la toile et avec ce dernier parachute beaucoup plus encombrant je ne peux imaginer d'autres solutions.

 Le "paquet" est ensuite logé dans sa coquille avec accrochage de la drisse centrale au crochet qui permet - avec le même servo 3 positions -  de verrouiller la coquille, puis de la  libérer et pour finir de larguer le parachute. Ce système est délicat à régler mais pour l'heure - semble fonctionner correctement. L'éjection est aidée par la présence d'un ressort souple de compression.

 Cette coquille passe au ras du bitume et lors des déplacements au sol il convient de surveiller qu'elle ne se soit pas malencontreusement ouverte

 A cette heure tardive personne pour accompagner le planeur aussi j'ai eu droit à un faux départ avec ce planeur capricieux qui n'en fait qu'à sa tête. Les deux masselottes des stabilisateurs sont bien en place...

Que fait-il à scruter le sol avec autant d'attention ? Et bien il cherche la masselotte d'équilibrage qui s'est fait la belle lors du faux départ. Et elle est toujours sur le terrain et je sais parfaitement où grace à une caméra ! Je l'ai retrouvée le lendemain!

 Sa tête - à lui - est dirigée vers le haut et il tente de ne pas être ébloui par le soleil qui baisse rapidement sur l'horizon

De là-haut on peut observer que les blés sont en avance et que les moissonneuses ne vont pas tarder

Ce garçon espère récolter de belles images pour les offrir à Gilbert. Une sorte de - jolie fleur - dans une peau de planeuriste pour parodier un couplet de la chanson de notre célèbre voisin Georges Brassens

 Celle-là j'en rêvais avec - le soleil de face - et la silhouette du Pic Saint-Loup

 L'efficacité du parachute est redoutable car la finesse du SHK est plus proche de celle d'une clé à molette que d'un planeur digne de ce nom

 Le vent du sud affiche un 20km/h stabilisé au niveau du sol. Avec cette forte pente l'opération exige de rester dans un entonnoir étroit en maintenant en permanence la vitesse. J'ai d'ailleurs failli me poser trop court et j'ai donc réduit un peu la pente. Une opération à éviter. Si cela arrive une nouvelle fois le mieux est de larguer le parachute.

 Ici la pente a été réduite - l'entrée de piste est toute proche

Va -t-il y arriver ?

 Ouf, nous voilà rendu sur le terrain ! Le SHK avec le pépin "arlésien" de Gilbert que j'ai baptisé " Augusta", est d'une grande surface, néanmoins je me suis permis d'ajouter la cheminée. Malgré tout, le SHK reste très tolérant car à tout moment je n'ai senti aucune réponse douteuse dans son comportement. Bref - un bel essai - et des images que je trouve belles et rarissimes en RC. Merci Gilbert pour ce beau cadeau !

GR

Capture lors du 2 eme vol : Une autre histoire...

avec un parachute emprisonné dans les suspentes pour cause probable de noeuds consolidés à la Cyano créant des points d'accrochage rigides. Dommage car le soleil approchait l'horizon. De plus, du sol je ne pouvais deviner la situation, je pensais que la coquille ne s'était pas libérée et je craignais une ouverture inopinée du parachute. Pour provoquer son ouverture j'ai également mis les moteurs en route, mais rien n'y a fait !

Rien n'y fait ? Faux ! C'est le contact avec l'herbe qui provoquera son ouverture et c'est parfaitement observable sur la vidéo. Zut !