La vidéo du vol publiée le 9 juin 2021

Super journée avec un ciel de traîne de toute beauté comme on en voit trop rarement dans cette région. Impossible de ne pas aller voler surtout lorsque le terrain est situé à cinq minutes de la maison...

Alors après la belle journée d'hier - pour ne pas perdre la main - nous revoilà aujourd'hui samedi 5 juin aux manettes d'un planeur autonome. Et ce n'est pas un luxe mais une obligation car il n'y a plus de remorqueur dans le club.

Plus que les longs discours écris ou bien parlés, laissons place aux images pour apprécier la qualité du ciel et imaginer les conditions de vol exceptionnelles lorsque l'on pratique le planeur Rc.

Durée du vol : 24mn15"
Conso moteur  1 : 1569 mA/h moteur 2 : 1510 mA/h
Conso Rx accu 1 :   482 mA/h     accu 2 :   533 mA/h

GR

 Si vous avez la bonne idée de cliquer sur la photo, vous pourriez voir le planeur dans l'ascendance et il n'était pas utile de monter haut, à 80 mètres l'ascendance était facilement exploitable et cela durant de longues minutes.

Petite hésitation : Quelle piste utiliser ? Et bien ce sera la nord c'est à dire à l'autre extrémité. Et ce sera la première fois

On va donc faire 100 mètres le SHK en laisse

 Alain - notre nouveau président - venu aider le doyen du club pour le décollage

Les moteurs tournent non pas pour chauffer les moteurs mais les batteries et avec ce temps ce sera très court

... et ici notre Claude, l'ancien président du club qui a passé récemment les manettes à Alain. Merci messieurs pour votre aide !

C'est parti !

 Malgré les commandes braquées à fond à droite (voir les stabs et l'aile), rien n'y fera : il prendra le cap à sa convenance....Quelle mule !

 Premier passage quelques secondes plus tard pour vérifier que le SHK obéit

et il obéit !

Coucou ! ça va en bas ?

Ici l'herbe est toujours verte et bien verte ! Combien de temps va-t-elle tenir ?

 Au loin l'immuable Pic St-Loup que je découvre toujours avec autant de plaisir

 Que voulez-vous c'est l'âge : Il est incorrigible !

Faut que jeunesse se passe...

Dernier coup d'oeil sur le Pic et les Cévennes

Un coup de projecteur très localisé de notre soleil pour mettre en lumière la beauté de cette planète

Autre coup de projecteur sur nos installations : un petit paradis très discret et à l'abri des nuisances

...  et un petit bois pour prendre nos repas dans un cadre idyllique

Comment pourrait-on être insensible à cette mosaïque de couleurs ?

23 mn plus tard le frein en chiffon est actionné non sans mal. Il a tardé à s'ouvrir mais avec un coup de ventilateur il finira par se déployer

...jusqu'à l'arrêt complet.  Admirez au passage le ciel et la succession de rues de nuages... C'est superbe !

Bien posé comme prévu en diagonale

... et sans aller renifler les blés en bordure du terrain.

Jugez plutôt ...

Ici Joël et Eric  s'adonnent au plaisir du pilotage du planeur : Enfin la Relève !

 Ici ce garçon (de dos) me demandait : " Pourquoi préférer un train pneumatique sur un planeur ?". Et bien la réponse est simple. Le train est le point faible des grands planeurs car cet organe subit - sur une seule et unique roue - des efforts dynamiques parfois violents. Il est donc utopique de croire que ce qui marche parfaitement à l'atelier va marcher durablement dans la pratique. Tous ceux qui pratiquent le GPR ont été confronté - un jour - à des problèmes de train. Le train électrique en cas de blocage du mécanisme peut détruire le servo et plus grave prendre feu. Vous devinez la suite... Alors que faire ? Mettre une batterie séparée ? ça ne règle pas complètement le problème. Un fusible ? probablement préférable et avec la batterie séparée. Mais pour moi, c'est plus simple, il suffit de confier la puissance nécessaire au mécanisme à un vérin pneumatique qui aura enfin la bonne course pour activer - sans sourcilier - le mécanisme. Et si ça coince, pas grave le vérin reste dans la position bloquée par la pression de l'air comprimé stockée dans le réservoir. Le mini-servo qui actionne le distributeur n'est pas du tout concerné et rien ne viendra compliquer la situation. Mais pour affirmer cela, il faut pas mal d'années de pratique sur grand planeur. Et ce monsieur de me dire pour achever notre sujet: "Je comprends maintenant  pourquoi les gars qui pratiquent le jet mettent du pneumatique sur leurs avions !". En effet avec 3 roues, on a trois fois plus de risques d'avoir une panne fatale et compte tenu du prix des machines, ce système pneumatique ne fait plus débat depuis belle lurette dans ce milieu... A vous de choisir.

Ainsi s'achève ce modeste compte-rendu: Que vous soyez modéliste confirmé ou bien débutant, n'hésitez pas à rejoindre le BAC ...

... car ici l'herbe est bien verte, les ascendances - musclées - et la plateforme toute neuve ! GR