Journée planeur à l'OMAT....      

  Page publiée le 09 juin 2021 et actualisée le 10 juin 2021

 

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Journée remorquage à l'OMAT.

Nous sommes le 8 juin 2021, la tempé est montée brutalement d'un cran, soit 32° C et la brise de mer - attendue - légère.

Résultat : ça montait de partout et le plus difficile fut la recherche d'une descendance pour nous ramener sur terre.

Repas à l'ombre des muriers-platane : un bon moment de détente qui me ramène - si je sais encore compter - quelques 51 années en arrière... De quoi, malgré la forte chaleur, donner le frisson ! Ainsi va la vie qui court un peu trop vite sans trop savoir où elle a l'intention de nous conduire. Bien que sur le sujet, j'ai une petite idée...

Comme d'habitude, quelques images pour relater les bienfaits de cette journée entre adeptes du planeur de la région montpelliéraine.

GR

 Jacques sera notre remorqueur pour toute la journée. Pas question de le déconcentrer lorsque l'on remorque. Il est préférable de garder le silence excepté pour échanger des messages brefs, utiles et audibles...

 Ne vous méprenez pas, ce n'est pas l'heure de la prière devant cet objet de culte.  Il est fort à parier qu'il tente d'accrocher un câble avec sa perpétuelle boucle récalcitrante... En arrière plan, vous noterez au passage l'îlot de fraîcheur ...

... qui nous attend pour midi à proximité du cabanon. Des arbres qui valent de l'or dans cette plaine aride.

C'est parti comme en 40 !   On s'applique - en particulier on veille à avoir toujours les ailes à inclinaison nulle. D'autres diront "à plat" car c'est plus court.

 Les installations de l'OMAT s'éloignent, les moteurs sont au repos pour un remorquage ...

...tout en douceur avec le "50" de Jacques. Avion qui remorque depuis des décennies. Merci Jacques ! Ce remorqueur Jacques envisage  de le réaliser à l'identique car on ne change pas une équipe... vous connaissez la suite.

Et le 50 de Jacques le voici dans son élément ! Il tire le SHK - je ne sais où - et je n'ai pas d'autre choix que de le suivre

 Au loin les éoliennes ne tournent pas. Pourquoi ? Je me le demande... Lors de ma jeunesse j'avais songé à utiliser l'énergie de la convection qu'utilisent les planeurs. Nous sommes dans les années 60. Imaginez une serre circulaire de 100 m de rayon avec en son centre une cheminée d'une centaine de mètres et à son sommet une sorte d'éolienne perpendiculaire à l'axe de la cheminée (turbine) pour transformer l'ascendance ainsi créée en courant électrique. On retrouve ce principe dans des objets mobiles amusants que l'on place au-dessus d'une cheminée d'appartement en guise de décor. C'est une bougie qui fournit l'énergie... Une idée non applicable bien entendu dans notre pays mais pourquoi pas dans certaines villes implantées dans les déserts.

La séparation prévue est arrivée et Jacques plonge sans perdre une seconde. Devant le planeur un autre planeur qui n'est pas très loin car le grand angle de la Mobius éloigne les sujets. Et en l'air on est vite proche. Alors attention...

Vous voulez voir la mer ? Pas compliqué regardez : Tout d'abord les étangs qui longent tout le littoral languedocien depuis la Camargue  et ensuite la grande bleue qui attend paisiblement ses touristes qui ne rêvent que de mer et de soleil !

On parle, on parle, mais le SHK - lui il avance  - et il ne peut s'arrêter comme le ferait un voilier. Le voilà qu'il survole des lignes à haute tension mais aussi des vignes pour produire une boisson obtenue par fermentation, de couleur rouge... je crois me souvenir.

Le jeune homme à bord craint le soleil, voilà pourquoi il persiste dans cette position. J'ai envie de lui dire :  "Yankee-Golf rentre ton train". Il a du oublier...

 Toujours ce mauvais moment à passer...

...où il se croit tout permis

Encore sur le dos avec en prime de drôles de couleurs

 Le revoilà qui redevient sérieux en tentant d'enrouler une ascendance bien marquée

en particulier à la croisée des chemins

 Sur terre Olivier se prépare à décoller avec son Lak. Vous remarquerez la hauteur du train pour offrir une garde avec le sol suffisante.

   Passage du Lak. "Je me régale avec ce planeur" m'a confié Olivier ! Dommage pas de photographe à disposition. C'est ainsi et c'est mieux que rien !

  Mise en piste de Mika

  et c'est avec son Pilatus qu'il a l'intention de voler

 Un planeur qui a toujours des adeptes

 car il a le mérite d'être polyvalent

 Décollage très propre comme on les aime

 Mission accomplie le Jacques revient sur terre...

...et pose délicatement son TUG

 et Mika évolue au-dessus de la piste qui commence à chauffer

 Nouveau départ : ici Patrice un pilier du MACH   

passionné  comme d'autres par le planeur. Allez savoir pourquoi ?

Pendant ce temps ce bout de chiffon hésite à s'ouvrir et cela chiffonne vraiment son pilote

Horizon - horizontal - et des ailes pas très loin de la verticale... On peut se demander quelle bête a pu le piquer pour en arriver là avec son pépin en guise de parasol

Avec l'habitude de ce type de freinage la perte d'altitude rapide est beaucoup plus confortable car cela stabilise la vitesse.

 Fin du premier vol mais il y en aura bien d'autres ! En attendant nous allons tous rejoindre la fraîcheur du cabanon et ce n'est pas trop tôt car il commence à faire soif !