SHK-GR.... |
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Page publiée le 20 novembre 2021 et actualisée le 05 décembre 2021 |
Vidéo du vol mise en ligne de 21 novembre 2021 |
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le 20 novembre 2021 sur les rives du Bérange Le matin je n'avais pas l'intention de voler mais lorsque j'ai constaté vers 13 heures que pas une feuille ne bougeait, que le ciel était d'un bleu uniforme et que la température de 16° était déjà installée que voulez-vous : j'ai succombé... Oui à la tentation ! J'ai donc remis à plus tard un travail pénible qui consistait à débarrasser une partie de mon atelier pour que lundi l'entreprise puisse travailler sans endommager mes planeurs. Vous allez me dire : " Nous on s'en moque de tes petits soucis". Rassurez-vous j'en ai bien conscience et si je vous ai mis dans la confidence c'est bien parce que certains lecteurs qui sont des amis de longue date trouveront cela normal et me pardonneront. A vouloir toujours aseptiser nos dires et nos écrits ces derniers deviennent vite insipides. Bref, maintenant que vous avez une bonne idée de ce qui m'a poussé vers le terrain, nous allons poursuivre avec les images descendues du ciel ... GR Accu Rx : 1-558mA 2-541 Moteur 1 : 2446mA M-2 : 2494 mA |
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la perturbation pas très active venant d'Espagne le 20 novembre 2021 à 17 h... |
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Grand bleu vers le nord-est, absence de vent, de brise, de thermique mais... |
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... l'envie de voler car demain ciel gris chargé ! Aujourd'hui temps idéal pour faire de "l'indoor" dehors ! A ce moment précis du décollage il est 14h40 |
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Les deux petits moteurs font bien leur travail bien que j'aimerais qu'ils soient moins bruyants. Je crois avoir lu quelque part que les hélices propulsives sont plus bruyantes. Est-ce exact.. ? I don't know ! |
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Amorce du passage de contrôle avec à droite la ligne électrique qui mérite toute notre attention... Sur l'horizon on voit la pénétration de la perturbation qui devrait être un front chaud |
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Curieux contraste entre le blanc du fuselage et le gris anthracite rayé du costume très british de la piste |
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Dans ce secteur j'ai pu apprécier quelques bip-bip mais qui ne permettaient pas de monter. Cette fois-ci je n'avais pas oublié mon vario et avec ce petit temps les informations qu'il transmettait étaient toujours bonnes à prendre |
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ici la mer qui ne devait pas danser aujourd'hui |
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Le Pic St-Loup et les falaises de l'Hortus cadré dans le vé du stabilisateur |
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Dans son élément le planeur retrouve une certaine aisance et joie de voler |
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au même instant mais en tournant la tête de 180 ° ce que je suis incapable de faire pas plus que vous d'ailleurs ! |
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et à ce jeu il ne s'en prive pas |
bien que j'ai envie de lui dire : "Tu pourrais varier les figures". |
Verticale toujours mais en tournant toujours brièvement la tête pour découvrir de jolies couleurs d'automne |
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tout comme ici et à une altitude un peu basse |
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et le sommet de cette même boucle la voici... |
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... pour retrouver le Pic St-Loup cadré de la sorte - avouez que ce n'est pas commun ! |
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Tiens un avion en montée cap nord alors que le SHK se rapproche du terrain |
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Passage dans la foulée pour apprécier la nouvelle trouée réalisée récemment dans la haie d'arbres... |
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Le dernier virage s'achève et les AF sont sortis tout comme le train. Altitude 25 mètres environ en ayant soins de ne pas focaliser son attention uniquement sur le planeur. Pourquoi ? Et bien pour prendre en compte - en permanence - la position du planeur par rapport aux obstacles. Et si on a pas cette démarche gravée dans son esprit ou ailleurs, il ne faut pas s'étonner de percuter le seul arbre dans le secteur comme on l'entend souvent. Pourquoi ? parce que on n'utilise pas son grand angle et on zoome à fond le planeur qui de ce fait se trouve isolé par rapport à l'environnement. Une explication que je communique depuis des années (à défaut de conseil) et que je tente d'appliquer lorsque je dois atterrir car il m'arrive - comme tout le monde - d'avoir des défaillances. Comment passer au grand angle ? Le grand angle est celui qu'utilise tout spectateur lors de votre atterrissage. En effet lorsque l'on est spectateur, donc très détendu, notre regard observe globalement la scène : il suit aussi votre trajectoire et il voit très bien à quelle distance vous passez des obstacles. De ce fait le spectateur est quelqu'un qui peut juger parfaitement les éventuelles erreurs commises et celles à venir par le pilote. Pour éviter les déconvenues malgré que l'on soit hyper attentif, ne lâchant jamais son planeur de vue une milliseconde de peur de faire une bêtise, et, malgré toutes ces précautions, ne pas voir arriver le seul poteau ou arbre dans le champ... Plusieurs pistes... C'est compliqué d'être affirmatif sur le sujet car nous sommes des êtres tous différents et je crois deviner dans cette affaire qu'il y a une combinaison de plusieurs sujets :
Ce dernier point me parait être le plus important car il permet d'être correctement détendu. Détendu, ne signifiant pas désinvolte, cela signifie que notre cerveau est en situation favorable pour analyser cette phase en prenant en compte beaucoup plus d'informations - en particulier le suivi de la trajectoire par rapport aux obstacles. Trajectoire qui d'ailleurs ne doit pas être improvisée et doit respecter les consignes du club. Comment acquérir cette confiance ?
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... pour une finale après avoir suivi le même circuit que lors du précédent vol |
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Axe d'atterrissage imposé par la forme du terrain afin d'avoir une finale suffisamment longue. Pour l'heure j'ai exclu un atterrissage sur la piste avec un GPR. |
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Oui, un peu haut : j'aurais du toucher ici. La manche à air me dit que j'avais un brin de vent arrière |
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Fin d'un joli vol de 22 minutes et une poignée de secondes. A la prochaine et bonne nuit ! GR |
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Quelques photos cartoonizées en vue d'un album récapitulatif |
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