Le Môle en Haute-Savoie...

  Page publiée le 24 avril 2015 et actualisée le ...

 

 

 Le printemps atteignant enfin les cimes, hier séance reconnaissance au Môle (1863 m) (1) une belle montagne aux flancs bien inclinés sud-ouest face aux Aravis et qui surplombe la vallée de l’Arve laquelle coule jusqu’au Rhône depuis Chamonix.

Arrivée vers 11h (heure limite)  sur le parking des Granges (2) entouré d’un tapis crocus fraîchement sortis (3)..

C’est parti pour 550m de dénivelé de grimpette à 20/30 % quasi constants ce qui n’a rien d’une promenade de santé..(4 ). Inutile de monter le planeur au parking pour le mettre sur l’épaule, c’est trop raide, le saumon risque de toucher le sol à chaque pas (à moins de mesurer au moins 1m90..); dans ces conditions, se contenter d’un 4m est amplement suffisant.  (5)

Etape intermédiaire (6), heureux les compères devant le Mont-Blanc , le Brévent, les Drus etc. On commence à mériter nos vols.

La pente, la voici : il reste à faire, c’est bien plus raide que la photo ne le montre laquelle tend souvent à aplanir les reliefs et éloigner les arrières plans(7). Au fond, le Salève et le Jura qui encadrent le genevois..

Et on débute  les vols. Martin semble impatient d’essayer son nouveau « renifleur de trou » de taille très raisonnable avant d’envoyer « du plus lourd »(8) ..et pour un 1er vol, il y a pire comme cadre (9) (10).

Autant le préciser tout de suite, on ne parlera pas ici de « vol de pente » comme on l’entend encore trop souvent au sujet de vol de montagne mais de VTR, le Vol Thermique de Relief ou l’on se basera davantage sur la brise thermique qui monte de la vallée pour, ensuite, pleinement exploiter la bulle au-dessus du trou. Le vent, dans ces conditions n’étant pas forcément votre allié, il convient donc de faire preuve d’observation, décider rapidement des options à prendre en vol et lorsque le trou se rapproche rester calme, et « face à l’urgence savoir attendre …que la bulle se déclenche. Le tout bien sûr sans tricher à la "prothèse électrique". Bref à la clé de très beaux vols avec les émotions en rapport.   

Après ces vols « apéritifs » la pause pique-nique c’est toujours une affaire importante (11) et (12)

Anthony prépare son Foka. Ne vous demandez pas « d’ché qui » ce modèle provient, Anthony  construit lui-même, et fort bien, ses planeurs dûment conçus et optimisés pour ce qu’il aime, le VTR. (13)

Et c’est parti pour le 15 merci Martin…. (14) Et le Foka (15).

Une fois en vol, comme souvent au printemps, il ne faut pas perdre de vue que c'est aussi la saison de forts contrastes de température qui peut générer des turbulences assez « sèches » ..(16)

Cela dit, voler dans un tel cadre, seul le planeur en montagne vous offre ce plaisir qui reste gravé dans la mémoire (17) (18) (19) N’est-ce pas Gérard ?

Quelque fois le trou se rappelle à son bon souvenir, noter la concentration du pilote et de son coach dont les observations, avec des mots choisis sans blabla inutile peuvent faire la différence (20)…et en arrière plan, pour ajouter à l’ambiance, la « raideur » du relief car ici pas de triche à l’aide de « moulinette » électrique..

Conclusion : une belle journée, de beaux vols sans casse et pour cette cession de rentrée de VTR, ce fut bien là l’essentiel..(21)

Laurent

Le Môle en Haute-Savoie

Très bien : vous voilà avertis !

Dans ces conditions pas d'improvisation possible le matériel doit être parfaitement arrimé sans s'opposer aux mouvements et en particulier permettre une respiration profonde...

Laurent approchant du sommet...Quelle santé !

06 - Etape intermédiaire. Heureux les compères devant le Mont-Blanc , le Brévent, les Drus etc. On commence à mériter nos vols.

07 - La pente, la voici : il reste à faire ! C’est bien plus raide que la photo ne le montre ( laquelle tend souvent à aplanir les reliefs et éloigner les arrières plans). En arrière plan le Salève et le Jura qui encadrent le genevois.. (Car ici vous êtes "sur France" comme on dit chez les helvêtes).

08 - Et on débute  les vols. Martin semble impatient d’essayer son nouveau « renifleur de trou » de taille très raisonnable avant d’envoyer « du plus lourd ».

09 - ..et pour un 1er vol, il y a pire comme cadre ! Pas de doute le vent est absent ! GR

10 - Le planeur rénifleur : un qualificatif plus approprié que les avions renifleurs... des années 70

11 - Après ces vols « apéritifs » la pause pique-nique est toujours une affaire importante

13 -Anthony prépare son Foka. Ne vous demandez pas « d’ché qui » ce modèle provient. Anthony  construit lui-même, et fort bien ses planeurs dûment conçus et optimisés pour ce qu’il aime, le VTR.

  14  - Et c’est parti pour le 15 merci Martin !

15 - Et le Foka

16 - Une fois en vol, comme souvent au printemps, il ne faut pas perdre de vue que c'est aussi la saison de forts contrastes de température qui peut générer des turbulences assez « sèches »  ( mais aussi des descendances sévères qu'il faut quitter immédiatement sans état d'âme...GR)

17 - Cela dit, voler dans un tel cadre, seul le planeur en montagne vous offre ce plaisir qui restera gravé dans la mémoire ( N’est-ce pas Gérard ?). Je me permets de préciser que nous sommes ici au sommet de l'art en matière de planeur Rc. Et pour atteindre ce niveau et éprouver beaucoup de plaisir, un seul chemin possible : un long apprentissage ! GR

18 - Un planeur parfaitement réglé et maîtrisé, une pente longuement exposée au soleil, le vent on n'en veut pas mais on préférera  un air instable, un cadre grandiose pour le plaisir des yeux, et un pilote bien dans ses "baskets" ! Pardon dans "ses chaussures de montagne". Vous avez de la sorte tous les ingrédients pour découvrir la "puissance" d'un planeur et ses infinies possibilités. GR

 

 

 19 - Laurent semble serein mais cela va-t-il durer ?

 20 - Par contre ici Anthony s'applique à bien piloter son Foka qui serait allé au trou, tandis que Martin observe avec les jumelles l'évolution du planeur qui parfois disparaît des yeux du pilote...

 21 - Le Foka s'est posé sans "bobo" et là aussi il faut apprendre à atterrir sur des pentes fortement pentues...

Merci Laurent, merci Martin et merci Anthony ! ça m'a fait plaisir de vous revoir en pleine santé et toujours aussi passionnés par le vol du planeur en montagne. Et ce plaisir, à n'en pas douter, sera partagé par tous les lecteurs des GPR ! GR