l'Aravis de Louis 

Page publiée le 31 décembre 2011 et actualisée le ...

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Présentation

Voilure

Fuselege

Finition

le Vol

 

 

E-mail du 29 décembre 2011

Bonjour Gérard,

On dit qu'il faut avoir de bonnes intentions en début de chaque année, et bien je n'y manquerai pas pour 2012, en te présentant mon nouveau projet : l'ARAVIS. Les premiers dessins datent d'il y a bientôt 2 ans, et donc la chose a pas mal muri. Schempp-Hirth avec son Quintus n'a qu’à bien se tenir : moi aussi je vais sortir mon nouveau modèle .... de 6 mètres d'envergure et 30 d'allongement ! 

Conception générale :

Je travaille "à l'allemande". Pas de révolution je conserve ce qui marche et qui est éprouvé, et cherche des solutions pour ce qui s'est avéré être perfectible. C'est bien entendu une évolution du Gliderman, vers un plus grand allongement toutefois de 30, une valeur déjà respectable sans être extrême. C'est un planeur prévu pour le remorquage : je le doterai d'une roue fixe, sans m'embêter avec un train rentrant, qui d'ailleurs serait un peu à l'étroit dans le fuselage plus réduit en section que celui d'une maquette. Son poids autour de 9 kg devrait néanmoins permettre des lancers à la pente.... quand de bonnes conditions seront établies de manière certaine.
Chaque aile est démontable en 2 parties (2 et 1 mètre), le fuselage est d'encombrement réduit, donc pas de problème pour rentrer dans la voiture.  

 Conception de l'aile :

Mon expérience m'a montré que l'aile avec un multi-dièdre, distribué vers le saumon, c'est le nec plus ultra pour un planeur. Une chose qui ne trompe pas : Schempp-Hirth s'est lancé résolument dans le multi-dièdre avec l'Arcus. Avec les grands allongements, il faut du dièdre pour tourner. Une astuce est d'avoir assez de souplesse dans l'aile, afin que la portance donne du dièdre à l'aile en vol. Le problème, c'est que le critère "souplesse", doit plus ou moins se trouver au bout d'un axe, à l'autre extrémité duquel se trouve le critère "rigidité", qui peut rimer avec solidité. Il faut alors trouver la bonne position du curseur !
Avec une aile "souple", le dièdre « induit » par la portance  commence dès l'emplanture, donc pas exactement au bon endroit. Ici avec le multi-dièdre je résous le problème sans me brider côté solidité : pas de compromis à faire côté "souplesse", et je mets tout ce qu'il faut pour avoir un longeron bien rigide.  Quand au dièdre « induit », je n’en ai pas besoin, puisque le dièdre est apporté par la forme même de l'aile. Bien sûr c’est plus complexe, mais à l’usage cela semble préférable.

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