Le Fauconnet de Patrice... |
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Page publiée le 15 mars 2008 et actualisée le... |
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Salut Gérard Voici mon Fauconnet A60 de 4.40m sur la base de Dollé. Les ailes ont été réalisées par Christophe Mérigout un super artisan qui mérite d'être encore plus connu. Le planeur pèse 6.5kg et le profil est un Eppler 203 201 193 Il vole à merveille, gratte la moindre pompe et se comporte dans le vent sans problème. Les photos datent car c'était à Eauze il y a deux ans avec un temps magnifique. Depuis je l'ai vendu à Alain C. du club de Pau qui a été très heureux de cette acquisition car il lui trouve beaucoup de qualités. On pourra le voir évoluer c'est année à Eauze, ainsi que tous mes planeurs ( Pilatus b4, Discus 2b et un Twin Astir de 5.60m que je vais refaire. Je te proposerais le sujet dès que je l'aurais. Je prend du plaisir à t'envoyer tous ces sujets car tu nous fais rêver avec tous ces modèles. Cela permet à chacun de montrer nos savoir-faire à tous les niveaux. Pour moi l'aéromodélisme c'est surtout un état d'esprit joyeux, de sympathie et de partage entre personnes qui nous le rende bien. Merci encore Gérard et continue de nous faire rêver. Patrice Delcasse |
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Ce planeur fut proposé en kit dans les années 60 pour être monté dans les clubs. Toutefois cette démarche ne rencontra pas le succès escompté. |
Le A60, une silhouette reconnaissable entre toutes ! |
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Ici nous sommes à Eauze la Mecque du planeur RC ! Le Fauconnet est maintenu horizontal mais il est préférable de dire à inclinaison nulle, mais surtout pas "les ailes à plat" ! Il est vrai qu'il faut se faire comprendre par des messages courts et le français dans ce domaine est peu approprié d'où les écarts de langage...Cela dit le câble est parfaitement tendu et l'aide ne doit en aucun cas retenir l'aile mais simplement contrôler l'inclinaison. Donc attention aux aides de passage dévoués certes, mais qui n'ont pas toujours conscience de l'action à réaliser. Et en vol à voile grandeur le problème est le même. |
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Le dernier virage après un beau vol dessous les cumulus du Gers. Cette région fabrique d'excellents cumulus de beau temps ( tout comme son Floc de Gascogne...) ce qui laisse entendre qu'il existerait des cumulus - bas de gamme - de mauvais temps. Personnellement je crois deviner que le cumulus de beau temps a une base plate lorsque la masse d'air n'est pas saturée d'humidité et donc que la nébulosité se forme à une température très précise. Et la conséquence de cette situation se traduit par le niveau plat de la base du cumulus. Bien que j'eusse préféré qu'un de nos spécialistes MTO s'exprimât sur le sujet pour nous entretenir de la science des nuages. |
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Bon fini de rêver sous les cumulus, c'est un moment particulier du vol qui exige toute notre attention pour maîtriser la pente, la vitesse, les éventuelles rafales de vent ou bien les effets d'un thermique de passage. Bref, le planeur doit être piloté à 100% et il n'est pas question d'accepter des excuses du type : "Mais c'est pas moi qui l'ai incliné" ou bien " C'est une rafale qui a soulevé l'aile". Bref, piloter c'est anticiper ! Et si une rafale survient on attend pas une milliseconde pour corriger l'écart. Ce travail se fait généralement par automatisme tout comme en voiture lorsque vous conduisez sur une ligne droite. Les corrections sont infimes à la condition d'agir à temps et en permanence. Concernant la ligne droite il est bon de se rappeler qu'il s'agit d'un virage avec son centre à l'infini. Conséquence on tourne toujours ce qui veut dire que l'on ne doit jamais oublier un axe dans nos corrections. Et il y en a trois ! Dans le monde moderne on parle de 4 voire de 5 axes... mais là, je l'avoue humblement je suis dépassé. |
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Ici il est trop tard pour apporter des corrections importantes lorsque l'approche a été mal préparée. Un mauvais alignement ne se rattrapera que très difficilement et un excès de vitesse se traduira par un effacement de la piste dans le plus mauvais des cas. Et ça arrive parfois lorsque l'atterrissage est insuffisamment préparé. Je vous rassure : rater un atterrissage arrive aux plus chevronnés, le problème est de savoir à quelle fréquence ? Merci Patrice pour ta communication : l'A60 a toujours eu une place à part dans le cœur des vélivoles français mais également dans celui des "planeuristes" que nous sommes. Et si celui-ci vole bien c'est probablement grace au célèbre trio des années 70 : je veux parler de l'Eppler 203/201/193. GR |