Sécurité alimentation des GPR....

  Page publiée le 02 mars 2012 et actualisée le 02 avril 2020

  

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Stockage Lipo

 

E-mail de Louis du 29 février 2012

 

Bonjour Gérard,

Excellente idée que cette rubrique "alimentation", qui est un vrai sujet pour les planeuristes.

Pour ce qui me concerne, je suis en 41Mhz. Comme accu, j'utiliserai des Nimh. Pour le récepteur, 2 packs faits avec des éléments de 800 mA au format AAA (petites piles bâton) que je trouve dans le commerce. Pour les servos, toujours Nimh : 2 accus de 5 éléments régulés chacun par une diode chottky au format 2/3 pour une capacité de 2 ampères.

Louis

Louis il faut que tu saches qu'il y a beaucoup de modélistes déçus par le NimH. Et j'en fais parti ! Pas plus tard qu'hier, j'ai du remplacer un pack sur le DG 400 car la tension montait très au-delà de la normale...Et à la lecture du chargeur, la mienne aussi ! J'ai le sentiment que beaucoup de chargeurs ne font pas correctement leur travail et de ce fait endommagent les éléments. Bref j'arrête là mes remarques pour laisser la place à ceux désirant s'exprimer sur le sujet et plus compétents que moi.

GR

 

E-mail de Christophe du 28 février 2012

Bonjour Gérard, 

J’ai parcouru avec attention le descriptif de Louis pour alimenter ses 11 servos.  Quel type d’accus va-t-il utiliser ?

Car en fonction il faut des dispositifs de régulation, j’imagine qu’il va prendre des Lipo car moins encombrants et plus de capacité pour un poids équivalent. Aussi : Va-t-il utiliser le 2.4 ou bien une réception standard, 41 ou 72 ?  (41 et 72 c'était du standard !)

S’il prend le 2.4, il faut ajouter des condensateurs sur la platine de distribution. N’étant pas spécialiste, je n’expliquerais pas pourquoi mais c’est ce que conseillent les "pro" de l’électronique. (Le 2.4 n'aime pas les micro-coupures et donc les condos viennent combler les éventuelles brèves défaillances d'alimentation. GR)

Aussi il serait intéressant d’avoir une page dédiée aux systèmes d’alimentation et répartition de courants car c’est un dispositif primordial pour la fiabilité de nos machines. (Bon très bien je vais ajouter ce chapitre aux GPR, mais j'aurais besoin d'experts ! GR )

De plus tous ne pouvons acquérir des systèmes tout intégré aux performances certes excellentes mais aux prix exorbitants ! (C'est vrai, c'est pas donné !)

Pour ma part, je préfère avoir deux systèmes séparés qu’un seul tout intégré, mais cela reste une question de point de vue. 

Ça fait du travail, j’en suis conscient et on l’use notre serviteur, mais que veux-tu, tu es extraordinaire ! ( C'est la première fois que j'entends une chose pareille, comme quoi - tout peut arriver dans la vie !)

Bien amicalement.

Christophe.

E-mail du 1 mars 2012 en provenance de Normandie

Bonjour Gérard,

Sur tous mes modèles j'alimente de la même manière depuis plusieurs années sans aucun problème.
Soit 2 accus A123 2300mah 1 Dualbat  et 2 régulateurs Reglin Greentronic  (matériel francais de qualité)
http://www.greentronic.eu/
Dualbat pour équilibrer les 2 accus et Reglin pour assurer une tension de 5.6v sous au moins 3.5Ah par régulateur. Sur le Ventus j'avais 14 servos numériques, sur le Piper j'en ai 8 costauds numériques(14 et 20 kg) sur le Foka idem, le K18 sera traité de la même manière et sur le Shadow ce sont des A123 1100mAh et régulateurs Regslim. Je suis en 2.4ghz Futaba partout. Je ne suis pas convaincu par les Powerbox et autres j'en ai vu cramer. Ce n'est que mon avis !
A+JP

 

 

Bonjour Gérard,
 
D'abord, je dois dire que toute la réflexion qui suit a été grandement facilitée par ce que j'ai pu lire dans les GPR  de vos expériences et des conseils reçus, donc merci à vous, vous êtes plusieurs à m'avoir conseillé !
Alors voilà, l'Aravis est une planeur qui va embarquer 11 servos : 4 dans chaque aile, plus 3 dans le fuselage : 1 pour la direction, 1 pour la dérive et 1 pour le largage car j'ai bien l'intention de le faire voler en remorqué, ce planeur ! Il y aura un simple train fixe, ce sera bien suffisant ! Sinon on aurait eu 12 servos.
Bien que n'ayant pas de notions précises en électricité (vous pourrez en juger à mon vocabulaire), je me suis néanmoins efforcé de m'approprier les concepts-clés ainsi que les idées-forces : à vous de juger.
Et donc, 11 servos ça "tire", et actionnés tous ensemble, ils risquent de "désarmorcer" le récepteur et d'envoyer le planeur au tas.
 
Choix n° 1: séparer puissance et signal
Cela signifie qu'il faut une alimentation pour le récepteur dont le fonctionnement ne pourra être dérangé par celui des servos, et une alimentation pour les servos. Pour cela, j'ai du mettre au point un "répartiteur", qui va distribuer le courant aux servos seuls. A fin de conserver l'équipotentialité des circuits, les masses des deux alimentations doivent être regroupées entre elles.
 
Choix n° 2 : la double redondance
Chaque circuit sera redondant : le circuit "puissance" (pour les servos) d'un côté, et le circuit "signal" (pour le récepteur) de l'autre. Là c'est une technique que je maîtrise bien, grâce aux diodes "chottky". On aura donc 4 accus en tout : 2 pour le récepteur et 2 pour les servos.
 
 

n°1 : pour le répartiteur, il faut acheter de la "plaque d'essai", au pas de 2,54 mm chez n'importe quel revendeur de matériel électronique. La première opération consiste à faire venir du répcepteur sur le répartiteur le signal pour chaque servo avec la masse, pour éviter les "boucles radios".
Il faut donc découper une plaque qui fasse 3 "circuits imprimés de large".
Sur cette plaque, j'ai disposé les prises qui rempliront la fonction précédemment indiquée.  Chaque prise est numérotée pour s'y retrouver ensuite plus facilement.

n° 2 : Là on le voit, il faut manier le fer à souder. Chaque accu du circuit "puissance" vient allimenter le répartiteur en une de ses deux extrémités. D'après ce que j'ai compris, cela évite de "surcharger" le circuit imprimé de la plaque, qui ne supporte pour chacune de ses parties que la moitié du courant total utilisé, lorsque tous les servos sont actionnés en même temps.
En jaune, le signal. J'ai évidemment retiré la plaque de cuivre là où arrive le signal. Il faut être assez précis dans ses soudures pour qu'il n'y ait pas de court-circuit.
Chaque soudure doit être inspectée, et chaque circuit  vérifié ensuite au testeur (masse, "+", chacun des 11 signaux, via les différents canaux possibles). C'est un peu long, mais ça évitera les questions ensuite !
 

n° 3 :  J'ai ensuite recouvert les soudures de résine, pour qu'elles ne bougent pas lors d'un choc éventuel. Ensuite, j'ai mis cela dans de la gaine thermo. Le renflement à droite correspond aux ferrites à l'interieur desquelles passent les fils.
 

n° 4 :
Et mon tout ressemble à ... un arthropode du pré-cambrien. Oui je sais ce n'est pas trés joli mais c'est pas grave : sous la platine du fuselage cela ne se verra pas ! A l'extrémité droite, on voit les 2 prises informatiques sub-D9 : une pour chaque aile. A gauche, les 2 prises de servo direction et profondeur. Au milieu, tous les fils qui vont vers le récepteur (signal et masse de chaque servo). Comme me l'a dit un copain : "pense à la maintenance". C'est fait, la chose pourra être retirée simplement du fuselage, en débranchant simplement des prises. J'y ai passé quand même 2 jours de boulot. Voilà, il ne reste plus qu'à espèrer que cela va fonctionner. Ce qui est sûr, c'est que je sais ce qu'il y a dedans : rien de bien compliqué, mais pas mal de boulot quand même !
Louis